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Fini le farniente

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  • Fini le farniente

    Fini le farniente
    La décision du président Bouteflika de lever l'état d'urgence, si elle n'apportera pas beaucoup de changements au quotidien du contribuable de chez nous, elle apparait néanmoins comme pouvant être le début de la nécessaire rupture avec la période qu'on qualifie officiellement de "tragédie nationale". Cette mesure et d'autres laissent suggérer que le pouvoir trouve plus avantageux d'accompagner le vent de liberté qui cible les espaces arabes que de l'affronter.

    Dans cette conjoncture, les autorités se disent certainement qu'il vaut peut-être mieux se mettre dans le rôle du roseau plutôt que de se retrouver dans celui, suicidaire, du chêne. L'Algérie qui n'est ni la Tunisie ni l'Egypte se trouve engagée dans un programme de développement des plus ambitieux et, rendons-en grâce à Dieu, se repose sur un matelas financier des plus moelleux, prêt à repousser toutes les injonctions du FMI. En ces moments, l'opposition bouge et le gouvernement bouge davantage, mais c'est elle qui captive le moins. Par la force des choses, elle a fini par perdre de sa crédibilité et n'a presque plus rien à offrir ou à proposer aux masses, en dehors de soutenir ses ambitions propres. Contrairement aux officiels, chargés de dépenser 286 milliards de dollars pour le bien vivre des Algériens.

    La démocratie ? Si des formations politiques ont pu un jour captiver les masses, c'est parce qu'elles se sont mises à leur niveau, qu'elles étaient à leur écoute et quelles réglaient autant que peut se faire leurs problèmes aux gens. En Algérie, il est malheureux de constater que de nos jours de tels partis n'existent plus. Le militantisme de proximité fait désormais partie de la légende ! Les choses vont-elles rester en l'état dans la RADP, alors qu'elle est prise dans une zone de turbulences qui imposera fatalement son lot de changements ? Impossible, pourrions-nous dire. Après l'annonce des mesures présidentielles, la scène politique bouge de nouveau.

    L'opposition essaie de s'accrocher et retombe dans son péché mignon : faire marcher les gens. Elle ne semble pas avoir pris conscience que dorénavant il va lui falloir retrousser les manches et bosser dur pour prétendre à une place au soleil. Il ne faut pas être grand clerc pour prévoir, sans l'ombre d'un doute, qu'à ce rythme la carte politique de l'Algérie changera inévitablement. M. Z. mohamed JEUNE INDEPENDANT

  • #2
    L'Algérie qui n'est ni la Tunisie ni l'Egypte se trouve engagée dans un programme de développement des plus ambitieux et, rendons-en grâce à Dieu, se repose sur un matelas financier des plus moelleux, prêt à repousser toutes les injonctions du FMI.
    Il y a des moments comme ça où on sent l'envie de faire sonner le réveil, mais priver quelqu'un de ses rêves est un crime !

    En ces moments, l'opposition bouge et le gouvernement bouge davantage, mais c'est elle qui captive le moins. Par la force des choses, elle a fini par perdre de sa crédibilité et n'a presque plus rien à offrir ou à proposer aux masses,
    Ah parce que le gouvernement est crédible ?!! En Algérie, les gens disent "merci les Tunisiens, merci les Egyptiens, le pouvoir semble nous prendre enfin pour des être humains", même si on a du mal à se détacher de son réalisme habituel.


    La démocratie ? Si des formations politiques ont pu un jour captiver les masses, c'est parce qu'elles se sont mises à leur niveau, qu'elles étaient à leur écoute et quelles réglaient autant que peut se faire leurs problèmes aux gens.
    Là j'ai carrément l'impression de lire quelqu'un qui ne sait pas situer l'Algérie sur la carte du Maghreb !!!

    L'opposition essaie de s'accrocher et retombe dans son péché mignon : faire marcher les gens. Elle ne semble pas avoir pris conscience que dorénavant il va lui falloir retrousser les manches et bosser dur pour prétendre à une place au soleil.
    Hé oui, faut jamais perdre de vue ses convictions. En Algérie, le pouvoir n'est pas vu comme une responsabilité, mais plutôt comme une "place au soleil", ou plutôt "sous le soleil".

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    • #3
      La décision du président Bouteflika de lever l'état d'urgence
      On ne peut parler de levée d'état d'urgence, tant qu'Alger ne sera pas concernée

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