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Le soda light au quotidien accroîtrait le risque d’AVC de 61%

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  • Le soda light au quotidien accroîtrait le risque d’AVC de 61%

    Selon une épidémiologiste de l’université de Miami
    Le soda light au quotidien accroîtrait le risque d’AVC de 61%


    Les personnes buvant du soda light quotidiennement accroîtraient leur risque d’accident vasculaire de 61% comparativement à celles ne consommant aucun soda, selon les résultats d’une étude publiés mercredi dernier.
    Cette étude a été menée par le Pr Hannah Gardener, épidémiologiste à l’université de Miami, auprès de 2 564 personnes de plus de quarante ans à New York dans le cadre d’un projet baptisé Northern Manhattan Study (Nomas).
    Le Pr Gardener et son équipe ont suivi pendant près de dix ans les habitudes de boissons de ces personnes. Dans le même temps, 559 événements cardiovasculaires ont été observés. Or, au terme de son travail, la
    chercheuse, qui est le principal auteur de cette communication présentée à la conférence internationale annuelle de l’American Stroke Association, réunie la semaine dernière à Los Angeles, estime qu’il existe un lien entre la consommation de soda light et la survenue de ces événements.
    «Pour l’heure, nous ne connaissons pas les mécanismes qui pourraient expliquer ce lien», a-t-elle confié au site desitnationsante.com. «Même après avoir pris en compte (d’autres) facteurs de risque de maladies cardiovasculaires comme l’hypertension artérielle, le diabète, l’hypercholestérolémie, l’augmentation du risque a été de 48%.»
    «Si ces résultats sont confirmés par d’autres études futures, ils indiqueront que le soda light n’est pas le meilleur substitut aux boissons sucrées pour réduire les risques cardiovasculaires», a souligné le Pr Gardener pour qui le lien de cause à effet semble bel et bien établi.
    «Nous devons impérativement mener d’autres études pour confirmer cet état de fait, et surtout pour comprendre les mécanismes sous-jacents», affirme-t-elle.Pour leur étude, les scientifiques ont demandé aux participants au début de la recherche la quantité et le type de soda consommé. A partir de leurs réponses, ils les ont groupés dans sept catégories allant de ceux ne buvant jamais de soda, à ceux qui en buvaient modérément (de un par mois à six par semaine) et quotidiennement (au moins un par jour).
    Durant une période de suivi de 9,3 ans, il y a eu 559 accidents vasculaires dans le groupe, y compris des attaques cérébrales ischémiques (provoquées par un caillot dans un vaisseau) et hémorragiques, résultant de la rupture d’un vaisseau sanguin.
    Les gros consommateurs de soda light avaient un risque d’accident vasculaire 61% supérieur aux autres. Les auteurs de l’étude ont pris en compte l’âge, le sexe et l’origine ethnique des participants, ainsi que le fait de fumer, d’être actif physiquement ou sédentaire ainsi que leur consommation d’alcool et leur régime alimentaire.
    Or, même après avoir tenu compte d’autres facteurs comme l’excès de poids et des antécédents de maladie cardiaque, l’accroissement du risque cardiovasculaire pour les buveurs réguliers de soda light était, comme l’a indiqué le professeur Gardener, encore de 48%.Par ailleurs, selon le site 20 Minutes, une autre étude sur un groupe de 2 657 personnes, également menée dans le cadre du projet Nomas et présentée à la même conférence, indique qu’une forte consommation de sel de table - indépendamment de l’hypertension qu’elle provoque - est aussi liée à une très forte augmentation des attaques cérébrales ischémiques.
    Dans cette étude, les personnes qui consommaient plus de 4 000 milligrammes de sel par jour avaient un risque d’accident vasculaire cérébral plus que doublé par rapport à celles consommant moins de 1 500 milligrammes.Seulement un tiers des participants avaient une consommation de sel de table respectant les recommandations fédérales américaines de 2 300 milligrammes maximum quotidiennement, soit
    l’équivalent d’une cuillère à café. Et seuls 12% des participants se conformaient aux quantités maximum recommandées par l’American Heart Association de 1 500 milligrammes par jour. La consommation moyenne aux Etats-Unis est de 3 031 milligrammes par jour.
    La Tribune
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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