Les militants du RCD, parmi lesquels le sénateur Mohand Ikherbane, ont tenté d'investir les rue d'Alger à l'issue de l'annonce de la démission de Moubarak.
La réaction du dispositif de sécurité dévoile en partie la stratégie envisagée pour tenter d'avorter la marche d'Alger.
1) Créer un rapport numérique défavorable aux marcheurs dans les points probables d'initiation de la marche. siege du rcd, du pld, de la lddh, 1er mai
2) Graduation de l'intervention: mains nu dans un premier temps; renforts avec matraques en suite...
L'objectif du dispositif est à l'évidence d'étouffer les points d'amorce et de créer une dissociation entre les noyaux d'initiation et les riverais et bandeaux, en faisant apparaître les initiateurs comme minoritaires et coupés de la population.
Pour peu, que l'élan de sympathie de la population soit désinhibé, que quelques centres initiaux "imprévues" se mettent en place, et que des cortèges se forment pour converger vers le point de lancement de la marche le dispositif du générale Hamel sera court-circuité.
Ces images confirment les constations faites autours des évènements de Tunisie et d'Egypte, l'usage de la force disproportionnée se fait loin des projecteurs; d'où la volonté extrême du pouvoir à empêcher la concentration des manifestant dans un terrain où l'arbitre ne lui est pas acquis. A Alger, il ne peut se permettre ni tire à balles réelle, ni usage excessif des gaz asphyxiants, ni charges musclées avec les véhicules anti-émeutes.
Commentaire