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Sur le parking couvert de l’enseigne Media Markt de la commune valaisanne de Conthey, le 5 février dernier, les clients et employés du magasin s’en sont donné à cœur joie devant une situation plutôt cocasse: «Deux policiers, un homme et une femme, sont arrivés au volant de leur véhicule de fonction, se sont parqués sur une place réservée aux personnes handicapées, sont tranquillement sortis de la voiture pour rentrer dans le magasin et en ressortir tout aussi calmement peu de temps après», raconte un témoin qui se trouvait sur les lieux.
Y a-t-il eu un appel d’urgence? Un crime venait-il d’avoir eu lieu? En gros: pour quelles raisons valables deux agents des forces de l’ordre choisissent-ils de garer leur voiture sur une place destinée aux personnes souffrant d’un handicap? «A priori, il ne se passait rien de grave, continue le témoin. Ils avaient l’air calmes. Et puis il y avait plein d’autres places disponibles. Il faut dire que nous sommes plusieurs à avoir pris une photo et, surtout, on a bien ri!»
Image de la police ternie
Contacté hier par téléphone, Jean-Marie Bornet, chef prévention et intervention de la police cantonale valaisanne, regrette la situation et confie ne pas pouvoir justifier pour l’instant l’attitude de ses collègues. «Sous réserve d’une intervention d’urgence, leur comportement est parfaitement inacceptable, lance le communicant. On ne doit pas jouer avec de tels symboles ni avec l’image de la police cantonale, d’ailleurs. Nous ne sommes malheureusement jamais à l’abri d’un comportement inadéquat. Quoi qu’il en soit, les agents vont être sommés de s’expliquer et pourraient s’exposer à de lourdes sanctions.»
Tolérance zéro
Car, non, les policiers n’ont pas le droit de garer leur voiture où bon leur semble sous prétexte qu’ils représentent une autorité, à moins bien évidemment que la situation ne l’exige, nous explique-t-on. Dans ce genre d’affaire c’est la «tolérance zéro», insiste Jean-Marie Bornet.
Pour l’heure, donc, si les deux gendarmes n’ont pas encore donné leur version des faits, ils auront en tout cas offert un bon moment de détente aux usagers du parking du commerce de Conthey.
Le matin suisse
Y a-t-il eu un appel d’urgence? Un crime venait-il d’avoir eu lieu? En gros: pour quelles raisons valables deux agents des forces de l’ordre choisissent-ils de garer leur voiture sur une place destinée aux personnes souffrant d’un handicap? «A priori, il ne se passait rien de grave, continue le témoin. Ils avaient l’air calmes. Et puis il y avait plein d’autres places disponibles. Il faut dire que nous sommes plusieurs à avoir pris une photo et, surtout, on a bien ri!»
Image de la police ternie
Contacté hier par téléphone, Jean-Marie Bornet, chef prévention et intervention de la police cantonale valaisanne, regrette la situation et confie ne pas pouvoir justifier pour l’instant l’attitude de ses collègues. «Sous réserve d’une intervention d’urgence, leur comportement est parfaitement inacceptable, lance le communicant. On ne doit pas jouer avec de tels symboles ni avec l’image de la police cantonale, d’ailleurs. Nous ne sommes malheureusement jamais à l’abri d’un comportement inadéquat. Quoi qu’il en soit, les agents vont être sommés de s’expliquer et pourraient s’exposer à de lourdes sanctions.»
Tolérance zéro
Car, non, les policiers n’ont pas le droit de garer leur voiture où bon leur semble sous prétexte qu’ils représentent une autorité, à moins bien évidemment que la situation ne l’exige, nous explique-t-on. Dans ce genre d’affaire c’est la «tolérance zéro», insiste Jean-Marie Bornet.
Pour l’heure, donc, si les deux gendarmes n’ont pas encore donné leur version des faits, ils auront en tout cas offert un bon moment de détente aux usagers du parking du commerce de Conthey.
Le matin suisse