Le ministre, qui avait intégré le 27 janvier le gouvernement remanié de Mohamed Ghannouchi, avait été épinglé pour ses propos sur la révolution tunisienne et sa "déclaration à MAM". En visite le 4 février à Paris, M. Ounaïes n'avait pas tari d'éloges sur son hôte, Michèle Alliot-Marie. "J'aime écouter Mme Alliot-Marie en toutes circonstances et dans toutes les tribunes", avait affirmé cet ambassadeur à la retraite de 75 ans.
M. Ounaïes avait salué en elle "avant tout une amie de la Tunisie", alors que "MAM" était sommée au même moment de s'expliquer en France pour avoir bénéficié des largesses d'un grand patron tunisien lié en affaires avec le clan Ben Ali et pour avoir proposé au régime vacillant de Ben Ali le "savoir-faire" des policiers français au moment où la répression battait son plein.
Depuis cette visite, M. Ounaïes n'avait quasiment pas exercé ses fonctions de chef de la diplomatie.
Le 7 février, il avait été chahuté par des fonctionnaires des affaires étrangères qui manifestaient devant et dans l'enceinte de son ministère en réclamant son départ immédiat après ses propos tenus à Paris. Il avait alors pris ses affaires et quitté le ministère.
Le Monde
M. Ounaïes avait salué en elle "avant tout une amie de la Tunisie", alors que "MAM" était sommée au même moment de s'expliquer en France pour avoir bénéficié des largesses d'un grand patron tunisien lié en affaires avec le clan Ben Ali et pour avoir proposé au régime vacillant de Ben Ali le "savoir-faire" des policiers français au moment où la répression battait son plein.
Depuis cette visite, M. Ounaïes n'avait quasiment pas exercé ses fonctions de chef de la diplomatie.
Le 7 février, il avait été chahuté par des fonctionnaires des affaires étrangères qui manifestaient devant et dans l'enceinte de son ministère en réclamant son départ immédiat après ses propos tenus à Paris. Il avait alors pris ses affaires et quitté le ministère.
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