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Au coeur du gigantisme Addoha

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  • Au coeur du gigantisme Addoha

    Reportage sur l’un des plus gros chantiers actuels du promoteur
    Hay Salam: Un programme qui s’étend sur 128 hectares
    Budget: 4,2 milliards en 4 ans





    CHANTIER immense! 22.000 logements sortent de terre dans la banlieue sud-ouest de Casablanca, exactement à la sortie du quartier El Oulfa, côté boulevard Oum Rbiaâ. En plein champ, 7.000 à 8.000 ouvriers, principalement des maçons, sont à pied d’œuvre au quotidien. Une véritable usine à bâtiments qui s’étend sur 128 hectares, avec des process bien huilés. D’ailleurs, le promoteur se donne les moyens de ses ambitions. Budget global: 4,2 milliards de DH sur 4 ans, à raison de 1 milliard par an. «C’est une grosse machine qui s’est mise en branle depuis l’acquisition du foncier, avec les phases études, conception, autorisations, fondations…», précise un responsable sur site. L’enjeu est de privilégier la politique du tir groupé et faire jouer des synergies de manière à construire des groupements d’habitations de manière simultanée.
    Aujourd’hui, le souhait d’Addoha est d’ériger ce programme en modèle avec des immeubles-types et le développer à l’identique sur d’autres villes. Seule différence: le choix des finitions (carrelage), des coloris et l’étendue du site bien sûr.
    Lancé il y à peine 8 mois, le projet Al Farah (partie intégrante de Cité Assalam) est aujourd’hui à 40-45% de l’état d’avancement global. Un programme qui devra s’achever vers fin 2014, début 2015. Ceci étant, les premiers acquéreurs ont déjà reçu leurs trousseaux de clés il y a une semaine. En tout, ils sont au nombre de 1.225 à pouvoir emménager fin février ou début mars au plus tard!
    «Au total, le programme Cité Assalam de Casablanca comprend quelque 22.000 logements répartis selon une configuration qui privilégie la mixité sociale», précise Salah Tazi, promu récemment directeur technique à Addoha. Bien entendu, la composante sociale s’offre la part du lion avec 18.354 habitats. S’y ajoutent 3.605 logements de moyen standing répartis entre appartements et villas au nombre de 500 semi finies type F6, allant de 200 à 474 m2. Le reste étant réparti entre des espaces bureaux (27.700 unités) et des locaux commerciaux étendus sur 10.000 mètres carrés.
    Côté équipements de proximité, cette ville dans la ville comprend 9 écoles publiques que le promoteur compte réaliser et céder à la collectivité, 5 collèges, 2 lycées, 3 centres de santé, 3 administrations (commune, arrondissement…), 3 mosquées, 2 maisons de jeunes, des terrains de sport, 2 foyers féminins, des espaces verts… Une fois le programme livré clés en mains, 32 équipements socio-administratifs réalisés par Addoha seront cédés à titre gracieux à l’Etat. «Ce n’est pas une obligation, mais Addoha le fait bénévolement», tient à préciser le directeur technique. Parallèlement, le promoteur a programmé 14 équipements privés qui seront commercialisés, notamment des hammams, crèches, gymnases, écoles privées, centre commercial… Cette offre sera déclinée en terrains et bâtiments à céder. Plus encore, le programme d’habitations Salam sera doté d’une zone artisanale avec des ateliers-métiers. L’autre pari est d’arriver à planter plus de 18.000 arbres, à raison d’un arbre de 3 mètres de hauteur par appartement ! Autre atout et non des moindres, une double voie avec une emprise de 30 mètres sillonne l’ensemble du projet. Selon le directeur technique d’Addoha, le projet Al Farah du programme Salam répond à un cahier des charges très strict avec des engagements des entreprises sur les délais et la qualité. «Notre force réside dans la maîtrise des délais et la rationalisation des coûts sans pour autant lésiner sur la qualité de la conception jusqu’à la remise des clés», soutient Salah Tazi. En moyenne, poursuit le directeur, chaque appartement absorbe 12 tonnes de ciment et 2,5 tonnes d’acier, soit un total de plus de 216.000 tonnes de ciment et quelque 50.000 tonnes d’acier sur l’ensemble des logements sociaux de ce programme. Valeur aujourd’hui, les délais d’attente des clients oscillent entre 12 et 18 mois.

    Premier arrivé, premier servi !


    CONÇU par le cabinet d’architectes Lahlou, les premiers coups de pioches du projet Al Farah ont été donnés vers la fin du premier semestre 2010. L’ensemble résidentiel sera opérationnel dans sa globalité en 2015. Au total, six entreprises spécialisées dans le tout corps d’état travaillent sur ce chantier. Ce sont généralement des entreprises qui ont une taille critique et capables de produire entre 500 et 1.000 logements. Le programme comprend plusieurs quartiers conçus à l’identique. Le plus avancé est celui baptisé Farah. Sur les 5.600 appartements programmés, près de 50% sont en phase de livraison. Ce projet a fait récemment l’objet d’une visite royale. Les clés des premiers appartements ont déjà été remises. En termes d’attribution des logements et de choix, Addoha se base sur le principe «du premier arrivé, premier servi». Autrement dit, les premiers acquéreurs sont ceux ayant signé les premiers bons de commandes.
    A. R. & IL. B.
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