La dérive de certains journaux
le 14.02.11 | 03h00
La presse algérienne continue de valser au rythme de gravissimes dérives.Manipulations, mensonges et insultes…
Certains quotidiens de la presse nationale n’ont pas hésité une seconde à jouer le rôle d’un cheval deTroie, en se chargeant de s’en prendre aux manifestants à coups de sales injures pour détruire toute tentative de défier l’ordre établi.
Des titres de la presse arabophone sont allés jusqu’à traiter les manifestants de « voyous », s’embarquant même dans une vague raciste opposant certainesrégions du pays à d’autres.
Leurs sales besognes ne datent pas d’aujourd’hui d’ailleurs. Ces journaux, faut-il le dire, tentaient tant bien que mal de faire deux coups ; plaire d’une part à certains piliers du régime, leur principal sponsor et source de survie et matérialiser, del’autre, une haine déclarée à certaines régions de l’Algérie.
« Le RCD fait alliance avec Ali Benhadj », titre étrangement un journal arabophone, Ennahar, pour ne pas le nommer, qui zoomait sans relâche sur les deux « protagonistes » en vue de discréditer l’action et de véhiculer des mensonges quant aux véritablesinitiateurs. Désinformation grossière !
Le métier de l’information traîne dans la boue puante. Le même journal est allé jusqu’à charger Said Sadi,président du RCD, d’un crime ; celui d’avoir agressé une femme policier.
Il faut dire que certains responsables de journaux n’hésiteront aucunement à vendre leurs âmes au diable, contre une poignée de dinars ramassée auprès de l’agence officielle de publicité ANEP.
Une véritable arme détenue par le pouvoir afin de domestiquer la presse. Le journal en question n’hésita pas à écrire encore ceci : « Ali Yahia Abdennour, un inconnu ».
Un autre titre, (Echourouk) son frère de classe et son ennemi juré n’a pas laissé filer l’opportunité afin de charger les opposants au régime detoutes les iniquités.
Pour ce journal, les milliers de manifestants qui se sont rassemblés, samedi, à la place 1er mai ne sont que « curieux depassage » et « pro-Bouteflika », tandis que les opposants aux régimes ne représentaient aux yeux de ce titre qu’une poignée de personnes.
D’autres titres n’hésitaient pas à produire ceci : « Trop de bruit pour rien », « ça n’a pas marché », faisant apparaître une belle fierté de coq de voir lapolice réprimer une marche pacifique pour la démocratie et le changement.
Faut-il dire que ces journaux sont connus tout compte fait comme un loup blanc. Leurs salariés sont taillables et corvéables à merci. L’on comprend quelques fois les dérives dans lesquels ces titres s’embourbent, bien que condamnables.
Ali Titouche ,El Watan
le 14.02.11 | 03h00
La presse algérienne continue de valser au rythme de gravissimes dérives.Manipulations, mensonges et insultes…
Certains quotidiens de la presse nationale n’ont pas hésité une seconde à jouer le rôle d’un cheval deTroie, en se chargeant de s’en prendre aux manifestants à coups de sales injures pour détruire toute tentative de défier l’ordre établi.
Des titres de la presse arabophone sont allés jusqu’à traiter les manifestants de « voyous », s’embarquant même dans une vague raciste opposant certainesrégions du pays à d’autres.
Leurs sales besognes ne datent pas d’aujourd’hui d’ailleurs. Ces journaux, faut-il le dire, tentaient tant bien que mal de faire deux coups ; plaire d’une part à certains piliers du régime, leur principal sponsor et source de survie et matérialiser, del’autre, une haine déclarée à certaines régions de l’Algérie.
« Le RCD fait alliance avec Ali Benhadj », titre étrangement un journal arabophone, Ennahar, pour ne pas le nommer, qui zoomait sans relâche sur les deux « protagonistes » en vue de discréditer l’action et de véhiculer des mensonges quant aux véritablesinitiateurs. Désinformation grossière !
Le métier de l’information traîne dans la boue puante. Le même journal est allé jusqu’à charger Said Sadi,président du RCD, d’un crime ; celui d’avoir agressé une femme policier.
Il faut dire que certains responsables de journaux n’hésiteront aucunement à vendre leurs âmes au diable, contre une poignée de dinars ramassée auprès de l’agence officielle de publicité ANEP.
Une véritable arme détenue par le pouvoir afin de domestiquer la presse. Le journal en question n’hésita pas à écrire encore ceci : « Ali Yahia Abdennour, un inconnu ».
Un autre titre, (Echourouk) son frère de classe et son ennemi juré n’a pas laissé filer l’opportunité afin de charger les opposants au régime detoutes les iniquités.
Pour ce journal, les milliers de manifestants qui se sont rassemblés, samedi, à la place 1er mai ne sont que « curieux depassage » et « pro-Bouteflika », tandis que les opposants aux régimes ne représentaient aux yeux de ce titre qu’une poignée de personnes.
D’autres titres n’hésitaient pas à produire ceci : « Trop de bruit pour rien », « ça n’a pas marché », faisant apparaître une belle fierté de coq de voir lapolice réprimer une marche pacifique pour la démocratie et le changement.
Faut-il dire que ces journaux sont connus tout compte fait comme un loup blanc. Leurs salariés sont taillables et corvéables à merci. L’on comprend quelques fois les dérives dans lesquels ces titres s’embourbent, bien que condamnables.
Ali Titouche ,El Watan
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