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Ségolène Royal est la femme qui monte, il suffit de voir les couverture médiatiques et les sondages la concernant, sauf pour Alain Duhamel qui devra réecrire un autre livre sur les Pretendants 2007 car il l'avait zappé d'office, et d'ailleurs Ségolène songe fortement à devenir candidate pour les présidentielles de 2007 . Pour autant elle devra affronter aussi son propre parti car les prétendants 2007 n'ont guère envie de lui céder leurs places.
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La fin du suspense, ou presque. Interrogée par le comédien Jamel Debbouze mardi soir sur Canal + sur son éventuelle candidature à l'élection présidentielle de 2007, Ségolène Royal a répondu : « Si ça continue comme en ce moment, probablement oui». Devant la difficulté à contourner encore la question après la couverture médiatique qui lui a été consacrée et les sondages de ces dernières semaines, la députée des Deux Sèvres ne se cache plus. « Chaque chose en son temps», a-t-elle cependant tempéré sur le plateau.
Le sondage Ifop-Paris Match, publié cette semaine, montre que dans le duel Nicolas Sarkozy/Ségolène Royal, la présidente de la région Poitou-Charentes arrive en tête avec 52% des sondés contre 47% au président de l'UMP, en tête des personnalités de droite. « Ces sondages ne me donnent que des devoirs d'être à la hauteur de cette confiance, ils ne me donnent aucun droit. (...) Mais le courant que je sens vers moi me donne des possibilités nouvelles », reconnaît-elle, avant de vanter la popularité de son site Internet, Désirs d’avenir
« Une politique payante du coucou »
Depuis plusieurs mois, Ségolène Royal caracole en tête des sondages, une popularité qui agace ses concurrents au PS. Ils lui reprochent -plus ou moins ouvertement- de jouer la carte du charme et de la féminité, sans programme précis. Ignorant ces critiques, la candidate potentielle à l'Elysée continue de poser les jalons d'un discours de proximité, sur des thèmes concrets tels que la famille, l'éducation, le service national, la sécurité ou l'artisanat. Une «politique payante du coucou», loin des grands discours de ses rivaux, déclarait récemment le président socialiste du Conseil régional d'Ile-de-France, Jean-Paul Huchon.
Les candidats socialistes à la candidature pour la présidentielle seront enregistrés en septembre, et les adhérents au PS feront leur choix en novembre. Outre Ségolène Royal, 52 ans, les anciens Premiers ministres Laurent Fabius et Lionel Jospin, le premier secrétaire du PS et compagnon de Mme Royal François Hollande, les anciens ministres Jack Lang et Dominique Strauss-Kahn sont les candidats déclarés, virtuels ou supposés du camp socialiste pour l'Elysée en 2007.
C’est « l’expérience » qui prime, dit Fabius
« Je fais partie de ceux qui pensent que cette candidature a une utilité politique aujourd'hui », explique Arnaud Montebourg, mercredi sur i-Télé. Aux yeux du député socialiste de Saône-et-Loire, Ségolène Royal a notamment le mérite de briser « toutes les limites » d'un système politique qu'il juge « verrouillé depuis des années » et surnomme « Jurassic Park ». « Ségolène devra apporter des réponses et en discuter avec tous ceux qui sont capables de porter une éventuelle candidature de rassemblement à gauche », a-t-il insisté. Pour autant, le bouillonnant député a souhaité démentir les informations de l’agence Reuters qui évoquaient mercredi matin son « ralliement » à Ségolène Royal. « Tout ça, c’est vraiment n’importe quoi », a-t-il déclaré.
De son côté, l'ancienne ministre des Affaires sociales Martine Aubry rappelle que « le plus important c'était le projet ». Pour Laurent Fabius, candidat à l'investiture pour 2007, c'est « l'expérience » qui prime. « Ce qui est important dans ce débat, ce n'est pas le caractère plus ou moins médiatique de tel ou tel », martèle l’ancien premier ministre dimanche.
Par Le Figaro
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La fin du suspense, ou presque. Interrogée par le comédien Jamel Debbouze mardi soir sur Canal + sur son éventuelle candidature à l'élection présidentielle de 2007, Ségolène Royal a répondu : « Si ça continue comme en ce moment, probablement oui». Devant la difficulté à contourner encore la question après la couverture médiatique qui lui a été consacrée et les sondages de ces dernières semaines, la députée des Deux Sèvres ne se cache plus. « Chaque chose en son temps», a-t-elle cependant tempéré sur le plateau.
Le sondage Ifop-Paris Match, publié cette semaine, montre que dans le duel Nicolas Sarkozy/Ségolène Royal, la présidente de la région Poitou-Charentes arrive en tête avec 52% des sondés contre 47% au président de l'UMP, en tête des personnalités de droite. « Ces sondages ne me donnent que des devoirs d'être à la hauteur de cette confiance, ils ne me donnent aucun droit. (...) Mais le courant que je sens vers moi me donne des possibilités nouvelles », reconnaît-elle, avant de vanter la popularité de son site Internet, Désirs d’avenir
« Une politique payante du coucou »
Depuis plusieurs mois, Ségolène Royal caracole en tête des sondages, une popularité qui agace ses concurrents au PS. Ils lui reprochent -plus ou moins ouvertement- de jouer la carte du charme et de la féminité, sans programme précis. Ignorant ces critiques, la candidate potentielle à l'Elysée continue de poser les jalons d'un discours de proximité, sur des thèmes concrets tels que la famille, l'éducation, le service national, la sécurité ou l'artisanat. Une «politique payante du coucou», loin des grands discours de ses rivaux, déclarait récemment le président socialiste du Conseil régional d'Ile-de-France, Jean-Paul Huchon.
Les candidats socialistes à la candidature pour la présidentielle seront enregistrés en septembre, et les adhérents au PS feront leur choix en novembre. Outre Ségolène Royal, 52 ans, les anciens Premiers ministres Laurent Fabius et Lionel Jospin, le premier secrétaire du PS et compagnon de Mme Royal François Hollande, les anciens ministres Jack Lang et Dominique Strauss-Kahn sont les candidats déclarés, virtuels ou supposés du camp socialiste pour l'Elysée en 2007.
C’est « l’expérience » qui prime, dit Fabius
« Je fais partie de ceux qui pensent que cette candidature a une utilité politique aujourd'hui », explique Arnaud Montebourg, mercredi sur i-Télé. Aux yeux du député socialiste de Saône-et-Loire, Ségolène Royal a notamment le mérite de briser « toutes les limites » d'un système politique qu'il juge « verrouillé depuis des années » et surnomme « Jurassic Park ». « Ségolène devra apporter des réponses et en discuter avec tous ceux qui sont capables de porter une éventuelle candidature de rassemblement à gauche », a-t-il insisté. Pour autant, le bouillonnant député a souhaité démentir les informations de l’agence Reuters qui évoquaient mercredi matin son « ralliement » à Ségolène Royal. « Tout ça, c’est vraiment n’importe quoi », a-t-il déclaré.
De son côté, l'ancienne ministre des Affaires sociales Martine Aubry rappelle que « le plus important c'était le projet ». Pour Laurent Fabius, candidat à l'investiture pour 2007, c'est « l'expérience » qui prime. « Ce qui est important dans ce débat, ce n'est pas le caractère plus ou moins médiatique de tel ou tel », martèle l’ancien premier ministre dimanche.
Par Le Figaro
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