La plupart des services d’urgence du Royaume-Uni sont en train d’investir des sommes folles dans le matériel nécessaire pour transporter des personnes obèses.
Outre des civières deux fois plus larges ou des appareils permettant de soulever les patients les plus lourds, comme des coussins pneumatiques, l’équipement concerne également les véhicules, plus grands voire renforcés. Selon l’enquête de la BBC, une ambulance spécialement étudiée pour opérer ce type de transport coûte jusqu’à 90 000 livres sterling (près de 106 000 euros). Cependant, la hausse du nombre de personnes atteintes de surpoids et d’obésité en Grande-Bretagne incite les secouristes à embarquer une partie du matériel adapté même dans les ambulances «standards», augmentant considérablement les coûts globaux des services de secours.
Les ambulanciers risquent des blessures
La société One ambulance a investi environ 1,2 millions d'euros en trois ans pour mettre à niveau les deux tiers de sa flotte, forte de 180 véhicules. Et une de ses concurrentes a déboursé plus de 345 000 euros pour quatre ambulances «XXL». «Il en va de la sécurité de nos patients, tout comme de celle de nos équipes», commente un responsable de la compagnie West Midlands. «Il y a quelques années, le poids moyen des patients tournait autour des 80 kg. Aujourd’hui, il est probablement plus proche des 110 kg et il nous arrive régulièrement de devoir transporter des personnes pesant 190 kg ou plus.»
Même s’il varie un peu d’une région à l’autre, le phénomène touche tout le Royaume-Uni. Patron d’Ambulance service network, Jo Webber se montre résigné. Selon lui, il n’y a rien d’autre à faire que de s’adapter au fait que les Britanniques deviennent de plus en plus gros. «Nous avons tous dû investir de l’argent pour ce type d’équipements. Mais cela montre bien que les changements de style de vie ont un impact sur les coûts de la santé. Pas que sur les soins, mais aussi sur les infrastructures.»
Autre souci, pointé cette fois par l’association des ambulanciers professionnels, le risque de blessures accru pour les secouristes, s’ils ne disposent pas du matériel adéquat pour transporter les personnes très lourdes. «Tout ça est malheureux, conclut le Dr Frank Atherton, président de l’Association des directeurs de la Santé publique. Et nous devrions en priorité améliorer la prévention de l’obésité.»
AFP
Outre des civières deux fois plus larges ou des appareils permettant de soulever les patients les plus lourds, comme des coussins pneumatiques, l’équipement concerne également les véhicules, plus grands voire renforcés. Selon l’enquête de la BBC, une ambulance spécialement étudiée pour opérer ce type de transport coûte jusqu’à 90 000 livres sterling (près de 106 000 euros). Cependant, la hausse du nombre de personnes atteintes de surpoids et d’obésité en Grande-Bretagne incite les secouristes à embarquer une partie du matériel adapté même dans les ambulances «standards», augmentant considérablement les coûts globaux des services de secours.
Les ambulanciers risquent des blessures
La société One ambulance a investi environ 1,2 millions d'euros en trois ans pour mettre à niveau les deux tiers de sa flotte, forte de 180 véhicules. Et une de ses concurrentes a déboursé plus de 345 000 euros pour quatre ambulances «XXL». «Il en va de la sécurité de nos patients, tout comme de celle de nos équipes», commente un responsable de la compagnie West Midlands. «Il y a quelques années, le poids moyen des patients tournait autour des 80 kg. Aujourd’hui, il est probablement plus proche des 110 kg et il nous arrive régulièrement de devoir transporter des personnes pesant 190 kg ou plus.»
Même s’il varie un peu d’une région à l’autre, le phénomène touche tout le Royaume-Uni. Patron d’Ambulance service network, Jo Webber se montre résigné. Selon lui, il n’y a rien d’autre à faire que de s’adapter au fait que les Britanniques deviennent de plus en plus gros. «Nous avons tous dû investir de l’argent pour ce type d’équipements. Mais cela montre bien que les changements de style de vie ont un impact sur les coûts de la santé. Pas que sur les soins, mais aussi sur les infrastructures.»
Autre souci, pointé cette fois par l’association des ambulanciers professionnels, le risque de blessures accru pour les secouristes, s’ils ne disposent pas du matériel adéquat pour transporter les personnes très lourdes. «Tout ça est malheureux, conclut le Dr Frank Atherton, président de l’Association des directeurs de la Santé publique. Et nous devrions en priorité améliorer la prévention de l’obésité.»
AFP
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