Air Algérie va acquérir 18 avions dont 5 gros porteurs
merouane mokdad
Air Algérie envisage de faire de nouvelles acquisitions d’avions. «*Nous allons acheter de nouveaux gros porteurs pour remplacer nos Boeing 767 qui deviennent assez vieux maintenant. Nous voulons acquérir des petits porteurs aussi pour des destinations définies par l’Etat en vue de désenclaver certaines régions. Nous allons acheter aussi des meilleurs outils de contrôle pour revoir la baisse le tarif d’un billet Air Algérie*», a déclaré Abdelawahid Bouabdallah, PDG d’Air Algérie, invité jeudi de la Chaîne III de la radio nationale.
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Pour les petits porteurs, les acquisitions concernent quatre de 70 places et sept de 150 places. «*Nous allons acquérir également cinq gros porteurs et deux avions sanitaires. La CNAS paye beaucoup d’argent pour les évacuations sanitaires. Tant qu’on peut répondre sur la rentabilité et sur les missions publiques assignées par l’Etat, il n’y a aucun problème*», a-t-il relevé.
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*«*Nous n’avons aucune limite de budget pour les nouvelles acquisitions. Celles-ci vont nous coûter 700 millions de dollars. Nous faisons cela dans la transparence*», a-t-il dit. Il a précisé qu’Air Algérie a fait des crédits. «*Et l’Etat nous a fait des taux bonifiés grâce au fonds national d’investissement car nous assurons une mission publique*», a-t-il dit.
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Abdelawahid Bouabdallah a évoqué, sans détailler, un projet avec Tassili Airlines pour le travail aérien. Le PDG d’Air Algérie a reconnu la persistance des retards dans les aéroports et promis des améliorations. A propos des recrutements, il a indiqué avoir dit aux travailleurs que la priorité sera accordée à leurs enfants pour certains postes. «*Nous allons permaniser certains employés. Et nous avons déjà recruté 1000 personnes dans six wilayas. Il n’y aucune incidence sur la rentabilité de la compagnie*», a-t-il noté.
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Il a observé que certaines destinations ne sont pas rentables pour Air Algérie, mais elles le sont pour l’Algérie.*«*C’est l’Afrique. Nous devons regarder vers le Sud en matière de solidarité et de fraternité africaines. Nous sommes tenus par une politique pro-africaine. On va continuer. L’Etat soutient certaines lignes telles que Ouagadougou et Bamako*», a-t-il dit avant d’ajouter*: «* en Afrique, il y a tous les privés marocains, libyens, tunisiens et pas d’algériens. Tout cela parce que les algériens sont bloqués par la réglementation des changes et par la réglementation pour aller investir ailleurs. Il faut tout revoir en matière de changes. Nous, soit c’est rien, soit tout. Comme dans le cas de la dépénalisation de l’acte de gestion. Il faut aider les privés algériens à aller en Afrique. Il y a beaucoup d’argent à gagner*».
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Selon lui, chaque secteur doit avoir son code des marchés public, à la condition qu’il soit élaboré par des spécialistes en collaboration avec les entreprises publiques. Il estimé qu’on ne doit pas bloquer l’action des entreprises à chaque dépassement en plaidant pour des mécanismes de contrôle plus souples. Il a qualifié d’impensable les mesures de précaution adoptées en matière d’acquisition de pièces de rechange. «*Aujourd’hui, on est entrain d’enrichir les sociétés qui donnent les certificats de conformité. C’est devenu un marché. L’Etat algérien doit se donner les moyens pour faire le contrôle. C’est facile d’imposer l’étiquetage des produits aux entreprises sans passer par des sociétés de service*», a-t-il noté.
TSA
merouane mokdad
Air Algérie envisage de faire de nouvelles acquisitions d’avions. «*Nous allons acheter de nouveaux gros porteurs pour remplacer nos Boeing 767 qui deviennent assez vieux maintenant. Nous voulons acquérir des petits porteurs aussi pour des destinations définies par l’Etat en vue de désenclaver certaines régions. Nous allons acheter aussi des meilleurs outils de contrôle pour revoir la baisse le tarif d’un billet Air Algérie*», a déclaré Abdelawahid Bouabdallah, PDG d’Air Algérie, invité jeudi de la Chaîne III de la radio nationale.
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Pour les petits porteurs, les acquisitions concernent quatre de 70 places et sept de 150 places. «*Nous allons acquérir également cinq gros porteurs et deux avions sanitaires. La CNAS paye beaucoup d’argent pour les évacuations sanitaires. Tant qu’on peut répondre sur la rentabilité et sur les missions publiques assignées par l’Etat, il n’y a aucun problème*», a-t-il relevé.
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*«*Nous n’avons aucune limite de budget pour les nouvelles acquisitions. Celles-ci vont nous coûter 700 millions de dollars. Nous faisons cela dans la transparence*», a-t-il dit. Il a précisé qu’Air Algérie a fait des crédits. «*Et l’Etat nous a fait des taux bonifiés grâce au fonds national d’investissement car nous assurons une mission publique*», a-t-il dit.
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Abdelawahid Bouabdallah a évoqué, sans détailler, un projet avec Tassili Airlines pour le travail aérien. Le PDG d’Air Algérie a reconnu la persistance des retards dans les aéroports et promis des améliorations. A propos des recrutements, il a indiqué avoir dit aux travailleurs que la priorité sera accordée à leurs enfants pour certains postes. «*Nous allons permaniser certains employés. Et nous avons déjà recruté 1000 personnes dans six wilayas. Il n’y aucune incidence sur la rentabilité de la compagnie*», a-t-il noté.
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Il a observé que certaines destinations ne sont pas rentables pour Air Algérie, mais elles le sont pour l’Algérie.*«*C’est l’Afrique. Nous devons regarder vers le Sud en matière de solidarité et de fraternité africaines. Nous sommes tenus par une politique pro-africaine. On va continuer. L’Etat soutient certaines lignes telles que Ouagadougou et Bamako*», a-t-il dit avant d’ajouter*: «* en Afrique, il y a tous les privés marocains, libyens, tunisiens et pas d’algériens. Tout cela parce que les algériens sont bloqués par la réglementation des changes et par la réglementation pour aller investir ailleurs. Il faut tout revoir en matière de changes. Nous, soit c’est rien, soit tout. Comme dans le cas de la dépénalisation de l’acte de gestion. Il faut aider les privés algériens à aller en Afrique. Il y a beaucoup d’argent à gagner*».
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Selon lui, chaque secteur doit avoir son code des marchés public, à la condition qu’il soit élaboré par des spécialistes en collaboration avec les entreprises publiques. Il estimé qu’on ne doit pas bloquer l’action des entreprises à chaque dépassement en plaidant pour des mécanismes de contrôle plus souples. Il a qualifié d’impensable les mesures de précaution adoptées en matière d’acquisition de pièces de rechange. «*Aujourd’hui, on est entrain d’enrichir les sociétés qui donnent les certificats de conformité. C’est devenu un marché. L’Etat algérien doit se donner les moyens pour faire le contrôle. C’est facile d’imposer l’étiquetage des produits aux entreprises sans passer par des sociétés de service*», a-t-il noté.
TSA
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