Tentatives de manipulation du mouvement de protestation populaire, liens douteux avec le pouvoir...depuis quelques jours, les accusations se multiplient à l’encontre du RCD et de son président Said Sadi. Elles émanent de l’opposition, d’ONG ou d’anciens cadres du parti. C’est un cas presque inédit en Algérie. Aucune autre formation politique de l’opposition ne suscite autant de critiques de la part des autres partis de l’opposition.
« Nous n’avons pas de problème avec le RCD. Notre problème est avec les Baltagia (ndlr : en Egypte, les repris de justice et les voyous utilisés par le pouvoir contre les manifestants) », a expliqué, mardi 8 février, Karim Tabbou, premier secrétaire du FFS dans un entretien au journal El Khabar (lire). Le responsable du FFS a expliqué qu’il parlait de militants et de députés de ce parti qui continuent de porter les armes notamment en Kabylie. Selon lui, le FFS ne pourrait pas travailler avec eux tant qu’ils n’auront pas déposé les armes.
Mardi, le député Djamel Ferdjallah, et ancien cadre du RCD, accusait dans une déclaration, son ancien chef de mensonge et de manipulation. Il a accusé également son ancien parti d’avoir entretenu des relations avec le RCD tunisien du président Ben Ali et de chercher aujourd’hui à récupérer le mouvement de protestation en Algérie. « Plus misérable encore est cette propension du RCD à tirer la couverture à soi, en essayant de récupérer les sacrifices des jeunes et parasiter ce formidable élan citoyen porteur d’un véritable changement. Des partis et associations à fort ancrage populaire et à la crédibilité avérée, n’ont ’ils pas claqué la porte de la CNCD, à cause justement des tentations hégémoniques de ce parti », a ajouté M. Ferdjallah.
Le député de Bejaia n’épargne pas le président du RCD, Saïd Sadi. Sans le citer, il accuse : « Djamel Ferdjallah n’habite pas au milieu de la nomenklatura et ne roule pas en voiture blindée escortée par des hommes de la DGSN au son et à la lumière des gyrophares, car tout le monde sait que ces privilèges ne sont réservés qu’aux fideles collaborateurs du régime ». Avant d’évoquer les révélations de WikiLeaks sur les liens entre le docteur Sadi et le patron DRS. Des révélations qui laissent planer le doute sur les capacités du parti à mener une véritable opposition au pouvoir.
Les critiques à l’encontre du RCD n’émanent pas seulement de partis et de personnalités politiques. Le 5 février, la section algérienne d’Amnesty international a accusé une responsable du RCD d’avoir pris la parole au nom de l’ONG alors qu’elle n’était pas déléguée pour le faire.
Face à ces accusations, le RCD, qui réagit habituellement avec virulence aux critiques, garde le silence.
TSA
« Nous n’avons pas de problème avec le RCD. Notre problème est avec les Baltagia (ndlr : en Egypte, les repris de justice et les voyous utilisés par le pouvoir contre les manifestants) », a expliqué, mardi 8 février, Karim Tabbou, premier secrétaire du FFS dans un entretien au journal El Khabar (lire). Le responsable du FFS a expliqué qu’il parlait de militants et de députés de ce parti qui continuent de porter les armes notamment en Kabylie. Selon lui, le FFS ne pourrait pas travailler avec eux tant qu’ils n’auront pas déposé les armes.
Mardi, le député Djamel Ferdjallah, et ancien cadre du RCD, accusait dans une déclaration, son ancien chef de mensonge et de manipulation. Il a accusé également son ancien parti d’avoir entretenu des relations avec le RCD tunisien du président Ben Ali et de chercher aujourd’hui à récupérer le mouvement de protestation en Algérie. « Plus misérable encore est cette propension du RCD à tirer la couverture à soi, en essayant de récupérer les sacrifices des jeunes et parasiter ce formidable élan citoyen porteur d’un véritable changement. Des partis et associations à fort ancrage populaire et à la crédibilité avérée, n’ont ’ils pas claqué la porte de la CNCD, à cause justement des tentations hégémoniques de ce parti », a ajouté M. Ferdjallah.
Le député de Bejaia n’épargne pas le président du RCD, Saïd Sadi. Sans le citer, il accuse : « Djamel Ferdjallah n’habite pas au milieu de la nomenklatura et ne roule pas en voiture blindée escortée par des hommes de la DGSN au son et à la lumière des gyrophares, car tout le monde sait que ces privilèges ne sont réservés qu’aux fideles collaborateurs du régime ». Avant d’évoquer les révélations de WikiLeaks sur les liens entre le docteur Sadi et le patron DRS. Des révélations qui laissent planer le doute sur les capacités du parti à mener une véritable opposition au pouvoir.
Les critiques à l’encontre du RCD n’émanent pas seulement de partis et de personnalités politiques. Le 5 février, la section algérienne d’Amnesty international a accusé une responsable du RCD d’avoir pris la parole au nom de l’ONG alors qu’elle n’était pas déléguée pour le faire.
Face à ces accusations, le RCD, qui réagit habituellement avec virulence aux critiques, garde le silence.
TSA