Les prostituées inaugurent un marché aux enfants
Appliquée depuis février 2004, la réforme de la Moudawana (de l'arabe littéral qui veut dire recueil, compilation), le Code de la famille marocain, a notamment permis une amélioration du statut de la femme. Et l'application de cette nouvelle loi a eu des conséquences inattendues.
Ainsi, le nouveau Code de la famille, en protégeant les mères célibataires qui "n'ont plus à craindre les poursuites judiciaires", ce qui facilite par ailleurs leur accès à un suivi médical, a ouvert la porte à un commerce insolite, souligne La Gazette du Maroc. "La plupart des filles de joie vivant séparées de leur famille – même si parfois certaines bénéficient de leur aval – ne craignent plus la grossesse. Et ce n'est pas par ignorance qu'elles tombent enceintes, ni pour le plaisir d'avoir un enfant, mais pour en faire une marchandise", poursuit l'hebdomadaire marocain.
Les acquéreurs sont "les familles aisées qui n'ont ni l'heur ni le temps de faire des enfants". Avant la réforme de la Moudawana, "l'achat d'un bébé se faisait avec beaucoup de difficultés, trop de risques et se soldait parfois par des résultats décevants", explique La Gazette du Maroc. Par exemple, les bébés étaient souvent porteurs d'une maladie chronique parce qu'ils n'étaient pas suivis pendant la grossesse. Et l'achat se passait par "le biais d'intermédiaires contre des sommes importantes".
Maintenant, la grossesse "se fait au vu et au su de tout le monde, parfois sur commande, avec suivi médical et choix du ‘géniteur'. Le nouveau-né est livré au commanditaire en toute sécurité et en bonne santé…"
Appliquée depuis février 2004, la réforme de la Moudawana (de l'arabe littéral qui veut dire recueil, compilation), le Code de la famille marocain, a notamment permis une amélioration du statut de la femme. Et l'application de cette nouvelle loi a eu des conséquences inattendues.
Ainsi, le nouveau Code de la famille, en protégeant les mères célibataires qui "n'ont plus à craindre les poursuites judiciaires", ce qui facilite par ailleurs leur accès à un suivi médical, a ouvert la porte à un commerce insolite, souligne La Gazette du Maroc. "La plupart des filles de joie vivant séparées de leur famille – même si parfois certaines bénéficient de leur aval – ne craignent plus la grossesse. Et ce n'est pas par ignorance qu'elles tombent enceintes, ni pour le plaisir d'avoir un enfant, mais pour en faire une marchandise", poursuit l'hebdomadaire marocain.
Les acquéreurs sont "les familles aisées qui n'ont ni l'heur ni le temps de faire des enfants". Avant la réforme de la Moudawana, "l'achat d'un bébé se faisait avec beaucoup de difficultés, trop de risques et se soldait parfois par des résultats décevants", explique La Gazette du Maroc. Par exemple, les bébés étaient souvent porteurs d'une maladie chronique parce qu'ils n'étaient pas suivis pendant la grossesse. Et l'achat se passait par "le biais d'intermédiaires contre des sommes importantes".
Maintenant, la grossesse "se fait au vu et au su de tout le monde, parfois sur commande, avec suivi médical et choix du ‘géniteur'. Le nouveau-né est livré au commanditaire en toute sécurité et en bonne santé…"
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