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Algérie : Conquérir nos droits civiques.
Apres la journée du 12 février la preuve est désormais faites, et l’exigence d’un mouvement pour les droits civiques est éclatante.
Notre peuple doit mener un combat à l’image de celui des sud-africains et des populations afro-américaines. Un combat pour les droits civiques. Un combat pour la citoyenneté.
Levons dans nos rassemblements les portraits de Lutter King et de Mandela. Le combat de ces symboles est aujourd’hui le nôtre.
Levons aux côté de l’emblème national, ceux des peuples qui se révoltent (Tunisie, Egypte,…) en signe de solidarité et de communauté de cause. Ajoutons à leurs côtés celui de ce peuple dont le combat doit éclairer le nôtre, l’étendard de l’ANC et du peuple combattant d’Afrique du sud.
Les droits et libertés proclamés et reconnus par la Constitution de la République doivent rentrer dans la vie, c’est notre exigence. Nous ne devons plus souffrir la moindre violation de nos libertés. Elles doivent êtres pérennisées dans le quotidien. La loi doit s’imposer à tous. Une loi pour tous et tous soumis à la loi.
Ce combat civique exige que soit mis fin au système de fait de dualité de collèges. Un collège de privilégiés, dont la volonté s’impose à la Nation et se substitue à tout cadre légal légitime; et, un collège de paria, dont le seul droit est de survivre dans la soumission aux volontés des caciques, et de leurs clientèles, maîtres de la bureaucratie étatique et de la rente.
Le combat des Algériens est complexe. Continuation de luttes engagées depuis deux décennies. Il est un combat pour les libertés démocratiques, certes de même nature que ceux des peuples tunisiens et égyptiens ; mais qui se situe à une autre étape. Les algériens doivent faire aboutir l’ouverture démocratique amorcée en Octobre 88. Détournée par une bureaucratie parasitaire ; et combattue par un islam politique conquérant ; l’ouverture d’octobre doit déboucher sur le triomphe des libertés et de la démocratie.
Notre peuple doit mener un combat à l’image de celui des sud-africains et des populations afro-américaines. Un combat pour les droits civiques. Un combat pour la citoyenneté.
Levons dans nos rassemblements les portraits de Lutter King et de Mandela. Le combat de ces symboles est aujourd’hui le nôtre.
Levons aux côté de l’emblème national, ceux des peuples qui se révoltent (Tunisie, Egypte,…) en signe de solidarité et de communauté de cause. Ajoutons à leurs côtés celui de ce peuple dont le combat doit éclairer le nôtre, l’étendard de l’ANC et du peuple combattant d’Afrique du sud.
Les droits et libertés proclamés et reconnus par la Constitution de la République doivent rentrer dans la vie, c’est notre exigence. Nous ne devons plus souffrir la moindre violation de nos libertés. Elles doivent êtres pérennisées dans le quotidien. La loi doit s’imposer à tous. Une loi pour tous et tous soumis à la loi.
Ce combat civique exige que soit mis fin au système de fait de dualité de collèges. Un collège de privilégiés, dont la volonté s’impose à la Nation et se substitue à tout cadre légal légitime; et, un collège de paria, dont le seul droit est de survivre dans la soumission aux volontés des caciques, et de leurs clientèles, maîtres de la bureaucratie étatique et de la rente.
Le combat des Algériens est complexe. Continuation de luttes engagées depuis deux décennies. Il est un combat pour les libertés démocratiques, certes de même nature que ceux des peuples tunisiens et égyptiens ; mais qui se situe à une autre étape. Les algériens doivent faire aboutir l’ouverture démocratique amorcée en Octobre 88. Détournée par une bureaucratie parasitaire ; et combattue par un islam politique conquérant ; l’ouverture d’octobre doit déboucher sur le triomphe des libertés et de la démocratie.