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Dynamo, dynamique, dynamite.
Chawki Amari, El Watan
Presque chaque jour, un nouveau groupe, organisation ou mouvement se crée sur les réseaux internet ou dans le réel, signe d’un dynamisme nouveau. Pour ne citer que quelques noms, Action pour le changement, Algérie Pacifique, Mouvement algérien pour la liberté et le changement, Pouvoir algérien dégage, Jazaïr Houria ou la dernière alliance de Benbitour, ces mouvements spontanés ont pour la plupart le même objectif : se rassembler pour changer le système et dépoussiérer ce vieux musée national qui tient lieu d’élite politique.
Mais l’Algérie étant hélas ainsi faite, le régime et ses nombreux bureaux de sécurité vont s’atteler à tout détruire, groupes et actions, pour éviter l’émergence de leaders ou de groupes non domesticables et briser ce dynamisme qui, évidemment, peut se retourner contre lui. Si, à terme, ne resteront que les groupes les plus solides, il faut réaliser que la plus grande peur du régime est dans la jonction entre les différents groupes, entre la classe politique et la jeunesse militante, entre les émeutiers potentiels et les activistes d’expérience. Va-t-elle s’opérer et que va-t-il se passer ? Aujourd’hui, le monde arabe est arrivé à un degré incroyable d’incalculabilité, comme un phénomène météorologique puissant aux paramètres complexes dont la prévision est impossible, même avec les modèles mathématiques et les ordinateurs les plus puissants.
L’histoire s’affole et personne, de la base militante aux laboratoires d’analyse, ne peut prévoir ce qui va se passer demain ou dans un mois, en Algérie ou au Yémen. Il y a bien un ministère de la prospective, gracieusement offert par le président Bouteflika à son ami et enfant du même village, Abdelhamid Temmar. Qu’a-t-il prévu ? Les résultats ne sont pas encore tombés, mais selon quelques indiscrétions, deux scénarii sont actuellement à l’étude : soit il rentre chez lui, soit on rentre chez lui.
Presque chaque jour, un nouveau groupe, organisation ou mouvement se crée sur les réseaux internet ou dans le réel, signe d’un dynamisme nouveau. Pour ne citer que quelques noms, Action pour le changement, Algérie Pacifique, Mouvement algérien pour la liberté et le changement, Pouvoir algérien dégage, Jazaïr Houria ou la dernière alliance de Benbitour, ces mouvements spontanés ont pour la plupart le même objectif : se rassembler pour changer le système et dépoussiérer ce vieux musée national qui tient lieu d’élite politique.
Mais l’Algérie étant hélas ainsi faite, le régime et ses nombreux bureaux de sécurité vont s’atteler à tout détruire, groupes et actions, pour éviter l’émergence de leaders ou de groupes non domesticables et briser ce dynamisme qui, évidemment, peut se retourner contre lui. Si, à terme, ne resteront que les groupes les plus solides, il faut réaliser que la plus grande peur du régime est dans la jonction entre les différents groupes, entre la classe politique et la jeunesse militante, entre les émeutiers potentiels et les activistes d’expérience. Va-t-elle s’opérer et que va-t-il se passer ? Aujourd’hui, le monde arabe est arrivé à un degré incroyable d’incalculabilité, comme un phénomène météorologique puissant aux paramètres complexes dont la prévision est impossible, même avec les modèles mathématiques et les ordinateurs les plus puissants.
L’histoire s’affole et personne, de la base militante aux laboratoires d’analyse, ne peut prévoir ce qui va se passer demain ou dans un mois, en Algérie ou au Yémen. Il y a bien un ministère de la prospective, gracieusement offert par le président Bouteflika à son ami et enfant du même village, Abdelhamid Temmar. Qu’a-t-il prévu ? Les résultats ne sont pas encore tombés, mais selon quelques indiscrétions, deux scénarii sont actuellement à l’étude : soit il rentre chez lui, soit on rentre chez lui.
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