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Deux titres sur trois enregistrés en 2010
Baisse des marques marocaines de 3%
En 2010, les dépôts de brevet d’invention d’origine marocaine ont augmenté de 12% alors que les enregistrements réalisés par les personnes morales ont évolué de 46%
LES universités sont de plus en plus créatives. Sur les 67 dépôts de brevet d’invention enregistrés à l’Ompic l’année dernière 40 émanaient des universités. C’est ce qui ressort du conseil d’administration de l’Ompic tenu récemment. Un conseil qui a par ailleurs dressé le bilan de l’année dernière et présenté les réalisations de la vision 2010. A l’ordre du jour, figurait également la présentation de la vision 2015 de l’Office.
L’année dernière, le nombre global des brevets déposés a atteint 151 contre 135 en 2009. «Entre 2004 et 2007 le nombre de brevets d’invention est passé de 561 à 1.007, soit une progression de 80%», tient à préciser Adil El Maliki directeur général de l’Ompic. Durant cette période, les dépôts effectués par les personnes morales marocaines ont été multipliés par 4, passant de 18 en 2004 à 67 l’année dernière. Pour les marques, le nombre de dépôts d’origine marocaine a atteint 5.645 dépôts en 2010 ce qui correspond à une baisse de 3% par rapport à 2009. Quant aux marques d’origine étrangères, elles ont augmenté de 7,8% en 2010 (11.044) par rapport à 2009 (10.250).
Concernant les certificats d’intention de création des entreprises, ils sont passés de 30.202 en 2004 à 54.403 en 2010, soit une augmentation de 80%. Par rapport à 2009, le nombre des intentions de création de sociétés a enregistré une quasi stagnation (54.403 en 2010 contre 53.948 en 2009).
Les dépôts de dessins et modèles industriels ont augmenté de 125% entre 2004 (484) et 2010 (1. 087).
En matière de services en lignes, le nombre d’opérations a été multiplié par 10 passant ainsi de 3.978 en 2004 à 40.040 en 2010.
Par ailleurs, les recettes financières ont atteint 52,2 millions de DH en 2010 contre 15,3 millions en 2004. Pour rappel , la vision 2015 (contrat d’objectif ) a retenu 84 projets. Ils portent sur 5 axes stratégiques (services aux clients, environnement de la propriété industrielle et commerciale, pilotage, ressources et infrastructure, valorisation et exploitation de la propriété industrielle et commerciale). Ce contrat vise entre autres la conformité du cadre légal de la propriété industrielle et commerciale aux normes internationales « Cela se fera notamment grâce à l’amendement de la loi», souligne El Maliki. L’Ompic aspire également à faciliter davantage les procédures et à les rendre plus transparentes. «Le but étant de faire de l’Ompic un moteur de développement de la propriété industrielle et commerciale au Maroc et leader sur le plan régional», note le DG.
Pour cette année, le plan d’action de l’Ompic porte essentiellement sur la réforme du système des brevets d’invention, le démarrage effectif du réseau d’information technologique TISC, ainsi que du centre de formation en propriété intellectuelle. Cette année, l’office compte avec le concours le Comité national de la propriété industrielle et lutte anti-contrefaçon (Conpiac), lancer une étude sur la contrefaçon.
leconomiste
Baisse des marques marocaines de 3%
En 2010, les dépôts de brevet d’invention d’origine marocaine ont augmenté de 12% alors que les enregistrements réalisés par les personnes morales ont évolué de 46%
LES universités sont de plus en plus créatives. Sur les 67 dépôts de brevet d’invention enregistrés à l’Ompic l’année dernière 40 émanaient des universités. C’est ce qui ressort du conseil d’administration de l’Ompic tenu récemment. Un conseil qui a par ailleurs dressé le bilan de l’année dernière et présenté les réalisations de la vision 2010. A l’ordre du jour, figurait également la présentation de la vision 2015 de l’Office.
L’année dernière, le nombre global des brevets déposés a atteint 151 contre 135 en 2009. «Entre 2004 et 2007 le nombre de brevets d’invention est passé de 561 à 1.007, soit une progression de 80%», tient à préciser Adil El Maliki directeur général de l’Ompic. Durant cette période, les dépôts effectués par les personnes morales marocaines ont été multipliés par 4, passant de 18 en 2004 à 67 l’année dernière. Pour les marques, le nombre de dépôts d’origine marocaine a atteint 5.645 dépôts en 2010 ce qui correspond à une baisse de 3% par rapport à 2009. Quant aux marques d’origine étrangères, elles ont augmenté de 7,8% en 2010 (11.044) par rapport à 2009 (10.250).
Concernant les certificats d’intention de création des entreprises, ils sont passés de 30.202 en 2004 à 54.403 en 2010, soit une augmentation de 80%. Par rapport à 2009, le nombre des intentions de création de sociétés a enregistré une quasi stagnation (54.403 en 2010 contre 53.948 en 2009).
Les dépôts de dessins et modèles industriels ont augmenté de 125% entre 2004 (484) et 2010 (1. 087).
En matière de services en lignes, le nombre d’opérations a été multiplié par 10 passant ainsi de 3.978 en 2004 à 40.040 en 2010.
Par ailleurs, les recettes financières ont atteint 52,2 millions de DH en 2010 contre 15,3 millions en 2004. Pour rappel , la vision 2015 (contrat d’objectif ) a retenu 84 projets. Ils portent sur 5 axes stratégiques (services aux clients, environnement de la propriété industrielle et commerciale, pilotage, ressources et infrastructure, valorisation et exploitation de la propriété industrielle et commerciale). Ce contrat vise entre autres la conformité du cadre légal de la propriété industrielle et commerciale aux normes internationales « Cela se fera notamment grâce à l’amendement de la loi», souligne El Maliki. L’Ompic aspire également à faciliter davantage les procédures et à les rendre plus transparentes. «Le but étant de faire de l’Ompic un moteur de développement de la propriété industrielle et commerciale au Maroc et leader sur le plan régional», note le DG.
Pour cette année, le plan d’action de l’Ompic porte essentiellement sur la réforme du système des brevets d’invention, le démarrage effectif du réseau d’information technologique TISC, ainsi que du centre de formation en propriété intellectuelle. Cette année, l’office compte avec le concours le Comité national de la propriété industrielle et lutte anti-contrefaçon (Conpiac), lancer une étude sur la contrefaçon.
leconomiste
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