On se souvient de la crise diplomatique algéro‑égyptienne qui a éclaté après les violences qui ont eu lieu en novembre 2009 autour du match de qualification pour le dernier mondial de football entre les équipes des deux pays. Les tensions entre l'Algérie et l'Égypte sont montées au plus haut niveau et ont largement dépassé le strict cadre du football. Elles ont débouché sur une véritable crise diplomatique entre les deux pays. *
Pour les Égyptiens, l'Algérie n'a pas montré sa bonne volonté pour accélérer une réconciliation. C'est ce qui ressort d'une note de l'ambassade américaine au Caire, révélée par le site WikiLeaks fin janvier. Le câble rapporte un entretien entre le conseiller du ministre égyptien des affaires étrangères Mahmoud Affifi et un diplomate américain. Dans cet entretien, qui date du 10 février 2010, le conseiller égyptien accuse même Saïd Bouteflika d'avoir*«*mené la crise*»,*contrairement au président de la République et à Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, qui, selon lui,*«*ont fait preuve de prudence dans leurs déclarations*».
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A l'époque du câble, soit en plein cœur de la crise, Mahmoud Affifi affirme ainsi que*«*les Algériens continuent de contrarier Le Caire*»*et ce malgré les «*efforts égyptiens*». Les Algériens ont par exemple refusé d'indemniser les entreprises égyptiennes qui ont subi des destructions de la part de supporters algériens. Des dégâts évalués à 60 millions de dollars et qui ont touché 14 entreprises égyptiennes installées en Algérie, selon le diplomate égyptien. Ou encore, il reproche aux Algériens d'avoir exigé des mesures de sécurité*«*superflues*»*pour leurs équipes nationales lors du championnat africain de handball qui se déroulait au Caire au moment où il rencontrait le diplomate américain.
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Le responsable égyptien dénonce aussi l'attitude des médias algériens qui ont concentré leurs attaques sur la politique égyptienne à l'égard d'Israël et sur la question de la succession de Moubarak. Une situation d'autant plus surprenante pour lui que*«*les médias égyptiens ont favorablement répondu à la consigne du gouvernement égyptien d'arrêter leurs attaques contre l'Algérie au début du mois de décembre*».
TSA
Pour les Égyptiens, l'Algérie n'a pas montré sa bonne volonté pour accélérer une réconciliation. C'est ce qui ressort d'une note de l'ambassade américaine au Caire, révélée par le site WikiLeaks fin janvier. Le câble rapporte un entretien entre le conseiller du ministre égyptien des affaires étrangères Mahmoud Affifi et un diplomate américain. Dans cet entretien, qui date du 10 février 2010, le conseiller égyptien accuse même Saïd Bouteflika d'avoir*«*mené la crise*»,*contrairement au président de la République et à Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, qui, selon lui,*«*ont fait preuve de prudence dans leurs déclarations*».
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A l'époque du câble, soit en plein cœur de la crise, Mahmoud Affifi affirme ainsi que*«*les Algériens continuent de contrarier Le Caire*»*et ce malgré les «*efforts égyptiens*». Les Algériens ont par exemple refusé d'indemniser les entreprises égyptiennes qui ont subi des destructions de la part de supporters algériens. Des dégâts évalués à 60 millions de dollars et qui ont touché 14 entreprises égyptiennes installées en Algérie, selon le diplomate égyptien. Ou encore, il reproche aux Algériens d'avoir exigé des mesures de sécurité*«*superflues*»*pour leurs équipes nationales lors du championnat africain de handball qui se déroulait au Caire au moment où il rencontrait le diplomate américain.
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Le responsable égyptien dénonce aussi l'attitude des médias algériens qui ont concentré leurs attaques sur la politique égyptienne à l'égard d'Israël et sur la question de la succession de Moubarak. Une situation d'autant plus surprenante pour lui que*«*les médias égyptiens ont favorablement répondu à la consigne du gouvernement égyptien d'arrêter leurs attaques contre l'Algérie au début du mois de décembre*».
TSA
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