Plutôt que vers ses fournisseurs traditionnels, notamment la France et la Russie, c’est vers l’Allemagne que l’Algérie semble se tourner désormais pour s’approvisionner en armement. L’Algérie négocie, nous apprend le journal El Khabar , l’acquisition de deux frégates Meko auprès du constructeur allemand Tysser Krupp Marine System. L’accord de principe aura été conclu lors de la visite du président Bouteflika en Allemagne.
Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir) -Finalement, entre le président Bouteflika et la chancelière allemande Merkel, il n’aurait pas été seulement question de réajustements diplomatiques et d’énergie solaire. Le projet Desertec, auquel le président Bouteflika a souscrit au grand dam des Français qui proposaient une version similaire à travers le projet Transgreen, aura, donc, à travers le lot de polémiques qu’il a suscité, distrait quelque peu les attentions sur les autres engagements du chef de l’Etat. Y compris, comme il vient d’être révélé, sur des marchés intéressant l’Armée nationale populaire. Après l’engagement du président Bouteflika, les négociations ont lieu, à en croire El Khabar, entre le constructeur allemand Tysser Krupp Marine System et les autorités algériennes pour la dotation de la marine nationale de deux frégates Meko 200, moins imposantes que les frégates proposées par les Italiens et les Français mais plus équipées que celles livrées auparavant aux Sud-africains. Ces deux frégates devront être livrées dans un délai de 39 mois, après la signature du contrat qui devra intervenir d’ici juin 2011. Indépendamment des termes du contrat, aujourd’hui en négociation, il est important de relever que c’est la première fois que les autorités algériennes, sous l’impulsion du chef de l’Etat, travaillent à conclure un marché d’armement avec les forces armées allemandes. Un marché qui, il y a lieu de le relever, intervient au moment où l’Algérie avait lancé un appel d’offres international pour l’acquisition de quatre frégates. Un appel auquel ont souscrit à la fois les Français, les Italiens, les Britanniques et les Allemands. L’engagement avec les Allemands, qui peut apparaître comme un marché supplémentaire, ne remet pas en cause cet appel d’offres international. D’autant que le contrat en négociations avec les Allemands, qui ne dépasse pas les 400 millions d’euros, ne se conforme pas au cahier des charges joint à l’appel d’offres international. Le prix d’une frégate Meko 200 d’une capacité de 3 500 tonnes sans équipements adaptés n’excède pas les 150 millions d’euros. Ceci alors que l’acquisition de 4 frégates, deux montées en Algérie et deux dans les ateliers du fournisseur, la mise en place d’une base logistique ainsi que d’un atelier maritime à Mers El Kebir reviendraient à environ à 4 milliards de dollars, au bas mot.
S. A. I.
Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir) -Finalement, entre le président Bouteflika et la chancelière allemande Merkel, il n’aurait pas été seulement question de réajustements diplomatiques et d’énergie solaire. Le projet Desertec, auquel le président Bouteflika a souscrit au grand dam des Français qui proposaient une version similaire à travers le projet Transgreen, aura, donc, à travers le lot de polémiques qu’il a suscité, distrait quelque peu les attentions sur les autres engagements du chef de l’Etat. Y compris, comme il vient d’être révélé, sur des marchés intéressant l’Armée nationale populaire. Après l’engagement du président Bouteflika, les négociations ont lieu, à en croire El Khabar, entre le constructeur allemand Tysser Krupp Marine System et les autorités algériennes pour la dotation de la marine nationale de deux frégates Meko 200, moins imposantes que les frégates proposées par les Italiens et les Français mais plus équipées que celles livrées auparavant aux Sud-africains. Ces deux frégates devront être livrées dans un délai de 39 mois, après la signature du contrat qui devra intervenir d’ici juin 2011. Indépendamment des termes du contrat, aujourd’hui en négociation, il est important de relever que c’est la première fois que les autorités algériennes, sous l’impulsion du chef de l’Etat, travaillent à conclure un marché d’armement avec les forces armées allemandes. Un marché qui, il y a lieu de le relever, intervient au moment où l’Algérie avait lancé un appel d’offres international pour l’acquisition de quatre frégates. Un appel auquel ont souscrit à la fois les Français, les Italiens, les Britanniques et les Allemands. L’engagement avec les Allemands, qui peut apparaître comme un marché supplémentaire, ne remet pas en cause cet appel d’offres international. D’autant que le contrat en négociations avec les Allemands, qui ne dépasse pas les 400 millions d’euros, ne se conforme pas au cahier des charges joint à l’appel d’offres international. Le prix d’une frégate Meko 200 d’une capacité de 3 500 tonnes sans équipements adaptés n’excède pas les 150 millions d’euros. Ceci alors que l’acquisition de 4 frégates, deux montées en Algérie et deux dans les ateliers du fournisseur, la mise en place d’une base logistique ainsi que d’un atelier maritime à Mers El Kebir reviendraient à environ à 4 milliards de dollars, au bas mot.
S. A. I.
Commentaire