Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Bras de fer et risque de débordements

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Bras de fer et risque de débordements

    Bras de fer et risque de débordements

    Dans cette coordination, créée récemment à l’initiative de plusieurs partis politiques et syndicats, l’heure est à la grande mobilisation.
    Après le refus, le bras de fer. La Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) a décidé de maintenir sa marche de protestation, annoncée à Alger pour le 12 février. Bien que le ministère de l’Intérieur ait refusé de l’autoriser, conformément aux textes juridiques en vigueur, la CNCD veut braver l’interdit. Dans cette coordination, créée récemment à l’initiative de plusieurs partis politiques et syndicats, l’heure est à la grande mobilisation. La CNCD affûte ses armes et les préparatifs s’accélèrent. Les détails techniques et les différentes stratégies que la CNCD compte adopter, ont été abordés hier lors d’une réunion tenue à la Maison des syndicats à Alger. Dès la lecture du communiqué de la wilaya d’Alger par le représentant de la Laddh, Khalil Moumen, les initiateurs de cette marche ont tenu à commenter la décision de cette instance qui a interdit cette manifestation.
    La plupart d’entre eux se disent «pas étonnés» de la décision des autorités. «On n’est pas surpris par cette décision», s’accordent-ils à dire.



    «L’interdiction de la marche par les autorités ne nous fait pas peur», dira le représentant du Snapap. «J’ai été au départ con-tre une demande d’autorisation», lance, pour sa part, le représentant des spoliés de Khalifa Banque.
    «Nous allons marcher avec ou sans autorisation», clame de son côté le porte-parole du CLA et modérateur des débats, Idir Achour. «Nous refusons la décision de la wilaya d’Alger», lance encore, Mohammed Badaoui, syndicaliste et membre militant de l’association des libertés syndicales (ALS). «Si un jour les Algérois veulent marcher, dans quelle wilaya ils vont soumettre leur demande, du moment que les autorités interdisent les marches dans la capitale ?», s’est interrogé avec ironie encore Idir Achour. «Il faut reconquérir la capitale, il faut la récupérer pour nous», crie un militant.


    «Nous avons décidé de participer à la marche, nonobstant son interdiction. Il faut marcher quelles que soient les conditions», a déclaré Ali Brahimi, ex-député RCD, et initiateur du Manifeste pour les droits et libertés (MDL). La Coordination pour le changement et la démocratie a décidé de maintenir son conseil en session plénière.


    Au programme, confection de banderoles, réservation de bus pour ceux qui viennent en dehors de la capitale, étudier les issues et ruelles jonchant l’itinéraire de la marche (1er Mai-Place des Martyrs), répartition des organisateurs en groupe de trois…bref, c’est un travail de fourmis qui est en train de se faire pour réussir, selon les organisateurs, à «disperser» le dispositif sécuritaire qui sera mis en place le jour «J».
    D’autres détails ne sont pas dévoilés par la Coordination. Outre le volet organisationnel qui a été discuté au cours de cette rencontre de préparation de la marche, les différents intervenants à la réunion ont insisté sur la nécessité de penser à l’après 12 février.





    Dans ce cadre, une réunion d’évaluation a été prévue par la CNCD jute après la manifestation.
    «Il ne faut pas que ce soit le 12 février une fin en soi ou une finalité. Il faut que cette date soit un début pour le changement démocratique dans notre pays», disent-t-il. Ainsi, les organisateurs de la marche ont décidé d’élargir la CNCD à d’autres formation politiques et syndicats autonomes.
    Le Comité des chômeurs adhère à la marche
    Le Comité national pour la défense des droits des chômeurs, affilié au Snapap, a lancé hier un appel à tous les chômeurs du pays, travailleurs opprimés à participer massivement à la marche du 12 février à Alger. Cette organisation, qui a observé dimanche dernier un rassemblement devant le ministère du Travail, revendique à travers son adhésion à cette manifestation, une allocation chômage pour tout demandeur d’emploi à hauteur de 50% du SNMG, la permanisation de tous les travailleurs contractuels, pré-emploi et du filet social, l’interdiction des licenciements économiques et l’ouverture des postes budgétaires dans tous les secteurs d’activités, notamment dans la Fonction publique.



    Le Comité national pour la défense des chômeurs lance, dans un communiqué publié hier, un appel à l’ensemble des chômeurs algérien à «s’auto-organiser» au niveau local et à rejoin-dre le comité «pour défendre ensemble et dans l’unité la plus large de nos intérêts».
    Par Hocine L.

    Le mouvement des citoyens et des âarchs appelle à la vigilance
    Il décide de ne pas adhérer à la marche
    Les Mouvement des citoyens et des âarchs a décidé de ne pas prendre part à la marche à laquelle a appelée la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD). «Suite à l’appel à la marche du 12 février 2011de la Coordination nationale du changement et de la démocratie, le Mouvement des citoyens et des arches a tenu à souligner sa position quant à cette initiative jugée d’aventure sans intérêt pour le citoyen algérien», lit-on dans un communiqué, rendu public hier, par ce Mouvement des citoyens et aârchs. Ce dernier indique que les travaux et réunions d’organisation de la marche «ne sont pas clairs et ses slogans, doléances et objectifs ne sont pas expliqués». «Nous ne sommes pas concernés ni de près ni de loin par ce qui est en train de se préparer au sein de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie. On n’est pas responsable des gens qui prennent part à cette marche au nom du Mouvement des citoyens et des aârchs. Nous tenons à exprimer notre insatisfaction de cette initiative», ajoute ledit document.



    Par ailleurs, le Mouvement des citoyens et des aârchs a affiché son «regret» à la non-application des doléances de la plate-forme d’El Kseur, et les appels à l’union des voix et l’association des forces politiques et intellectuels et des personnalités patriotiques ne soient sans écho». «Nos rencontres et réunions de travail nationales pour exposer les inquiétudes et les problèmes et pour proposer les solutions expriment notre croyance au dialogue comme un moyen civilisationnel pour devancer les solutions», précise le communiqué. «A cet effet, nous appelons à la sagesse ceux qui veulent se servir des malheurs des autres et qui ne croient ni à la discussion ni au dialogue.



    Nous, le Mouvement des citoyens et des aârchs, sommes fiers de la révolution de la Libération nationale ainsi que d’autres que nous avons menées, les révolutions pour la démocratie, contre le terrorisme, pour l’identité nationale», a souligné encore le document. Le Mouvement des aârchs affirme que «l’Algérie n’a pas besoin d’importer des modes des révolutions d’autres peuples. Le Mouvement des citoyens et des aârchs appelle les citoyens, les jeunes notamment, à la vigilance et à la prudence vis-à-vis des mouvements qui ne servent pas l’intérêt des citoyens. Nous saluons aussi les mesures prises récemment relatives à la décision de la levée de l’état d’urgence, l’ouverture du champ des médias lourds», a conclu le communiqué.
    Rachid M.
Chargement...
X