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Au moins 57 personnes ont été tuées par l'explosion d'une bombe lors d'une cérémonie religieuse rassemblant des dizaines de milliers de fidèles à Karachi, au sud du Pakistan. Les fidèles célébraient l'anniversaire du prophète musulman Mahomet.
La bombe était placée sous l'estrade où des leaders religieux offraient les prières du soir pour l'anniversaire de Mahomet (Milad-un Nabi), devant quelque 50'000 fidèles sunnites réunis dans un grand parc du centre de la mégalopole pakistanaise, selon la police.
Le ministre pakistanais de l'Information, Sheikh Rashid, a accusé "des éléments anti-Etat et anti-Islam qui essaient de déstabiliser le Pakistan". Trois responsables du parti sunnite Tehrik Ahle Sunna, organisateur de la cérémonie, ont été tués et deux autres ont été gravement blessés. En tout, une centaine de personnes ont été blessées.
Alors que les ambulances convergeaient vers le parc, des milliers de jeunes en colère ont incendié des motos et des voitures, tandis que les forces de police s'efforçaient de ramener un semblant d'ordre parmi la foule en tirant des coups de feu en l'air.
Plus d'une heure après l'explosion, les images des télévisions pakistanaises montraient toujours des dizaines de victimes, mortes ou blessées, évacuées par des ambulances ou gisant sur et devant l'estrade où l'explosion s'est produite. Sur place, les policiers n'étaient pas en mesure de déterminer s'il s'agissait d'un attentat-suicide.
Le président pakistanais, le général Pervez Musharraf, a condamné l'attentat et appelé la population au calme en promettant que "toute la lumière serait faite sur cet acte haineux". Le grand port de Karachi et ses quinze millions d'habitants a un historique de violences qui défie toutes les statistiques.
Les violences interconfessionnelles entre extrémistes des communautés sunnite (75% des 150 millions de Pakistanais, musulmans à 97%) et chiite y sont particulièrement fréquentes. Plus de 4000 personnes ont été tués au Pakistan depuis le début des années 90 lors de ces violences interconfessionnelles
- SWInfo.
La bombe était placée sous l'estrade où des leaders religieux offraient les prières du soir pour l'anniversaire de Mahomet (Milad-un Nabi), devant quelque 50'000 fidèles sunnites réunis dans un grand parc du centre de la mégalopole pakistanaise, selon la police.
Le ministre pakistanais de l'Information, Sheikh Rashid, a accusé "des éléments anti-Etat et anti-Islam qui essaient de déstabiliser le Pakistan". Trois responsables du parti sunnite Tehrik Ahle Sunna, organisateur de la cérémonie, ont été tués et deux autres ont été gravement blessés. En tout, une centaine de personnes ont été blessées.
Alors que les ambulances convergeaient vers le parc, des milliers de jeunes en colère ont incendié des motos et des voitures, tandis que les forces de police s'efforçaient de ramener un semblant d'ordre parmi la foule en tirant des coups de feu en l'air.
Plus d'une heure après l'explosion, les images des télévisions pakistanaises montraient toujours des dizaines de victimes, mortes ou blessées, évacuées par des ambulances ou gisant sur et devant l'estrade où l'explosion s'est produite. Sur place, les policiers n'étaient pas en mesure de déterminer s'il s'agissait d'un attentat-suicide.
Le président pakistanais, le général Pervez Musharraf, a condamné l'attentat et appelé la population au calme en promettant que "toute la lumière serait faite sur cet acte haineux". Le grand port de Karachi et ses quinze millions d'habitants a un historique de violences qui défie toutes les statistiques.
Les violences interconfessionnelles entre extrémistes des communautés sunnite (75% des 150 millions de Pakistanais, musulmans à 97%) et chiite y sont particulièrement fréquentes. Plus de 4000 personnes ont été tués au Pakistan depuis le début des années 90 lors de ces violences interconfessionnelles
- SWInfo.
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