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Réformes universitaires: Boubekeur Benbouzid à contre-courant

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  • Réformes universitaires: Boubekeur Benbouzid à contre-courant

    Nous avions discuté, ici même sur ce forum, cette question ...
    Franchement, je ne comprends pas ... comment peut on prendre exemple sur la France alors que son système est clairement obsolète ... même eux le considèrent ainsi ...

    Cela produit des dociles, suiveurs, incapables d'innover car dressés et nourris aux grains statiques des ainées ou autres. Tout le monde sait que la science, la créativité, l'innovation, l'inventivité est un processus dynamique qui demande des hardis, des qui osent, des rebelles, des outsiders, des qui remettent en cause les choses en science et des techniques ...Ce ne sont pas les grandes écoles qui produisent cela !

    Et puis que savent-ils de l'histoire des ces grandes écoles
    80 % des élites en France viennent de 5 ou 6 maternelles, de 5 ou 6 collèges ou lycées. L'excellence n'est ni génétique, ni aristocratique ...Franchement je ne comprends rien !

    L'Algérie n'a pas besoin d'élites, elle a besoin d'excellence pour survivre.

    Est-ce que c'est clair


    Bonne lecture je suis écœuré !
    ------
    Réformes universitaires: Benbouzid à contre-courant
    Par Anouar Oussada | 10/02/2011 | 14:55 ; source : Algérie Plus - L'info au plus près

    Depuis quelques jours, l’enseignement supérieur gronde de la colère de son élite, ces élèves inscrits en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) après avoir obtenu le bac avec une très bonne moyenne.
    Dernier produit des réformes de l’inamovible Boubekeur Benbouzid, les CPGE sont une spécalité de la France où elles sont en voie de remise en cause. Notre ministre de l’Education et ses inspirateurs ne semblent pas être au courant des débats qui agitent la communauté universitaire de l’Hexagone. Dommage, parce qu’il aurait fait l’économie de grèves induites par cette réforme à contre-courant.
    Exception française
    “Aujourd’hui la question de la séparation entre universités et grandes écoles est obsolète”, a jugé Pierre Tapie, président de la Conférence des Grandes Ecoles et directeur général de l’Essec, la prestigieuse école de gestion.
    Exception parmi les grands pays, la France est dotée d’un enseignement supérieur où coexistent un système très efficace mais très sélectif de “grandes écoles”, qui forment les élites de l’administration ou des entreprises, et des universités orientées vers la recherche mais qui manquent de moyens. Elles font pâle figure dans le classement mondial de Shanghaï.
    Une loi sur l’autonomie des universités est en cours pour pallier justement à ce manque de moyens et les rapprocher des grandes écoles, lesquelles sont aussi en voie de réforme pour ne pas demeurer le moyen de reproduction des élites sociales en France. En introduisant les grandes écoles accessibles après les classes préparatoires, M. Benbouzid veut donc instaurer un système de reproduction des élites (forcément liées au pouvoir politique mais c’est un autre débat) dans un pays où la guerre de libération a fortement ancré un sentiment égalitaire.
    Reproduction des élites sociales
    Les concours d’accès à ces grandes écoles étaient conçus de sorte qu’ils ne pouvaient pas être franchis par les enfants de milieu modeste. Désormais, elles ont pour objectif d’intégrer au moins 30% de boursiers. Des dispositifs (cordées de la réussite, internats d’excellence, parrainages) sont mis en place pour aider ces enfants.
    Autre nouveauté: les concours vont être réformés. Les épreuves de culture générale et de langue étrangère sont un obstacle pour ceux dont les parents n’ont pas les moyens de payer les séjours lingustiques, les voyages, les sorties au cinéma et au théâtre, les livres. En un mot: injustes.
    Dans le cadre du rapprochement entre les deux systèmes, on a créé des CPGE intégrées aux universités. Et des double diplôme. Par exemple, l’université Paris-Sud 11 a signé avec l’Ecole Centrale de Paris et Supélec, un accord de coopération pour un programme de double diplôme. La formation “a pour objectif de rendre plus attractives les filières scientifiques conduisant au doctorat et à la recherche. Cela permet aussi aux étudiants d’enrichir leurs parcours en côtoyant des milieux d’enseignement différents”.
    Selon l’université et les deux écoles, l’accord “représente un tournant important dans le décloisonnement universités/grandes écoles, dans le brassage des populations étudiantes pour la diversité, et dans l’émergence de grands pôles structurés d’enseignement supérieur et de recherche”.
    Décloisonnement
    M. Benbouzid aurait été mieux inspiré de faire tomber les cloisons qui séparent les universités des entreprises et des administrations. Le secteur public étant encore important dans l’économie nationale, les entreprises doivent avoir pour obligation de s’ouvrir aux étudiants pendant leur cursus. C’est la meilleure voie pour compléter leur formation théorique et la plus rapide pour leur insertion professionnelle. Le secteur privé, très peu sollicité pour investir dans la formation et la recherche, doit aussi y contribuer.
    Le LMD: une coquetterie
    Autre réforme incompréhensible de M. Benbouzid: la mise en place du système LMD. C’est un schéma d’études qui a été mis en place dans le cadre de l’Union européenne. Cette harmonisation des cursus vise à faciliter la mobilité des étudiants en Europe. Imaginé en 1998 par la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Italie, il a progressivement rallié les autres pays. L’acharnement de M. Benbouzid à l’adopter relève au mieux d’une coquetterie puisque les étudiants algériens continueront à être soumis à des tests de sélection s’ils souhaitent poursuivre leurs études en Europe.
    Ses réformes ont déjà donné la grosse tête aux élèves des CPGE qui protestent contre le décret présidentiel du 13 décembre 2010 sur la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération des fonctionnaires. Ils considèrent que leur diplôme d’ingénieur a plus de valeur que celui de Master 2, tous délivrés à bac plus 5.
    Ils ont tort: les emplois de la fonction publique étant accessibles sur concours, les diplômés des grandes écoles ont plus de chance de les réussir si tant est qu’ils soient mieux formés que ceux de l’université comme le laissent entendre les protestataires. Les entreprises, quant à elles, ont d’autres modes de recrutement au moment où le privé est en plein essor et que s’installent des entreprises étrangères. Elles paient en fonction de l’efficacité de leurs employés.
    Dernière modification par Aloha, 10 février 2011, 21h58.

  • #2
    C'est de la poudre aux yeux, tout simplement. A quoi bon soigner la formation si elle n'aboutit sur rien. En général, si on veut aller jusqu'au doctorat, c'est pour faire de la recherche, mais où en est la recherche ? on n'a pas les moyens de bosser, on n'a pas accès à une formation continue et on n'a pas le droit d'assister à des séminaires à l'étranger et pour couronner le tout, on publie en local, le plus souvent en Français !!!

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    • #3
      Tu as raison pour la recherche ! Cependant je crois sincèrement qu'un effort considérable, mais clairement encore insuffisant, a été fait dans l'organisation et la dynamisation de la recherche et devra commencer à porter ces fruits dans les deux années qui viennent ... naturellement qu'il faut mettre le paquet là dessus
      Ce que je déplore, c'est l'incohérence que je viens de constater dans la genèse du dit chercheur !!!

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      • #4
        a été fait dans l'organisation et la dynamisation de la recherche et devra commencer à porter ces fruits dans les deux années qui viennent
        Je ne serais pas aussi optimiste car on a plutôt l'impression que ça avance dans le mauvais sens.

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