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Solution pour une sortie de crise en Algérie

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    Point de vue : Solution pour une sortie de crise en Algérie
    Par Lahouari Addi
    Le 05.02.11 (El Watan)





    Les événements qui ont secoué la Tunisie et secouent aujourd’hui l’Egypte sont un tournant historique de l’évolution dans la région. Les deux prochains pays qui seront touchés seront l’Algérie et la Syrie. Ces événements expriment la colère des populations contre des dirigeants qui se sont écartés de la trajectoire historique des nationalismes issus des luttes de libération du XXe siècle. Les générations de militants des années 1940 et 1950 avaient pour objectif de créer des Etats respectés au niveau international, développés économiquement et évolués socialement. Les élites post-indépendance ont échoué et n’ont réalisé aucun de ces objectifs. Elles ont au contraire créé des régimes autoritaires coupés de la population et gangrenés par la corruption.

    La protestation violente qui a commencé en Tunisie et qui atteindra bientôt l’Algérie, a pour aspiration le rétablissement de la confiance des populations envers leurs Etats. Les Tunisiens, les Egyptiens, les Algériens… ne veulent plus avoir honte de leurs institutions, de leurs armées, de leurs polices…, détournées à ce jour de leur vocation à servir la nation. Les régimes des pays arabes ont perdu leur légitimité et la confiance des peuples. Ils n’ont pas les ressources pour évoluer et se transformer pour devenir des émanations de leurs sociétés.

    Le changement radical est inéluctable, avec une rupture totale avec des régimes qui ont gravement porté atteinte à l’orgueil de la nation, à la dignité des citoyens, à l’avenir des futures générations et au passé de la résistance à la colonisation.
    Du point de vue historique, les événements en Tunisie et en Egypte ont toujours eu des retombées en Algérie. Le renversement de la monarchie égyptienne par les Officiers libres en 1952 a encouragé les nationalistes algériens à préparer l’insurrection de 1954. Celle-ci a été précipitée par les soulèvements en Tunisie et au Maroc contre le protectorat français. Il faut rappeler que le mot «fellaga» vient de Tunisie. Ce terme était employé par les colons français pour désigner les fidaïne tunisiens qui frappaient les représentants de l’ordre colonial à la tête.

    La déferlante populaire qui a commencé en Tunisie est imminente à Alger, Oran, Constantine… Il faut la canaliser, l’accompagner pour atteindre ses objectifs : l’établissement d’un Etat de droit et d’un régime démocratique. Il est de la responsabilité des citoyens et des fonctionnaires de l’Etat d’éviter le bain de sang qui risque d’endeuiller des milliers de familles.
    La haine qu’ont les jeunes Algériens à l’endroit de la nomenklatura n’a pas son équivalent dans la région. L’Algérie a vécu des événements sanglants qui ont coûté la vie à 200 000 personnes dans les années 1990 et les cicatrices sont encore vives. L’Algérie est un pays riche, dont les richesses ont été dilapidées par des dirigeants cupides et véreux, au-dessus des lois de l’Etat (affaires Khalifa et Sonatrach, entre autres). La population en veut à Bouteflika et au DRS pour avoir mené le pays à la ruine et au désastre.
    Il n’y a cependant pas de fatalité et le bain de sang peut être évité. Il faut pour cela que le commandement militaire ne commette pas une seconde erreur historique et qu’il accepte le changement du régime en aidant la société à restaurer les institutions de l’Etat. Les mesures à prendre dans l’immédiat pour calmer la population sont les suivantes :

    - Destitution de Abdelaziz Bouteflika.
    - Radiation de l’ANP de Tewfik Médiène et de ses plus proches collaborateurs.
    - Dissolution de tous les services du DRS, à l’exception de ceux de l’espionnage et du contre-espionnage. Cette mesure est destinée à retirer l’armée des ministères, de la gendarmerie, de la police, de l’administration judiciaire et des médias.
    - Formation d’un gouvernement de transition présidé par Abdelhamid Mehri et composé de personnalités nouvelles qui n’ont eu aucun lien avec le régime. Sa mission principale est de gérer les affaires courantes de l’Etat et de préparer des élections présidentielle et législatives dans un délai de trois à six mois.
    - Dissolution de l’Assemblée nationale et du Sénat avec obligation aux députés et sénateurs de reverser au Trésor leurs traitements depuis l’année 2008.
    - Retrait du soutien financier de l’Etat aux partis RND et FLN.
    Le gouvernement de transition aura une autorité politique sur le commandement militaire, qui l’aidera à réaliser sa tâche de maintien de l’ordre et de protection des biens et des vies des personnes. Il invitera l’ensemble des citoyens à s’organiser en associations ou partis politiques pour apporter leur contribution à la mise en œuvre de la démocratie et de l’Etat de droit. A cet effet, aucune sensibilité politique ne sera exclue des institutions sous les conditions suivantes :
    - Reconnaître le monopole de la violence à l’Etat qui l’exerce dans le cadre de la loi.
    - S’engager à respecter la liberté d’expression et la liberté de la presse dans le respect de l’honneur de tout citoyen.
    - Reconnaître l’égalité juridique entre les hommes et les femmes.
    - Accepter le système électoral à la proportionnelle.
    - S’engager à accepter le verdict des urnes, quel que soit le résultat.
    L’Etat de droit de la démocratie appartiennent aux perspectives historiques de l’Algérie. Il serait vain de vouloir s’y opposer. Il vaut mieux accompagner ces évolutions sans violence comme l’ont fait les ex-pays socialistes de l’Europe de l’Est. La responsabilité des hauts fonctionnaires, en particulier les officiers supérieurs de l’armée, est grande. Ils sont appelés à être à la hauteur des défis de l’histoire.
    Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

  • #2
    - Destitution de Abdelaziz Bouteflika.
    - Radiation de l’ANP de Tewfik Médiène et de ses plus proches collaborateurs.
    - Dissolution de tous les services du DRS, à l’exception de ceux de l’espionnage et du contre-espionnage. Cette mesure est destinée à retirer l’armée des ministères, de la gendarmerie, de la police, de l’administration judiciaire et des médias.
    Je suis d'accord!


    - Formation d’un gouvernement de transition présidé par Abdelhamid Mehri et composé de personnalités nouvelles qui n’ont eu aucun lien avec le régime. Sa mission principale est de gérer les affaires courantes de l’Etat et de préparer des élections présidentielle et législatives dans un délai de trois à six mois.
    Pas d'accord, car Abdelhaamid Mehri a aujourd'hui 85 ans! Il n'est pas en mesure d'assurer un tel poste.
    On peut mettre Benbitour par exemple, surveillé par des personnalités historiques à l'image de Mehri et Ait ahmed.


    - Dissolution de l’Assemblée nationale et du Sénat avec obligation aux députés et sénateurs de reverser au Trésor leurs traitements depuis l’année 2008.
    - Retrait du soutien financier de l’Etat aux partis RND et FLN.
    Le gouvernement de transition aura une autorité politique sur le commandement militaire, qui l’aidera à réaliser sa tâche de maintien de l’ordre et de protection des biens et des vies des personnes. Il invitera l’ensemble des citoyens à s’organiser en associations ou partis politiques pour apporter leur contribution à la mise en œuvre de la démocratie et de l’Etat de droit. A cet effet, aucune sensibilité politique ne sera exclue des institutions sous les conditions suivantes :
    - Reconnaître le monopole de la violence à l’Etat qui l’exerce dans le cadre de la loi.
    - S’engager à respecter la liberté d’expression et la liberté de la presse dans le respect de l’honneur de tout citoyen.
    - Reconnaître l’égalité juridique entre les hommes et les femmes.
    - Accepter le système électoral à la proportionnelle.
    - S’engager à accepter le verdict des urnes, quel que soit le résultat.
    Je suis d'accord!
    "If you can't say anything nice, don't say anything at all."

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    • #3
      Larouari Addi
      Et quand c'est les barbus qui leur indiquent ce qu'il faut crier ou ce qu'il faut faire? A l'instar de tes mentors Madani et belhadj?
      Un "sociologue" installé en France , le chouchou des medias français et marocains si prompt à crier au "qui tue qui" et à dénigrer l'armée algérienne en lui imputant tous les crimes imaginaires. Invité d'honneur des medias marocains et français pour qui tout tout ce qui pourrait nuire à l'Algérie est le bienvenu..


      Les mesures à prendre dans l’immédiat pour calmer la population sont les suivantes :

      - Destitution de Abdelaziz Bouteflika.
      - Radiation de l’ANP de Tewfik Médiène et de ses plus proches collaborateurs.
      - Dissolution de tous les services du DRS
      Il est de la responsabilité des citoyens et des fonctionnaires de l’Etat d’éviter le bain de sang qui risque d’endeuiller des milliers de familles.
      Soit ce Houari Chkoupi ne connait pas bien l'Algérie soit il nous prend pour des imbéciles !!! et il veut que cela se passe dans le calme !!!!

      L’Algérie a vécu des événements sanglants qui ont coûté la vie à 200 000 personnes dans les années 1990 et les cicatrices sont encore vives
      C'est pour cela qu'on ne veut plus entendre parler des pyromanes dans ton genre !!!
      Dernière modification par Allane, 07 février 2011, 11h04.

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      • #4
        @Cristobal : Bravo, je suis d'accord avec toi.
        «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

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        • #5
          Envoyé par Allane
          Un "sociologue" installé en France , le chouchou des medias français et marocains si prompt à crier au "qui tue qui"
          Et alors, où est le problème ?

          Donc, si je comprends ce raisonnement, pour qu'un Algérien puisse maintenant donner un point de vue, il doit être un ignare résidant obligatoirement en Algérie, soutenant les thèses du régime et fréquentant exclusivement l'ENTV (pour peu que cette boîte noire daigne lui ouvrir ses portes, bien entendu) ?

          Yakhi 3djeb !
          Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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          • #6
            il a faux parce la revolte a commence plutot en albanie et en yougoslavie

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            • #7
              Destitution de Abdelaziz Bouteflika.
              - Radiation de l’ANP de Tewfik Médiène et de ses plus proches collaborateurs.
              - Dissolution de tous les services du DRS, à l’exception de ceux de l’espionnage et du contre-espionnage. Cette mesure est destinée à retirer l’armée des ministères, de la gendarmerie, de la police, de l’administration judiciaire et des médias.

              - Formation d’un gouvernement de transition présidé par Abdelhamid Mehri et composé de personnalités nouvelles qui n’ont eu aucun lien avec le régime. Sa mission principale est de gérer les affaires courantes de l’Etat et de préparer des élections présidentielle et législatives dans un délai de trois à six mois.


              faite ceci ,et crois moi on n'est reparti pour 50 ans de massacre collectives ,après tes analyses il ne resteras que toi a diriger le pays ,peut_ être es cela que tu cherche

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              • #8
                Solution pour une sortie de crise en Algérie?

                La solution est la mise en place d'une enquête sur tous les massacres commis par l'armée et par les groupes terroristes depuis la suspension des élections ainsi que la mise en place d'un tribunal pour juger les coupables.

                L'Algérie ne peux pas vivre avec ce poids et ce sentiment d'injustice. Il faut que les coupables des 2 camps payent et rendent aujourd'hui des comptes.

                On s'en fou que Bouteflika reste ou parte. Par contre je suis pas contre un bon coup de balai dans le DRS.

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                • #9
                  Trés fort pour celui qui accuse ANP, qui a souver l'Algérie d'un régime de KABOUL
                  J'aime pas le terme d'ANP (l'ANP a peut être encore le droit au respect) je préfère celui des services spéciaux SS.

                  Je ne sais pas si les SS ont sauvé l'Algérie d'un régime de Kaboul (vous commencez à être lourd avec cette argument), mais ce dont je suis sûr c'est qu'ils ont sauvé les intérêts des généraux milliardaires...mais des algériens se jettent toujours à la mer pour fuir ce pays.
                  Dernière modification par Abdelhafiz, 07 février 2011, 18h23.

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