Egypte. Une révolution de palais

[Pecos]

L'annonce de la démission d'Hosni Moubarak ne doit pas laisser croire qu'une révolution aurait eu lieu en Égypte. Le tyran honni a, certes, pris piteusement la poudre d'escampette, mais laisse derrière lui un régime inchangé. Dirigeant l'Égypte depuis la prise de pouvoir de Gamal Abdel Nasser et de ses « officiers libres » en 1952, les militaires tiennent toujours fermement les rênes. Sans doute promettent-ils de conduire le plus puissant pays du monde arabe à la démocratie et à des élections «libres et transparentes», mais il est difficile de leur accorder du crédit sur ce point. Ne soyons pas dupes : sous la pression de la rue, c'est au coeur du pouvoir militaire que les choses se sont déroulées, et que les généraux ont pris la décision de faire partir celui qui était alors le plus puissant des leurs, Hosni Moubarak. D'ailleurs, le puissant quotidien Al Arham a révélé, hier, le vrai déroulement de la crise. Quand il s'est exprimé jeudi soir, Moubarak n'avait fait valider ni son discours, ni surtout son pseudo-retrait, par la véritable instance dirigeante du pays, le conseil militaire supérieur que dirige le ministre de la Défense, le maréchal Mohamed Hussein Tantaoui. Lequel a compris dans la journée de vendredi, sans doute un peu tard, que la plaisanterie avait assez duré et que Moubarak devait prendre sa retraite. Hier, les militaires ont donc publié un communiqué laconique annonçant qu'ils seraient les garants d'une «transition pacifique du pouvoir menant à une société démocratique libre». Qui les verrait perdre leur influence et leurs privilèges ? Qui les conduirait à se soumettre à de « vrais » civils ? Dans un pays où les Frères musulmans radicalisés recueillent entre 20 % et le tiers des voix ? Nous verrons bien... L'armée sort de cette crise avec les mains propres. Elle n'a pas tiré sur la foule et a parfois protégé les manifestants. Mais elle n'est sans doute pas en mesure de sortir un homme neuf de sa casquette, et se trouve aux antipodes des militaires qui avaient conduit en 1974 la «Révolution des oeillets» au Portugal. À ce stade, ce qui s'est passé en Égypte est une révolution de palais. Attendons la suite...

[Sioux foughali]

telegramme



IL se trompe ....

Il faut bien organiser des elections ?

Qu'aurait il preferé?, des affrontements sur plusieurs semaines, une fissuration puis une scission dans l'Armée , un front dans l'Armée...des coups de canon en Villes..et une revolution à la Bolchevik en 1917 ?

Si la masse reste compacte, si les coalisés egyptiens reste sages........ils vont revolutionner le systeme ...aucun doute ..

[chene]

sioux je n y crois pas a cette pseudo revolution faite par le peuple pour moi il y a manipulation encore une fois par la bande des sionistes et encore une fois les arabes ont gobes ca !

[mistaaywa]

le dictateur est parti ...
la dictature et ses disciples sont tjrs la

[maB2rOc]

le problème nous des arabes ces qu'ont croit que les juif sont hyper-puissant ces des mouches par rapport au musulmans
bon sang on est 1 milliard , ces pas rien quand même , il faut tuer les traîtres et unifier , et en découdre contre ces juifs , et surtout supprimées notre nationalismes, et place a unité arabe inchallah même si certain ne ce revendique pas arabe , les musulman quand inchallah ils seront au paradis ont parlera tous ( les musulmans) arabe ,

[smerch]

les égyptiens et les tunisiens on tous choisit le modèle politique algériens.
C L ARMÉE QUI DÉCIDE ET QUI GOUVERNE.

[chene]

mdr smerch