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Sarkozy oblige les ministres à passer leurs congés en France

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    Pour mettre fin aux polémiques, le chef de l'Etat a également précisé que les membres du gouvernement devraient demander l'autorisation au premier ministre, en cas d'invitation à l'étranger. Un projet de loi sur les conflits d'intérêt est prévu dans «les prochaines semaines».

    À la veille de son émission face aux Français, sur TF1, Nicolas Sarkozy tente d'éteindre la polémique. Le chef de l'Etat impose désormais à ses ministres de privilégier la France pour passer leurs vacances. Dans une brève déclaration en conseil des ministres diffusée par la présidence de la République, il a également demandé que toute invitation à l'étranger d'un membre du gouvernement français soit autorisée par le premier ministre. Ces autorisations seront données «en accord avec la cellule diplomatique de la présidence de la République pour examiner leur compatibilité avec la politique étrangère de la France», a précisé Nicolas Sarkozy.

    Pour achever d'être convaincant, François Fillon a à son tour fait une communication sur la «prévention des conflits d'intérêt» devant le conseil des ministres. Le porte-parole du gouvernement, François Baroin, a ensuite annoncé qu'un projet de loi sur ce sujet verrait le jour «dans les toutes prochaines semaines».
    Après la polémique sur les vacances tunisiennes de Michèle Alliot-Marie, c'est le premier ministre lui-même qui a été, à son tour, montré du doigt pour avoir utilisé un avion du gouvernement égyptien et avoir été hébergé aux frais du régime de Hosni Moubarak pendant ses vacances de Noël en Égypte.

    «Tirer les conséquences»

    Rien d'illégal dans tout cela. Mais une accumulation qui choque après d'autres scandales de conflit d'intérêt ou d'usage abusif des deniers publics ayant touché ces derniers mois des ministres du président, qui avait promis lors de sa campagne en 2007 une «République irréprochable». Il y a huit mois en effet, il avait déjà effectué un premier rappel à l'ordre à ses ministres au moment des polémiques sur Alain Joyandet et Christian Blanc, mis en cause pour avoir utilisé les deniers de l'Etat à des fins privées. Des controverses qui avaient mené à leur départ du gouvernement début juillet.
    Apparemment conscient que cette nouvelle affaire risque encore de le plomber dans les sondages, Nicolas Sarkozy a dû mettre les points sur les i. «Ce n'est qu'en étant irréprochables que les personnes qui exercent de hautes responsabilités renforceront la confiance des citoyens dans les institutions de l'Etat. Cette confiance est indispensable», a-t-il dit à un moins d'un an et demi de la présidentielle.
    «Étant donné la grande sensibilité de l'opinion sur ces sujets, il faut en tirer les conséquences», avait confié mardi l'un des très proches collaborateurs du chef de l'État.

    le figaro
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