Tweet
La première offre est signée BMCE Bank avec sa carte «e-pay». Les cartes sont rechargeables, alimentées par la provision de 10.000 DH autorisée annuellement par l’Office de changes. Le client ne peut détenir qu’une seule carte sur toute la place bancaire.
Dans le sillage de la nouvelle disposition de la loi de finances 2011, autorisant jusqu’à 10.000 DH d’achats sur Internet, les banques de la place mettent sur le marché des cartes de crédit internationales pour effectuer les transactions. La première offre est signée BMCE Bank avec sa carte «e-pay». Réservée exclusivement au paiement sur Internet, elle permet d’effectuer des achats en ligne dans toutes les monnaies de paiement cotées contre dirham par Bank Al-Maghrib.
Elle est conçue sous forme d’un compte virtuel et alimentée par la provision annuelle de 10.000 DH, utilisable en une seule ou plusieurs fois. BMCE Bank offre aux détenteurs de cette nouvelle carte la possibilité de suivre leurs achats effectués sur Internet ainsi que le solde restant en provision.
Chaque client ne peut détenir qu’une seule carte sur toute la place bancaire. Le contrôle est effectué par les banques elles-mêmes, en leur qualité de délégataires de l’Office de changes. «Ce contrôle est nécessaire pour éviter qu’un client se retrouve avec des cartes auprès de plusieurs banques», explique Laïdi El Wardi,cadre de la BCP. Cette dernière devra lancer son offre incessamment. Laïdi El Wardi dit attendre que les derniers réglages techniques relatifs à ce contrôle se mettent en place. Il note que «des contacts sont organisés sous la direction de l’Office de changes entre toutes les banques pour organiser le fonctionnement technique de ce contrôle».
Des sites blacklistés
Le montant des achats est débité en fonction du cours de change virement du jour. «Il faut compter des frais bancaires en sus pour chaque transaction effectuée. Les frais de change sont prélevés par la banque directement du solde de la carte, tandis que les frais de transaction sont généralement inclus dans le prix proposé par le site marchand et qui les rétrocèdent aux banques», note Laïdi El Wardi.
Le client n’a pas la possibilité d’effectuer des achats directement dans les magasins à l’étranger. Aussi, les achats ne sont pas autorisés sur tous les sites marchands. La circulaire n° 1737 de l’Office de changes liste des sites pour lesquels les banques doivent bloquer les paiements. Il s’agit de sites de loterie, de casino et de jeux en ligne. Il s’agit également de sites Internet d’organisations islamiques qui demandent des dons sur la toile. Cette liste n’est pas exhaustive. L’Office demande aux banques de surveiller les achats et les paiements non conformes à la morale, à l’éthique et à l’ordre public pour la compléter.
Un tour de place chez les consœurs de la Banque Populaire et BMCE Bank nous renseigne qu’elles s’activent toutes au pas de course pour le lancement d’une offre similaire. «L’offre d’Attijariwafa bank devra être lancée incessamment», note-t-on chez la filiale bancaire du groupe SNI. Les banques ne garantiront que le paiement des achats. L’envoi des produits ou l’activation des services achetés relève de la responsabilité du client. Ce dernier devrait être très vigilant quant à l’utilisation de sa carte. «Il faut s’assurer que le site marchand est bel et bien référencé et de renommée pour ne pas se faire plumer !», note un expert du commerce électronique. Ce dernier attire l’attention sur les différentes formes de piratage qui existent sur la toile, allant de l’usurpation de l’identité bancaire des utilisateurs au vol des codes de sécurité.
Les voies de recours sont très limitées en cas de mauvaise manipulation ou de piratage de la carte de paiement
Bouchaib El Yafi | 9 février 2011
.
Dans le sillage de la nouvelle disposition de la loi de finances 2011, autorisant jusqu’à 10.000 DH d’achats sur Internet, les banques de la place mettent sur le marché des cartes de crédit internationales pour effectuer les transactions. La première offre est signée BMCE Bank avec sa carte «e-pay». Réservée exclusivement au paiement sur Internet, elle permet d’effectuer des achats en ligne dans toutes les monnaies de paiement cotées contre dirham par Bank Al-Maghrib.
Elle est conçue sous forme d’un compte virtuel et alimentée par la provision annuelle de 10.000 DH, utilisable en une seule ou plusieurs fois. BMCE Bank offre aux détenteurs de cette nouvelle carte la possibilité de suivre leurs achats effectués sur Internet ainsi que le solde restant en provision.
Chaque client ne peut détenir qu’une seule carte sur toute la place bancaire. Le contrôle est effectué par les banques elles-mêmes, en leur qualité de délégataires de l’Office de changes. «Ce contrôle est nécessaire pour éviter qu’un client se retrouve avec des cartes auprès de plusieurs banques», explique Laïdi El Wardi,cadre de la BCP. Cette dernière devra lancer son offre incessamment. Laïdi El Wardi dit attendre que les derniers réglages techniques relatifs à ce contrôle se mettent en place. Il note que «des contacts sont organisés sous la direction de l’Office de changes entre toutes les banques pour organiser le fonctionnement technique de ce contrôle».
Des sites blacklistés
Le montant des achats est débité en fonction du cours de change virement du jour. «Il faut compter des frais bancaires en sus pour chaque transaction effectuée. Les frais de change sont prélevés par la banque directement du solde de la carte, tandis que les frais de transaction sont généralement inclus dans le prix proposé par le site marchand et qui les rétrocèdent aux banques», note Laïdi El Wardi.
Le client n’a pas la possibilité d’effectuer des achats directement dans les magasins à l’étranger. Aussi, les achats ne sont pas autorisés sur tous les sites marchands. La circulaire n° 1737 de l’Office de changes liste des sites pour lesquels les banques doivent bloquer les paiements. Il s’agit de sites de loterie, de casino et de jeux en ligne. Il s’agit également de sites Internet d’organisations islamiques qui demandent des dons sur la toile. Cette liste n’est pas exhaustive. L’Office demande aux banques de surveiller les achats et les paiements non conformes à la morale, à l’éthique et à l’ordre public pour la compléter.
Un tour de place chez les consœurs de la Banque Populaire et BMCE Bank nous renseigne qu’elles s’activent toutes au pas de course pour le lancement d’une offre similaire. «L’offre d’Attijariwafa bank devra être lancée incessamment», note-t-on chez la filiale bancaire du groupe SNI. Les banques ne garantiront que le paiement des achats. L’envoi des produits ou l’activation des services achetés relève de la responsabilité du client. Ce dernier devrait être très vigilant quant à l’utilisation de sa carte. «Il faut s’assurer que le site marchand est bel et bien référencé et de renommée pour ne pas se faire plumer !», note un expert du commerce électronique. Ce dernier attire l’attention sur les différentes formes de piratage qui existent sur la toile, allant de l’usurpation de l’identité bancaire des utilisateurs au vol des codes de sécurité.
Les voies de recours sont très limitées en cas de mauvaise manipulation ou de piratage de la carte de paiement
Bouchaib El Yafi | 9 février 2011
.
Commentaire