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Agriculture : Un bilan 2010 globalement satisfaisant
Selon le dernier rapport du ministère de l’Agriculture et du développement rural, une grande majorité des wilayas du pays ont atteint leurs objectifs de production durant l’année 2010, tous produits confondus. Depuis la mise en œuvre, par le ministère de l’Agriculture, des contrats de performances avec les wilayas, les résultats sont de plus en plus encourageants. En effet, selon un document fourni par le ministère, la quasi-totalité des productions agricoles sont en hausse par rapports aux années précédentes, mais également par rapports aux objectifs que les différents protagonistes du secteur se sont assignés. C’est, par exemple, le cas des céréales pour lesquels 25 wilayas sur les 48 ont eu des résultats de production supérieurs à leur objectif, Tiaret en tête. En 2010, l’Algérie a produit 46 millions de quintaux de céréales, soit 13% de plus que l’objectif de 40,5 millions de quintaux qu’elle s’était fixée. Idem, pour ce qui est de la pomme de terre. 32,9 millions de quintaux ont été produits en 2010, alors que l’objectif assigné aux wilayas n’était que de 25 millions de quintaux.
Un satisfecit, un sermon
Et ainsi de suite pour ce qui est du lait (31% de collecte de plus qu’en 2009), des viandes rouges (+9% sur les objectifs fixés), des viandes blanches (+2%), de la tomate, comme rapporté dans une précédente édition (+48%), des agrumes et des olives. Seule la production de datte a connu une baisse de plus de 53.000 quintaux par rapports aux objectifs prévus. En d’autres termes, les contrats de performances ont du bon. Et les chiffres le prouvent. C’est, d’ailleurs, un ministre satisfait qui s’est adressé hier aux cadres de son département à l’occasion d’une réunion d’évaluation trimestrielle du secteur de l’agriculture, et du développement rural.
Pour autant, le satisfecit, n’exclut pas le pragmatisme. Il est vrai que la production est en hausse, le secteur créé de l’emploi (38.882) et les indicateurs sont au vert mais des lacunes persistent. Sur un ton sermonneur, M. Benaïssa a rappelé aux cadres de l’agriculture ses insuffisances qu’il appelle à dépasser.
107.000 dossiers déposés en une semaine à l’ONTA
Surtout que toutes leurs doléances ont été satisfaites en termes de moyens, d’instruments et de financements. «Vous n’avez plus aucun prétexte pour échouer» avait l’air de répéter à l’attention de ses cadres. C’est l’engouement actuellement autour des terres agricoles relevant du domaine privé de l’Etat. Selon les responsables du ministère, plus 100.000 dossiers ont été déposés au niveau de l’Office National des Terres Agricoles (ONTA) pour études. Ces derniers seront transférés dans les plus brefs délais, comme le prévoit la législation, au niveau des domaines pour accord, du moins pour les dossiers conformes. Par ailleurs, à l’ occasion d’une conférence de presse, en marge de la réunion d’évaluation qu’il a tenue hier, le ministre a abordé le sujet de la récolte céréalière à venir (2011), qui intéresse beaucoup les observateurs. Alors que les prix des céréales flambent sur les marchés internationaux, du fait des catastrophes naturelles qui sévissent en Australie et de la situation géopolitique qui bouleverse une partie du monde actuellement, les performances algériennes en termes de productions céréalière et leurs impacts sur la situation socio-économique, sont dans tous les esprits. S’il est trop tôt, de l’avis même du ministre, pour annoncer de quelconques objectifs de productions, la saison s’annonce pour autant « bonne ». La bonne pluviométrie de mois de décembre, l’actuelle pluviométrie que le ministre a qualifiée d’intéressante, et l’évolution sereine des étapes classiques de la campagne céréalière, telle que la phase de désherbage, augure d’une bonne récolte à venir, a indiqué M. Benaïssa, rassurant. Enfin, et au sujet de la spéculation sur l’orge, qui sévit en ce moment dans certaines zones agropastorales du pays, le ministre a rappelé que toutes les institutions concernées sont mobilisées pour lutter contre ce fléau qui ne devrait pas trop perdurer.
le financier
Un satisfecit, un sermon
Et ainsi de suite pour ce qui est du lait (31% de collecte de plus qu’en 2009), des viandes rouges (+9% sur les objectifs fixés), des viandes blanches (+2%), de la tomate, comme rapporté dans une précédente édition (+48%), des agrumes et des olives. Seule la production de datte a connu une baisse de plus de 53.000 quintaux par rapports aux objectifs prévus. En d’autres termes, les contrats de performances ont du bon. Et les chiffres le prouvent. C’est, d’ailleurs, un ministre satisfait qui s’est adressé hier aux cadres de son département à l’occasion d’une réunion d’évaluation trimestrielle du secteur de l’agriculture, et du développement rural.
Pour autant, le satisfecit, n’exclut pas le pragmatisme. Il est vrai que la production est en hausse, le secteur créé de l’emploi (38.882) et les indicateurs sont au vert mais des lacunes persistent. Sur un ton sermonneur, M. Benaïssa a rappelé aux cadres de l’agriculture ses insuffisances qu’il appelle à dépasser.
107.000 dossiers déposés en une semaine à l’ONTA
Surtout que toutes leurs doléances ont été satisfaites en termes de moyens, d’instruments et de financements. «Vous n’avez plus aucun prétexte pour échouer» avait l’air de répéter à l’attention de ses cadres. C’est l’engouement actuellement autour des terres agricoles relevant du domaine privé de l’Etat. Selon les responsables du ministère, plus 100.000 dossiers ont été déposés au niveau de l’Office National des Terres Agricoles (ONTA) pour études. Ces derniers seront transférés dans les plus brefs délais, comme le prévoit la législation, au niveau des domaines pour accord, du moins pour les dossiers conformes. Par ailleurs, à l’ occasion d’une conférence de presse, en marge de la réunion d’évaluation qu’il a tenue hier, le ministre a abordé le sujet de la récolte céréalière à venir (2011), qui intéresse beaucoup les observateurs. Alors que les prix des céréales flambent sur les marchés internationaux, du fait des catastrophes naturelles qui sévissent en Australie et de la situation géopolitique qui bouleverse une partie du monde actuellement, les performances algériennes en termes de productions céréalière et leurs impacts sur la situation socio-économique, sont dans tous les esprits. S’il est trop tôt, de l’avis même du ministre, pour annoncer de quelconques objectifs de productions, la saison s’annonce pour autant « bonne ». La bonne pluviométrie de mois de décembre, l’actuelle pluviométrie que le ministre a qualifiée d’intéressante, et l’évolution sereine des étapes classiques de la campagne céréalière, telle que la phase de désherbage, augure d’une bonne récolte à venir, a indiqué M. Benaïssa, rassurant. Enfin, et au sujet de la spéculation sur l’orge, qui sévit en ce moment dans certaines zones agropastorales du pays, le ministre a rappelé que toutes les institutions concernées sont mobilisées pour lutter contre ce fléau qui ne devrait pas trop perdurer.
le financier