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Nouvelles manifestations pour l'emploi dans la capitale du Maroc

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  • Nouvelles manifestations pour l'emploi dans la capitale du Maroc

    Un millier de manifestants sont descendus jeudi dans les rues de la capitale marocaine pour réclamer des emplois dans la fonction publique.

    Cette reprise des revendications, après une accalmie relative ayant fait suite à l'éviction du président de la Tunisie par un soulèvement populaire il y a un mois, intervenait à l'expiration d'un délai fixé pour le recrutement de 4.500 diplômés, a déclaré Youssef Hdidou, responsable de l'un des groupes de diplômés sans emploi.
    "Lors d'une réunion avec les autorités le 24 janvier, on nous avait demandé une trêve dans les manifestations quotidiennes par considération pour (...) ce qui se passait dans la région", a dit Hdidou à Reuters.
    Les dirigeants arabes surveillent les signes possibles d'une extension des troubles à travers la région après les révoltes de Tunisie et d'Egypte. Des analystes estiment toutefois que le Maroc est l'Etat du Maghreb le moins susceptible d'être affecté par les remous en cours.
    Avant le début de la manifestation, le ministre marocain de la Communication, Khalid Naciri, a fait valoir que le gouvernement faisait preuve de "beaucoup de bonne volonté" en s'efforçant de résoudre rapidement la question des diplômés sans emploi.
    Le Maroc voit se dérouler une vingtaine de manifestations nationales par jour, a-t-il dit à des journalistes en parlant à ce propos de "moyenne normale". "C'est un indicateur qui nous rassure", a-t-il ajouté.
    Hdidou a déclaré qu'un conseiller du Premier ministre et un haut responsable de la préfecture de Rabat avaient demandé jeudi aux différents groupes de repousser la date limite au 1er mars. "Les dirigeants des groupes étudient la marche à suivre avec les adhérents. Pour nous, ce n'est qu'une promesse vide de plus", a-t-il dit.
    Le gouvernement n'a pas été en mesure de stimuler l'économie marocaine liée à l'agriculture dans une mesure suffisante pour créer la moitié des 250.000 emplois qu'il a promis dans les secteur public et privé durant les cinq années allant jusqu'à 2012, selon des statistiques officielles.
    Le budget 2011 prévoit la création de 18.700 emplois dans le secteur public. Le taux de chômage tourne autour de 9%, mais il se situe aux environs de 18% parmi les diplômés - chiffres que des analystes indépendants jugent inférieurs à la réalité.
    Zakia Abdennebi et Souhail Karam, Philippe Bas-Rabérin pour le service français

    l'expresse.fr

  • #2
    je leurs dit tozzzzzzzzz

    ils sont chômeurs il veulent bossé mais uniquement dans la fonction publique ???

    pourquoi pas dans la privé ???

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    • #3
      Le gouvernement n'a pas été en mesure de stimuler l'économie marocaine liée à l'agriculture dans une mesure suffisante pour créer la moitié des 250.000 emplois qu'il a promis dans les secteur public et privé durant les cinq années allant jusqu'à 2012, selon des statistiques officielles
      Je ne pense pas qu'un diplômé refuserait un emploi "décent" dans le privé et préfèrerait attendre un hypothétique poste dans la fonction publique !

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      • #4
        voila eux qui croyaient que le maroc sera epargne tient dans le mille paf !

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        • #5
          Je ne pense pas qu'un diplômé refuserait un emploi "décent" dans le privé et préfèrerait attendre un hypothétique poste dans la fonction publique !
          Pourtant ça existe. Il y en a plein qui préfèrent un emploi pépère à vie qu'un job dans le privé où t'as pas de sécurité de l'emploi et où tu ne peux pas venir travaillé à 9h00, laissé ta veste sur la chaise et repartir à 9h30 faire une pause jusqu'à 11h58.

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          • #6
            Pourtant ça existe.
            Il y a plein de choses qui existent sans pour autant être des "règles générales".
            Il y en a plein qui préfèrent un emploi pépère à vie qu'un job dans le privé
            "Préférer" suppose un choix entre plusieurs variantes. Si ces diplômés préfèrent leur (long) statut de chômeurs à un emploi dans le privé, ce doit être des fils de riches qui ont les moyens d'attendre ! Je ne vois pas d'autres explications.

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            • #7
              jawzia tu a partiellement compris
              La vitesse de la lumière dépassant celle du son, certaines personnes paraissent brillantes avant de l'ouvrir

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              • #8
                Ces diplômés qui manifestent devant le parlement sont vraiment un cas à part. Ils font une fixation sur la fonction publique. Et pas à n importe quel niveau : ils exigent d'être cadres..

                En général c'est des diplômés des filières littéraires (philo, histoire géo et autres) qui savent que leurs formations ne leur permet pas d'intégrer le marché de travail. Mais qui en plus ne veulent pas se reconvertir...

                Ce phénomène date d'il y a des années maintenant. A chaque fois que l'état fini par embaucher quelques un. D'autres groupes se constituent.
                Dernière modification par Atlantic, 11 février 2011, 12h32.

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                • #9
                  un morceau qui parle des diplômés chômeurs qui veulent travailler chez dawla...

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                  • #10
                    C'est un peu plus logique que de les présenter comme des chômeurs en quête de "Job pépère" allant jusqu'à refuser tout emploi dans le privé !


                    D'ailleurs le privé fait ce qu'il peut sur ce chapitre :
                    Réduction du chômage des jeunes : le patronat soumet des propositions concrètes

                    La CGEM a formulé 20 propositions pour favoriser la création d'emplois. Les entreprises devront s'investir davantage dans la formation. En contrepartie, elles veulent des réductions d'impôts et de charges sociales.

                    Les chiffres le prouvent clairement. Le Maroc a fait d’importants progrès en matière de création d’emplois. Mais il reste encore beaucoup à faire parce que le sous-emploi progresse et beaucoup de jeunes âgés de 15 à 29 ans, une population socialement très sensible, sont dans la précarité. Ils représentent en effet 62 % des chômeurs.

                    C’est en faisant ce constat que la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), par le biais de sa Commission emploi et relations sociales, invite à «un Pact national pour l’emploi». Le chantier est à la hauteur du nombre de problèmes qu’il va falloir résoudre tant au niveau institutionnel que du management des entreprises. En somme, pouvoirs publics et secteur privé devront faire des sacrifices et rapprocher leurs positions pour relever le défi. C’est ce qui apparaît dans les 20 propositions présentées par Jamal Belahrach, président de ladite commission.

                    Certaines mesures comme la création d’un contrat d’intégration professionnelle (CIP) avec période d’essai de 3 mois renouvelable pour les titulaires d’un diplôme équivalent à Bac+3 ou le contrat première expérience (CPE) en CDD avec période d’essai de 6 mois ont un goût de déjà-vu. Dans la forme, elles ressemblent au contrat emploi-insertion toujours en vigueur. Il en est de même des mesures que sont le développement de l’orientation des élèves et des étudiants en fonction des besoins du marché du travail, l’encouragement de la formation en alternance, le développement des formations courtes (Bac + 2) dans les filières techniques, gestion et commerciales ou l’incitation des chefs d’entreprise ou les cadres à enseigner dans les écoles. Le fond du problème est de savoir comment s’y prendre.

                    L'Etat appelé à accorder des aides

                    En revanche, le patronat apporte un plus quand il suggère l’obligation du stage en entreprise lors du cursus scolaire et universitaire (étudiants et professeurs), la création d’un observatoire de l’éducation, de l’emploi, de
                    l’employabilité et de l’entrepreneurship, notamment pour suivre l’évolution des besoins et faire des propositions pour favoriser la création de l’emploi, et la création du contrat de développement de l’exportation. Pour la formation, sans laquelle il sera difficile d’accéder à l’emploi, l’établissement de chèques formation dans les entreprises et le financement des bilans de compétences pour les réorientations professionnelles sont aussi novateurs.
                    Reste maintenant à connaître la réaction de l’Etat, étant entendu que la plupart des propositions sont liées à des aides fiscales ou une réduction des charges sociales.

                    M.C. La Vie éco
                    www.lavieeco.com

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                    • #11
                      en même temps quand t'es dans le privée ton poste peut sauter á n'importe quel moment, sur un simple coup de tête du patron..et vu l'état de notre justice ..eh ben c'est normal que ces gens la, préfèrent l'état...

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                      • #12
                        c'est vrais que ça fait quand méme drole de voir des personnes reclamer des poste de fonctionnaire ...et non juste un poste de travail n'import ou ...
                        tu tombe je tombe car mane e mane
                        après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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                        • #13
                          L'état ne peut pas embaucher tout le monde. Et surtout ne peut pas embaucher que des gens dont personne ne veut par ailleurs car pas forcément utiles ou compétents. C'est pas la voiture balai du tour de france!

                          Le problème n'est pas propre au maroc. En france le nombre de bac+5 en sociologie et autres ah chômage est extrêmement élevé aussi. C'est un problème de choix de filière

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                          • #14
                            On a eu un programme de réduction du nombre de fonctionnaires qui a même trop marché. Le problème c'est que quelque soit les entreprises(privées ou publiques) on ne peut pas les obliger à embaucher des profils qui ne leur correspondent pas.

                            Ils ont souvent des diplômes qui sont en complet décallage avec les besoins du marché et ne veulent pas toujours suivre des formations pour des reconversions dans des secteurs plus porteurs.

                            On a d'un côté un manque de main d'oeuvre dans plein de secteurs et de l'autre des personnes diplômés sans emploi mais qui ne sont pas qualifiés pour les secteurs qui manquent de personnel.

                            Et puis c'est vrai que beaucoup rêvent d'un poste à responsabilités à vie avec une rémunération correcte et pas trop stressant.

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                            • #15
                              Le problème n'est pas propre au maroc. En france le nombre de bac+5 en sociologie et autres ah chômage est extrêmement élevé aussi. C'est un problème de choix de filière

                              Le maroc a suivie le modéle francais a l'aveuglette et ca donne c genre de problèmes, si on a pas besoin de ce nombre de bac+5 littéraire ou sociologie, si on a pas besoin d'un doctorat physique nuccléaire pourquoi les formés. Si ce modéle francais ne convient pas il faut voir vers le modéle allemand, américain, suisse ... et essayer de trouver une combine qui pourrai mieux convenir le maroc. Car depuis des années, l'état marocain ne fait que calmer ce problème, jamais de solutions sérieuses.

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