Annonce

Réduire
Aucune annonce.

l'opposition manifestera "jusqu'à ce que le régime tombe

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • l'opposition manifestera "jusqu'à ce que le régime tombe

    Algérie : l'opposition manifestera "jusqu'à ce que le régime tombe"

    Quelque 2 000 personnes ont tenté de marcher samedi 12 février à Alger à l'appel de l'opposition pour "changer le système" mais ont été bloquées par un très important dispositif de sécurité, qui a procédé à des interpellations musclées.REUTERS/ZOHRA BENSEMRA

    Au lendemain d'une manifestation qui a réuni entre 2 000 et 3 000 personnes à Alger, le mouvement d'opposition algérien Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNDC) a appelé à de nouvelles mobilisations dans la capitale algérienne tous les samedis "jusqu'à ce que le régime tombe", selon un porte-parole du parti d'opposition Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohsen Belabes. "Chaque samedi, nous maintiendrons la pression", a-t-il expliqué.

    nterrogé par Marianne, Moustepha Bouchachi, membre du CNCD et président de la Ligue algérienne des droits de l’homme, a précisé que les marches se dérouleront chaque samedi "à 11 heures, de la place du 1er-Mai à la place des Martyrs". "Nous devons avancer, doucement mais sûrement, comme un pays qui a connu une guerre civile. Nous ne pouvons pas adopter le modèle égyptien car il nous faut briser le mur de la peur et du silence", a-t-il expliqué.

    La coordination, qui réunit des partis d'opposition, de la société civile et de syndicats autonomes, était à l'origine d'une première marche à Alger, qui a été empêchée par un important dispositif estimé à quelque 30 000 policiers. Plusieurs centaines de manifestants avaient néanmoins bloqué la Place du 1er-Mai pendant plusieurs heures, malgré l'interdiction de la marche par les autorités. Les organisateurs cherchent maintenant à mobiliser davantage de personnes.

    Pour la première fois, dimanche, les Etats-Unis ont "pris acte des manifestations actuelles en Algérie" et ont appelé "à la retenue les forces de sécurité"."Par ailleurs, nous réaffirmons notre soutien aux droits universels du peuple algérien, y compris les droits de réunion et d'expression", a ajouté le porte-parole du département d'Etat, Philip Crowley.

    "LES GENS ONT BRAVÉ L'INTERDICTION"

    Lors de sa réunion, la CNDC a fait le bilan de la tentative de marche de samedi, jugeant le bilan de cet événement "positif"."Les gens ont bravé l'interdiction pour venir manifester pacifiquement", s'est réjoui M. Bouchachi. Samedi, des rassemblements de très durée s'étaient également tenus à Oran, la grande ville de l'ouest algérien, où une trentaine de participants ont aussi été interpellés, ainsi qu'à Constantine, Annaba, Tizi Ouzou et Bejaia.

    Créée le 21 janvier dans la foulée des émeutes du début de l'année contre la vie chère, la CNCD avait promis " un grand jour pour la démocratie en Algérie." L'initiative a toutefois été rejetée par plusieurs syndicats et formations d'opposition historiques, dont le Front des forces socialistes, le Front national algérien (15 députés sur 389) et le Parti des travailleurs.

    Dimanche, des affrontements ont eu lieu à Annaba, dans l'est de l'Algérie, entre policiers et jeunes chômeurs qui dénoncaient les lenteurs de l'administration. Les chômeurs s'étaient rendus dans la matinée à des guichets publics d'offres d'emploi à durée déterminée pour jeunes, avec ou sans diplômes, initiés par l'action sociale. Mais las de revenir tous les jours et d'attendre des heures d'être reçus par les fonctionnaires pour espérer bénéficier de ces contrats, ils s'en sont pris aux employés de l'administration qui ont pris la fuite. Quatre policiers ont été blessés.

  • #2
    L'opposition algérienne annonce une nouvelle marche le 19 février


    La Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNDC) appelle à manifester samedi prochain à Alger, après un premier rassemblement empêché par un important dispositif policier.
    54 réactions

    Manifestation à Alger à l'appel de l'opposition, le 12 février 2011 (© AFP Farouk Batiche)

    L'opposition algérienne a décidé d'organiser une nouvelle marche à Alger le 19 février. «La Coordination nationale vient de finir une réunion et a décidé d'organiser une marche samedi prochain à Alger», a déclaré au téléphone Me Moustepha Bouchachi du mouvement de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD).

    La CNDC était à l'origine d'une première marche samedi à Alger qui a été empêchée, par un important dispositif estimé à quelque 30.000 policiers, qui ont procédé à de brèves interpellations -14 selon le ministère de l'Intérieur, 300 selon l'opposition-. Mais plusieurs centaines de manifestants avaient bloqué la Place du 1er mai pendant plusieurs heures.

    Un rassemblement de très courte durée s'était également tenu à Oran, la grande ville de l'ouest algérien, où une trentaine de participants ont aussi été interpellés.

    La CNCD, qui regroupe des partis d'opposition, des organisations de la société civile et des syndicats non officiels, est née le 21 janvier dans la foulée des émeutes du début de l'année qui ont fait 5 morts, et plus de 800 blessés. Elle exige le changement du système, et dénonce le «vide politique» qui menace la société algérienne «d'éclatement».

    (Source AFP)

    Commentaire


    • #3
      ----Les pressions internationales sur le pouvoir algérien se multiplient. Après le président du Parlement européen, qui a demandé dimanche 13 février la libération de tous les détenus et critiqué le maintien de l’état d’urgence, c’est au tour des États‑Unis de réagir.

      Dimanche, au lendemain des manifestations durement réprimées dans plusieurs villes du pays dont Alger, le Département d’État américain a appelé les forces de sécurité algériennes à la « retenue ». « Nous prenons acte des manifestations actuelles en Algérie, et appelons à la retenue les forces de sécurité », écrit le porte‑parole du département d'État Philip Crowley dans un communiqué.

      « Par ailleurs, nous réaffirmons notre soutien aux droits universels du peuple algérien, y compris les droits de réunion et d'expression. Ces droits s'appliquent sur Internet » et « doivent être respectés », ajoute‑t‑il, précisant que les États‑Unis « suivront de près la situation ces prochains jours ».
      C’est la première réaction américaine depuis le début du mouvement de protestation en Algérie. Elle intervient au lendemain de la marche empêchée à Alger par un impressionnant dispositif de sécurité et après l’annonce d’une nouvelle marche samedi prochain dans la capitale. Lors des manifestations en Tunisie et en Égypte, les Américains avaient soutenu ouvertement les manifestants contre les pouvoirs en place.

      Commentaire


      • #4
        Tant que les algériens resteront divisés ils n'arriveront à rien.

        Tant que ça restera une marche des Kabyles par ci une marche des islamistes par là, une marche des laïcs et des démocrate de l'autre coté à s'insulter et se lancer des invectives les marches feront pshiiit.

        De plus même si ils sont 1millions l'État embauchera 35 millions de policiers si le faut.

        Et si il y a 35 millions de manifestants il fera venir de 350 millions de chinois.

        Commentaire

        Chargement...
        X