Selon le directeur de la Deutsche Bank, embaucher des femmes servirait à faire "joli" et à rendre plus "colorée" la direction de sa banque. Sa conception du rôle de la femme choque alors que la parité homme-femme est un sujet d'actualité outre-Rhin.
Le patron d'une banque allemande veut engager des femmes "pour faire joli"
Pour Josef Ackermann, le patron de la Deutsche bank, engager des femmes à des postes importants servirait à faire "joli" et à "colorer". En Allemagne, où le débat actuel consiste à déterminer s'il faut imposer des quotas pour les postes de direction aux femmes, cette attitude fait forcément polémique.
Josef Ackermann soutient la nécessité d'avoir des femmes dans la direction de sa banque. Il a avoué au journal Handelsblatt qu'il espérait "qu'un jour ou l'autre, (la direction) sera plus jolie et plus colorée". Cette déclaration a mis le feu au poudre, car le dirigeant résume ainsi l'apport des femmes comme étant uniquement d'un ordre esthétique.
Pour Ilse Aigner, la ministre conservatrice des consommateurs, qui lui a répondu dans ce même journal, "ceux qui aiment ce qui fait joli et coloré n'ont qu'à aller se promener dans un champ de fleurs ou au musée". Autrement dit, un tel discours sur le rôle de la femme dans le monde du travail ne pourrait être accepté, faisant ainsi de la femme un simple outil de décoration.
La Deutsche Bank compte 16,1% de femmes aux postes de direction, un chiffre qui est loin de respecter la parité. Selon le chef de la banque, les femmes pourront accéder à ces postes en usant uniquement de leur talents, et non à l'aide de quotas. Il s'oppose donc à ce système pour augmenter le nombre de femmes dans la direction de la banque.
Le patron d'une banque allemande veut engager des femmes "pour faire joli"
Pour Josef Ackermann, le patron de la Deutsche bank, engager des femmes à des postes importants servirait à faire "joli" et à "colorer". En Allemagne, où le débat actuel consiste à déterminer s'il faut imposer des quotas pour les postes de direction aux femmes, cette attitude fait forcément polémique.
Josef Ackermann soutient la nécessité d'avoir des femmes dans la direction de sa banque. Il a avoué au journal Handelsblatt qu'il espérait "qu'un jour ou l'autre, (la direction) sera plus jolie et plus colorée". Cette déclaration a mis le feu au poudre, car le dirigeant résume ainsi l'apport des femmes comme étant uniquement d'un ordre esthétique.
Pour Ilse Aigner, la ministre conservatrice des consommateurs, qui lui a répondu dans ce même journal, "ceux qui aiment ce qui fait joli et coloré n'ont qu'à aller se promener dans un champ de fleurs ou au musée". Autrement dit, un tel discours sur le rôle de la femme dans le monde du travail ne pourrait être accepté, faisant ainsi de la femme un simple outil de décoration.
La Deutsche Bank compte 16,1% de femmes aux postes de direction, un chiffre qui est loin de respecter la parité. Selon le chef de la banque, les femmes pourront accéder à ces postes en usant uniquement de leur talents, et non à l'aide de quotas. Il s'oppose donc à ce système pour augmenter le nombre de femmes dans la direction de la banque.
Commentaire