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"La consommation de poisson en Algérie s’est améliorée. Elle est passée de 2,2 kg par habitant par an à 5 kg par personne par an. Le ratio de consommation se rapproche de la norme internationale."
C’est ce qu’a déclaré, hier, le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, M.Smaïl Mimoun en marge de l’inauguration du Salon euro-méditerranéen de la pêche et de l’aquaculture «Sempa 2006».
A fin 2005, la production nationale de poisson, toutes espèces confondues, a atteint 139.000 tonnes contre 137 108 tonnes en 2004. Le ratio de consommation a donc évolué et se rapproche de la norme internationale fixée à 7kg/hab. le seuil requis par la FAO est de 6,2 kg par habitant et par an. Cependant, la réalité, faut-il le dire, est tout autre sur le terrain. Bien que l’Etat intensifie ses efforts pour renforcer ce secteur qui recèle des ressources halieutiques importantes, aussi bien sur le plan quantitatif que qualitatif et garantir l’efficacité de la stratégie de gestion durable de ces ressources, les prix à la vente des produits de la mer dépassent tout entendement et restent encore inabordables pour les consommateurs qui se tournent vers le surgelé et le congelé. M.Mimoun a reconnu que le stock pêchable de l´Algérie, estimé à 280.000 tonnes, était «sous-exploité».Il a mis l’accent sur la modernisation de l´outil de production par l´acquisition de nouveaux bateaux de pêche équipés de moyens de communication et de détection de zones de pêche. «Notre souci est d’augmenter la production nationale halieutique et développer l’aquaculture», a lancé M.Mimoun. Cette dernière représente aujourd´hui, selon le premier responsable du secteur, la seule alternative qui fera face à l´évolution constante de la demande de la population et renforcera la production. Les efforts du ministère de la Pêche sont ainsi orientés vers cette activité qui soutient la pêche maritime. D’ailleurs, des projets d´investissement dans ce domaine ont déjà été lancés aussi bien dans les régions côtières qu´en zones de montagne et dans le Sud, dans le cadre du programme de sécurité alimentaire, souligne le ministre. Les expériences faites, à ce propos, ont donné leurs fruits, estime-t-il en évoquant à titre d’exemple celle de la wilaya de Ouargla. «Cela encourage la poursuite de ce type de culture». A noter que la Banque mondiale prévoit que, d´ici 15 ans, l´aquaculture comptera pour 40% de la consommation mondiale de poisson et pour plus de la moitié de la valeur de la récolte mondiale de poisson. Revenant au «Sempa 2006», premier en son genre, M.Smaïl Mimoun a insisté sur l´importance de l´ouverture du secteur sur des initiatives aussi bien nationales qu´internationales. La tenue de ce salon s´inscrit justement dans cette optique. «Nous attendons la conclusion de marchés et de conventions pour l´échange commercial entre les différents opérateurs économiques tout en exposant les potentialités halieutiques importantes dont dispose notre pays», estime le ministre.
Le salon est ouvert également à l’exposition des produits de la pêche, de l’aquaculture, des outils de production (navires, engins, équipements de pêche), des ports de pêche et de leurs services, etc. Ce rendez-vous, qui s’étalera jusqu’au 14 avril, verra la participation de 63 exposants, dont 25 entreprises étrangères représentant 9 pays dont l’Italie, la France, l´Espagne, la Tunisie, l´Egypte, la Turquie, la Belgique, la Hollande et la Corée du Sud. «Ce dernier ne fait pas partie du bassin méditerranéen mais il a prouvé ses capacités de leader dans le domaine de la construction navale», précise le ministre.
La participation nationale s´est axée quant à elle dans les domaines de la transformation des produits de la pêche et du corail, l´emballage et le conditionnement, l´aquaculture, les banques et les assurances ainsi que les institutions de soutien à l´emploi (Ansej et Cnac).Le salon constitue ainsi une occasion propice pour nos opérateurs de s´imprégner des dernières innovations en matière d´équipements et de techniques de pêche.
- L'expression.
C’est ce qu’a déclaré, hier, le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, M.Smaïl Mimoun en marge de l’inauguration du Salon euro-méditerranéen de la pêche et de l’aquaculture «Sempa 2006».
A fin 2005, la production nationale de poisson, toutes espèces confondues, a atteint 139.000 tonnes contre 137 108 tonnes en 2004. Le ratio de consommation a donc évolué et se rapproche de la norme internationale fixée à 7kg/hab. le seuil requis par la FAO est de 6,2 kg par habitant et par an. Cependant, la réalité, faut-il le dire, est tout autre sur le terrain. Bien que l’Etat intensifie ses efforts pour renforcer ce secteur qui recèle des ressources halieutiques importantes, aussi bien sur le plan quantitatif que qualitatif et garantir l’efficacité de la stratégie de gestion durable de ces ressources, les prix à la vente des produits de la mer dépassent tout entendement et restent encore inabordables pour les consommateurs qui se tournent vers le surgelé et le congelé. M.Mimoun a reconnu que le stock pêchable de l´Algérie, estimé à 280.000 tonnes, était «sous-exploité».Il a mis l’accent sur la modernisation de l´outil de production par l´acquisition de nouveaux bateaux de pêche équipés de moyens de communication et de détection de zones de pêche. «Notre souci est d’augmenter la production nationale halieutique et développer l’aquaculture», a lancé M.Mimoun. Cette dernière représente aujourd´hui, selon le premier responsable du secteur, la seule alternative qui fera face à l´évolution constante de la demande de la population et renforcera la production. Les efforts du ministère de la Pêche sont ainsi orientés vers cette activité qui soutient la pêche maritime. D’ailleurs, des projets d´investissement dans ce domaine ont déjà été lancés aussi bien dans les régions côtières qu´en zones de montagne et dans le Sud, dans le cadre du programme de sécurité alimentaire, souligne le ministre. Les expériences faites, à ce propos, ont donné leurs fruits, estime-t-il en évoquant à titre d’exemple celle de la wilaya de Ouargla. «Cela encourage la poursuite de ce type de culture». A noter que la Banque mondiale prévoit que, d´ici 15 ans, l´aquaculture comptera pour 40% de la consommation mondiale de poisson et pour plus de la moitié de la valeur de la récolte mondiale de poisson. Revenant au «Sempa 2006», premier en son genre, M.Smaïl Mimoun a insisté sur l´importance de l´ouverture du secteur sur des initiatives aussi bien nationales qu´internationales. La tenue de ce salon s´inscrit justement dans cette optique. «Nous attendons la conclusion de marchés et de conventions pour l´échange commercial entre les différents opérateurs économiques tout en exposant les potentialités halieutiques importantes dont dispose notre pays», estime le ministre.
Le salon est ouvert également à l’exposition des produits de la pêche, de l’aquaculture, des outils de production (navires, engins, équipements de pêche), des ports de pêche et de leurs services, etc. Ce rendez-vous, qui s’étalera jusqu’au 14 avril, verra la participation de 63 exposants, dont 25 entreprises étrangères représentant 9 pays dont l’Italie, la France, l´Espagne, la Tunisie, l´Egypte, la Turquie, la Belgique, la Hollande et la Corée du Sud. «Ce dernier ne fait pas partie du bassin méditerranéen mais il a prouvé ses capacités de leader dans le domaine de la construction navale», précise le ministre.
La participation nationale s´est axée quant à elle dans les domaines de la transformation des produits de la pêche et du corail, l´emballage et le conditionnement, l´aquaculture, les banques et les assurances ainsi que les institutions de soutien à l´emploi (Ansej et Cnac).Le salon constitue ainsi une occasion propice pour nos opérateurs de s´imprégner des dernières innovations en matière d´équipements et de techniques de pêche.
- L'expression.