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TUNIS - Le président tunisien intérimaire, Foued Mebazaa, a annoncé mercredi soir l'ouverture "prochainement" de "négociations sociales à l'échelle nationale", dans une allocution à la télévision nationale, quelques heures après avoir été investi de pouvoirs de crise par le Parlement.
C'est la première fois que le président s'adressait directement aux Tunisiens depuis son entrée en fonction le 15 janvier, au lendemain de la fuite à l'étranger du président Zine El Abidine Ben Ali.
"Ces négociations sociales seront le meilleur cadre de dialogue et de concertation pour régler la situation sociale de toutes les catégories du peuple et dans tous les secteurs", a poursuivi M. Mebazaa qui a appelé ses compatriotes à faire "preuve de patience".
"Vos demandes sont légitimes, mais vous devez comprendre la difficile situation à laquelle le pays est confronté", a-t-il expliqué, alors que le gouvernement de Mohammed Ghannouchi fait face depuis deux semaines à de fortes tensions sociales à travers tout le pays.
A l'instar de l'assemblée nationale lundi, le sénat a accordé mercredi des pouvoirs de crise au président qui lui permettront de gouverner par décrets-loi, en se passant de l'étape parlementaire.
"Le vote du Sénat est très important. Il va nous permettre de réaliser les aspirations du peuple et de concrétiser les initiatives prises par le gouvernement transitoire, essentiellement la loi d'amnistie générale", a commenté le président dans son allocution télévisée.
"Nous resterons fidèles aux principes de la révolution et déterminés à répondre aux espoirs de la jeunesse", a poursuivi le président sans évoquer à aucun moment les élections présidentielle et législatives prévues dans six mois.
Un peu plus tôt, le Premier ministre tunisien avait exhorté la Chambre des conseillers (Sénat) à voter oui "pour permettre au gouvernement de travailler" et éviter ce que lui même a appelé une "explosion sociale".
Depuis que les autorités de transition ont annoncé ces scrutins, aucune date précise n'a jamais été annoncée alors que de plus en plus de voix s'élèvent pour juger ce délai intenable.
(©AFP / 09 février 2011 21h15)
C'est la première fois que le président s'adressait directement aux Tunisiens depuis son entrée en fonction le 15 janvier, au lendemain de la fuite à l'étranger du président Zine El Abidine Ben Ali.
"Ces négociations sociales seront le meilleur cadre de dialogue et de concertation pour régler la situation sociale de toutes les catégories du peuple et dans tous les secteurs", a poursuivi M. Mebazaa qui a appelé ses compatriotes à faire "preuve de patience".
"Vos demandes sont légitimes, mais vous devez comprendre la difficile situation à laquelle le pays est confronté", a-t-il expliqué, alors que le gouvernement de Mohammed Ghannouchi fait face depuis deux semaines à de fortes tensions sociales à travers tout le pays.
A l'instar de l'assemblée nationale lundi, le sénat a accordé mercredi des pouvoirs de crise au président qui lui permettront de gouverner par décrets-loi, en se passant de l'étape parlementaire.
"Le vote du Sénat est très important. Il va nous permettre de réaliser les aspirations du peuple et de concrétiser les initiatives prises par le gouvernement transitoire, essentiellement la loi d'amnistie générale", a commenté le président dans son allocution télévisée.
"Nous resterons fidèles aux principes de la révolution et déterminés à répondre aux espoirs de la jeunesse", a poursuivi le président sans évoquer à aucun moment les élections présidentielle et législatives prévues dans six mois.
Un peu plus tôt, le Premier ministre tunisien avait exhorté la Chambre des conseillers (Sénat) à voter oui "pour permettre au gouvernement de travailler" et éviter ce que lui même a appelé une "explosion sociale".
Depuis que les autorités de transition ont annoncé ces scrutins, aucune date précise n'a jamais été annoncée alors que de plus en plus de voix s'élèvent pour juger ce délai intenable.
(©AFP / 09 février 2011 21h15)