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L'erreur stratégique de la Coordination Nationale pour le Changement et la Démocratie

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  • L'erreur stratégique de la Coordination Nationale pour le Changement et la Démocratie

    Je pense qu'on serait tous d'accord pour dire que toutes les conditions étaient réunis hier pour que la marche ne puisse pas avoir lieu. Toutes les entrées vers Alger étaient fermées et le dispositif de sécurité était impressionnant. Je me demandais hier pourquoi la coordination nationale pour le changement et la démocratie n'avait pas opté pour un plan que je pense plus efficace : organiser des marches dans les grandes villes d'Algérie. Déjà les marches ne sont pas interdites dans les autres villes que la capitale et ça permet aussi de disperser les agents de la CRS à travers le pays. L'enjeu hier était de démontrer que le peuple algérien ait soif de la liberté et de la démocratie et je pense qu'une mobilisation nationale l'aurait démontré. Pourquoi se focaliser sur Alger quand on sait que l'Algérie n'est pas la capitale ?
    Je suis certain que les algérois se mobilseront de leur propre chef en voyant tous les algériens crier fort leur ras le bol.

    A bon entendeur : CNCD.



  • #2
    "Déjà les marches ne sont pas interdites dans les autres villes que la capitale

    Dans les grandes villes comme Oran, les marcheurs ont été empéchés de manifester,matraqués, arrêtés exactement comme à Alger.
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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    • #3
      Dans les grandes villes comme Oran, les marcheurs ont été empéchés de manifester,matraqués, arrêtés exactement comme à Alger.
      L'argument des autorités est qu'ils n'ont pas demandé d'autorisation. On vu quand même ces derniers temps à travers le pays plusieurs marches à l'instar de celles organisées à Tizi, Ghardaia et Béjaia.

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      • #4
        Actualités : ORAN
        Répression, matraquage, arrestations abusives, mais le rassemblement a eu lieu !


        Hier, très tôt dans la matinée, la place d’Armes était déjà «assiégée», tant la présence policière y était partout en très grand nombre.
        C’est aux environs de 10h45 que des groupuscules dispersés — suivant une tactique des organisateurs afin de ne pas être tous appréhendés en même temps —, arrivaient au niveau de la place du 1er -Novembre, sous l’œil vigilant des policiers en tenue et en civil. Un autre groupe, plus nombreux cette fois-ci, formé de membres de la CNCD Oran qui brandissaient des banderoles «Rendez-nous notre pays», «Barakat el hogra», «Barakat errachoua»… et criaient tous en chœur «Jazaïr horra démocratia». Les policiers ont assez vite encerclé les manifestants et tenté de leur arracher banderoles et autres affiches. Il aura fallu du renfort pour arriver à extraire quelques affiches. Les manifestants, eux, tout en criant que leur acte était pacifique, s’agrippaient à leurs slogans qu’ils ont confectionnés en pancartes et banderoles, les faisant passer parfois à d’autres afin qu’ils ne soient pas saisis et ceux-là en ont fait de même lorsqu’ils voyaient les policiers leur courir après pour les leur arracher des mains. Le nombre de manifestants pacifiques grandissant, les services de sécurité après avoir tenté de dissuader les nombreuses personnes qui occupaient la place d’Armes, ont fini par «céder» en laissant les manifestants s’exprimer mais tout en les entourant d’un cordon sécuritaire, ce qui leur a permis de crier leur ras-le-bol face à une telle répression et d’exiger une vraie démocratie, une justice pour tous et le droit à la parole... Parmi les manifestants pacifiques, des jeunes artistes ayant choisi de s’exprimer par le mime et d’autres par des peintures sur le visage, d’autres encore en tenues de spectacle donnaient autant de symbolique à ce rassemblement qui, au final, regroupait toutes les catégories de la classe sociale. Dans la mêlée, un jeune chômeur s’est joint au rassemblement et a lancé un cri «J’ai 30 ans et je suis au chômage ! Barakat el hogra. Donnez-nous du travail». A peine a-t-il fini ces mots que deux policiers l’agrippèrent et l’arrêtèrent sans aucun motif à part celui de s’être exprimé. S’en suivit une autre arrestation des plus musclées, lorsqu’une dizaine de policiers se sont acharnés contre un jeune membre de la CNCD, qui manifestait pacifiquement. Là a commencé la deuxième phase avec un déploiement des services de sécurité qui ont procédé à des arrestations presque au hasard, tabassant tous ceux qui refusaient de quitter les lieux et qui ont choisi de s’asseoir par terre. Tout en se faisant taper dessus, les personnes rassemblées criaient en chœur : «Nous sommes dans un pays libre. Au lieu de nous protéger, vous nous frappez». La situation a dégénéré lorsque des policiers se sont mis à frapper dans le tas, n’épargnant personne, même pas les journalistes, et ce, malgré l’exhibition de la carte professionnelle. Celle-ci n’avait aucune valeur à leurs yeux puisqu’il leur a été signifié : «Et alors, journaliste, ferme-la et dégage…» avant de recevoir plusieurs coups. Un autre journaliste d’ El Khabara été arrêté juste à côté de ses confrères et roué de coups par plusieurs policiers qui l’ont par la suite embarqué. Au milieu de ce chaos qui aurait été évité n’était le recours à la répression, plusieurs personnes ont été arrêtées dont deux mineurs. Environ une quarantaine d’arrestations ont eu lieu et ont été traitées dans quatre commissariats. Toutefois, fait marquant et des plus graves, quelques personnes arrêtées ont tout simplement été enfermées dans l’enceinte même de la mairie d’Oran, transformée pour la circonstance en commissariat. Ce n’est qu’après contestation de leurs proches exigeant que s’il y a arrestation, qu’elle s’effectue au niveau d’un vrai commissariat, que les quatre personnes arrêtées ont été transférées après plus d’une demi-heure au niveau d’un commissariat. Une heure après, l’un d’eux, un mineur, a été relâché après que son père se soit présenté. Les membres de la CNCD Oran se sont répartis en groupes et observé des sit-in devant les différents commissariats, revendiquant la libération de leurs camarades. En début d’après-midi, la majorité des personnes arrêtées a été relâchée après avoir remis leurs coordonnées. Pour les membres de la CNCD Oran, ce rassemblement n’est qu’un début et cette répression ne pourra plus jamais dissuader ceux qui veulent s’exprimer et user de ce droit.
        Amel B.



        Le Soir d'Algérie
        " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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        • #5
          D'accord ya sidi, les marches sont interdites partout en Algérie. L'appel à des marches partout en Algérie aura au moins l'avantage de disperser les agents de la CRS à travers le pays au lieu de les concentrer sur la seule Alger. Vois-tu au moins cet avantage ?

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          • #6
            La ya sidi , les marches ne sont interdites qu'à Alger, même notre cher président l'a souligné lors de son conseil des ministres.
            Rappelé également par notre cher ministre de l'interieur .
            " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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            • #7
              @Juris

              Je pense qu'on serait tous d'accord pour dire que toutes les conditions étaient réunis hier pour que la marche ne puisse pas avoir lieu.
              Euh ... Moi, je ne suis pas d'accord ! je n'ai ressenti aucune envie particulière autour de moi pour un soulèvement.

              En fait, c'était surtout des appels de milieux plus ou moins politiques, mais peu représentatifs et qui plus est ont prouvé leur amateurisme et leur incapacité à organiser quoi que soit de grand.
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #8
                @Harrachi78

                Envoyé par Harrachi78
                Euh ... Moi, je ne suis pas d'accord ! je n'ai ressenti aucune envie particulière autour de moi pour un soulèvement.

                En fait, c'était surtout des appels de milieux plus ou moins politiques, mais peu représentatifs et qui plus est ont prouvé leur amateurisme et leur incapacité à organiser quoi que soit de grand.
                T'as touché du doigt un vrai problème. Les algérois sont blasés et ne se sentent pas représentés par ces politiques alors il est temps d'organiser des marches ailleurs. Peut-être qu'en voyant les autres villes défiler que cela vous mobilisera..........même un mois après

                La première balle a été tiré dans les Aurès.

                Commentaire


                • #9
                  T'as touché du doigt un vrai problème. Les algérois sont blasés et ne se sentent pas représentés par ces politiques alors il est temps d'organiser des marches ailleurs. Peut-être qu'en voyant les autres villes défiler que cela vous mobilisera..........même un mois après

                  La première balle a été tiré dans les Aurès.
                  Alger n'a jamais été ni le foyer ni la ville source des mouvements politiques nationalistes ..peut étre est ce à cause de son statut de résidence du gouvernorat général à l'époque de la france coloniale ..

                  malheureusement les algérois ne sont pas les tunisois ..mais ils reste que l'echo politique international que peut donner toute manifestation dans une capitale est sans aucune mesure avec ce qui peut se passer ailleurs dans le pays .

                  le pouvoir a bien compris cela et c'est pour ca que la ville capitale est fermée hérmetiquement à tout danger quine peut venir en réalité que de l'extérieur de la ville ..

                  le pouvoir a de bonnes connaissance historiques ..
                  ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                  On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                  • #10
                    @Juris

                    Exacte, car il faut aussi se mettre à la place des gens pour comprendre les récations.

                    Le peuple d'Alger n'a pas à subir éternellement les entreprises des autres. Messieurs les politicards décident de surfer sur en vague, ca marche, mais voilà qu'on nous noie sous 30.000 flics, qu'on nous ferme accès à nos propres quartiers, qu'on nous empoisonne l'existence parceque des gens veulent venir de Tataouine faire une marche !

                    A chaque fois la même histoire ! Que chacun proteste devant chez-lui, et si la pression et le bon droit sont là, l'éffet sera forcément contagieux, que ce soit pour Alger ou pour le reste du pays.
                    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                    • #11
                      "Que chacun proteste devant chez-lui, et si la pression et le bon droit sont là, l'éffet sera forcément contagieux, que ce soit pour Alger ou pour le reste du pays.

                      C'est ça!!!!

                      Pas touche à ma petite tranquillité, et faites ce que vous voulez .
                      " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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                      • #12
                        @Xenon

                        Alger n'a jamais été ni le foyer ni la ville source des mouvements politiques nationalistes ..peut étre est ce à cause de son statut de résidence du gouvernorat général à l'époque de la france coloniale ..

                        malheureusement les algérois ne sont pas les tunisois ..mais ils reste que l'echo politique international que peut donner toute manifestation dans une capitale est sans aucune mesure avec ce qui peut se passer ailleurs dans le pays.
                        Tu fais appel à de la pseudo-histoire là, pour expliquer une pseudo-réalité. Le résultat n'est naturellement qu'une pseudo-analyse.

                        Pour la première partie, tu aurait du savoir qu'à l'époque coloniale, Alger comme Oran étaient des villes à population trés majoritairement européennes. Difficile de faire du nationalisme algérien à Marseille.

                        Néanmoins, c'est à Alger que la Bataille d'Alger eut lieu, et c'est aussi là bas que les manifs du 11 Décembre ont fait le plein. Par la suite, ce sont bien les quartiers d'Alger qui ont embrasés le régime en 1988, et ce sont aussi les quartiers d'Alger qui ont permis aux FIS de défier l'Etat, et encore ces mêmes quartiers qui ont fait craindre un scénario tunisien il y'a de cela quelques semaines.

                        Alger et algérois n'ont donc rien à apprendre de personne en la matière, et c'est pour cela qu'ils ne vont pas faire leurs soulèvement ailleurs que devant leurs portes.
                        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                        • #13
                          L'argument des autorités est qu'ils n'ont pas demandé d'autorisation.
                          Un mensonge de plus des autorités: la wilaya d'Oran a tout simplement refusé de recevoir la demande d'autorisation de se rassembler établie par la coordination locale (Ligue des droits de l'homme d'Oran, syndicats, associations, etc.). L'argument des bureaucrates de la wilaya: seules les zaouiates sont autorisées à manifester(!!!)... Après cela, M. Ould Kablia, ses maîtres et serviteurs n'ont aucune pudeur à venir nous faire la leçon de manifester pacifiquement, dans l'ordre et en respectant les règles qu'eux-mêmes ont définies et qu'ils piétinent allègrement et sans vergogne.
                          "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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                          • #14
                            Tu fais appel à de la pseudo-histoire là, pour expliquer une pseudo-réalité. Le résultat n'est naturellement qu'une pseudo-analyse.

                            Pour la première partie, tu aurait du savoir qu'à l'époque coloniale, Alger comme Oran étaient des villes à population trés majoritairement européennes. Difficile de faire du nationalisme algérien à Marseille.

                            Néanmoins, c'est à Alger que la Bataille d'Alger eut lieu, et c'est aussi là bas que les manifs du 11 Décembre ont fait le plein. Par la suite, ce sont bien les quartiers d'Alger qui ont embrasés le régime en 1988, et ce sont aussi les quartiers d'Alger qui ont permis aux FIS de défier l'Etat, et encore ces mêmes quartiers qui ont fait craindre un scénario tunisien il y'a de cela quelques semaines.

                            Alger et algérois n'ont donc rien à apprendre de personne en la matière, et c'est pour cela qu'ils ne vont pas faire leurs soulèvement ailleurs que devant leurs portes.
                            les faits sont tétus harrachi..

                            j'ai bien précisé que probablement le statut politique de la ville d'alger durant la colonisation ne permettait pas de voir éclore un mouvement politique dense parmi la population musulmane ..

                            les zalgérois n'étant pour la plus part que des immigrés issus de la paysannerie et venus des autres régions d'algérie dans les années 30 et 40, ils avaient moins de chance de se frotter au militantisme politique que leurs cousins émigrés en france
                            qui une fois revenus au pays ont semé les graines du nationalisme dans leurs régions respectives voir : biographie de boudiaf , messali hadj , ait ahmed, amirouche ..etc etc.

                            la bataille d'alger comme son nom l'indique est une bataille ..aussi héroique qu'elle le fut , elle n'a été ni à l'origine de l'inssurection ni son épilogue ..
                            et d'ailleur les acteurs majeurs de cette bataille sont venus pour la majorité de l'extérieur de l'enceinte d'Alger et aucun des signataires de l'appel du premier novembre n'est originaire d'Alger ..ce qui est un comble tout de méme !!!

                            88 est un soulévement national et ce n'est pas spécifique à Alger et d'ailleurs 88 fait écho a 86 dans le constantinois et à 80 dans la kabylie ..qui fut une suite logique du refus de la soumission de la wilaya 2 et 3 au putch de boumédienne en 63 qui est à l'origine de tout ce bordel ..

                            oui cvrai pour 91 et on a vu le réultat que ca a donné en portant aux nues par un processus démocratique des gens dont la doctrine est aux antipodes de la démocratie ,

                            signifiant bien le manque de maturité et de vision politique moderne d'une frange importante des habitants d'alger et d'algérie en général ..

                            c'est pour cela qu'alger n'est pas tunis ..et le scénario que tu cite ne fut qu'un chahut de casseurs sans conséquence pour le régime ..à l'inverse du soulévement de tunis qui était une véritable dissidence de la classe moyenne et laborieuse ..

                            Résultat:
                            tunis s'est libérée d'un régime dictatorial qu'ils subissaient depuis 50 ans
                            Alger s'est calmé par un tour de passe passe sur le prix de l'huile colza...
                            Dernière modification par xenon, 13 février 2011, 16h26.
                            ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                            On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                            • #15
                              le but de toute manifestation etait de delivrer un message ...dans ce sens la, la marche du 12 fevrier est un plein succés....elle comptait denoncer le caractere autoritaire et liberticide du pouvoir ....et la demonstration a été faite .....de facon eclatante !!!!

                              une bonne parti de l'opinion était avec les marcheurs ( meme en petit nombre)..

                              A moins d'etre un soutien de ce regime ....on ne peut que louer le courage de ceux qui l'on defier ...en attendant plus

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