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Medgaz, Desertec et nucléaire civil,L’Algérie prépare l’après-pétrole

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  • Medgaz, Desertec et nucléaire civil,L’Algérie prépare l’après-pétrole

    Comme un pays exportateur de pétrole averti en vaut deux, l’Algérie semble vouloir commencer à prendre ses devants.
    Même si les prévisions sur l’échéance de l’épuisement des réserves de pétrole ne font pas l’unanimité au sein de la communauté des experts et analystes en hydrocarbures, il est toutefois admis que l’or noir continuera effectivement à couler mais pas pour longtemps encore. Et comme un pays exportateur de pétrole averti en vaut deux, l’Algérie semble vouloir commencer à prendre ses devants en encourageant le développement des énergies dites propres et surtout renouvelables. Cette stratégie prônée par le ministère de tutelle envisage de substituer graduellement l’utilisation du pétrole par d’autres énergies telles que le gaz, le solaire mais aussi le nucléaire civil.

    En effet, en attendant l’achèvement des travaux du gazoduc devant relier l’Algérie au sud de l’Italie (Galsi), des responsables de la direction régionale (Ouest) de la société de transport par canalisation (TRC), filiale du groupe Sonatrach, ont affirmé que la mise en service de l’autre gazoduc reliant l’Algérie à l’Espagne (Medgaz) interviendra dans les toutes prochaines semaines «le gazoduc est actuellement en stand by. Sa mise en service est imminente», a-t-on déclaré. Ces deux projets colossaux mettront à terme l’Algérie à la tête du peloton des pays exportateurs de gaz vers l’Europe.

    Car même si le gaz est une énergie fossile, les experts s’accordent à dire qu’il a encore de beaux jours devant lui, non seulement par ses réserves qui sont de loin plus importantes que celles du pétrole, mais aussi parce qu’il s’agit d’une énergie propre, de plus en plus réclamée par les organisations écologistes. Outre l’exportation, les quantités que transporta le Medgaz permettront d’alimenter également des centrales électriques sur le terroir national à hauteur de 3,4 milliards m3/an sur le total des 11,4 mds m3 transportés. Parallèlement au Medgaz et à Galsi, l’Algérie s’est officiellement engagée dans des projets d’énergies renouvelables, dont le plus important est Desertec. Pionniers en la matière, les Allemands ont remporté il y a une année un contrat de construction d’une ferme éolienne à Adrar, une première du genre en Algérie. Le savoir-faire germanique a encore une fois été sollicité dans le domaine du solaire. Ainsi, le groupement allemand, Centrotherm, a pour sa part remporté au courant de cette semaine, le contrat de réalisation de l’usine de fabrication de modules photovoltaïques à Rouiba. L’octroi de ce marché entre dans le cadre de la réalisation du programme national de développement des énergies renouvelables visant à être, «dans 20 ans, un acteur majeur» dans ce domaine, a commenté à ce sujet le P-DG de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa.

    L’autre source d’énergie envers laquelle les autorités algériennes ont affiché leur intérêt, est celle du nucléaire civil. A l’occasion de la visite à Alger du ministre sud-coréen des Affaires étrangères et du Commerce extérieur, son homologue algérien, Mourad Medelci, a déclaré qu’il est pressé de signer avec les Coréens des accords sur le nucléaire pacifique «Nous espérons recevoir de nouveau, le plus rapidement possible, mon homologue sud-coréen pour signer un accord de coopération dans le domaine du nucléaire pacifique.»

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