Une première en Algérie
Des femmes policières mobilisées lors des marches
Pour la première fois de son histoire, la DGSN a appelé des femmes policières à la rescousse de leurs collègues policiers lors de la récente marche initiée par la Coordination nationale pour le changement et la démocratie. Une fois n’est pas coutume, ces femmes policières, qui étaient nombreuses d’ailleurs, ont suscité l’attention des manifestants et citoyens présents sur les lieux. Un constat qui renvoie à des questions sur la présence féminine dans le corps de la sécurité nationale. Elles étaient, lors de cette marche, près d’une trentaine. Leur rôle était de contrôler les femmes qui manifestaient lors de cette marche. D’ailleurs, plusieurs manifestantes ont été interpellées par ces policières. Habituellement, ces femmes portent l’uniforme, aussi bien celles travaillant dans les bureaux que celles reglementant la circulation automobile. Aujourd’hui, les choses ont changé, puisque ces policières ont fait leur première apparition lors de la récente marche de protestation organisée à Alger.
En termes chiffrés, l’Algérie compte à l’heure actuelle près de 3 000 femmes policières dans les renseignements généraux, soit une moyenne de 28% des effectifs féminins dans ce corps. Bien évidemment, ce chiffre a été revu à la hausse du fait que, chaque année, de nouvelles recrues intègrent l’institution policière. En fait, les policières algériennes exerçant dans les renseignements généraux se sont vite adaptées à ce métier à haut risque. Aujourd’hui, elles sont parvenues à infiltrer les réseaux de drogue, de prostitution, de vol, d’émigration clandestine, d’enlèvement de mineurs, au sein desquels sévissent des femmes, qui agissent parfois en qualité de chefs de bande. Les femmes policières ont démantelé plusieurs de ces gangs grâce à leur travail de sape et en collectant des informations très importantes qui, par la suite, permettront d’identifier les personnes faisant partie de réseaux criminels et, bien sûr, de les neutraliser.
Malgré le risque de leur métier, elles s’engagent avec beaucoup de volonté et de courage. Les femmes policières prouvent que le dévouement, le sens du devoir et le professionnalisme sont des valeurs qui s’accordent au masculin et au féminin. Grâce à leur contribution, plusieurs centaines de femmes criminelles ont été arrêtées durant ces deux dernières années. Autrefois, des policiers s’occupaient des enquêtes dans des affaires d’enlèvements de mineurs, aujourd’hui ce sont des femmes policières qui prennent en charge ce genre d’affaires.
Elles viennent sur cette nouvelle lancée amorcer la féminisation des unités opérationnelles de la police et occupent des postes très importants et opérationnels, notamment en tant que commandants, officiers, sous-officiers et civils assimilés, et tiennent désormais une place de choix, voire incontestable dans l’institution.
Par Lynda Guenineche
Des femmes policières mobilisées lors des marches
Pour la première fois de son histoire, la DGSN a appelé des femmes policières à la rescousse de leurs collègues policiers lors de la récente marche initiée par la Coordination nationale pour le changement et la démocratie. Une fois n’est pas coutume, ces femmes policières, qui étaient nombreuses d’ailleurs, ont suscité l’attention des manifestants et citoyens présents sur les lieux. Un constat qui renvoie à des questions sur la présence féminine dans le corps de la sécurité nationale. Elles étaient, lors de cette marche, près d’une trentaine. Leur rôle était de contrôler les femmes qui manifestaient lors de cette marche. D’ailleurs, plusieurs manifestantes ont été interpellées par ces policières. Habituellement, ces femmes portent l’uniforme, aussi bien celles travaillant dans les bureaux que celles reglementant la circulation automobile. Aujourd’hui, les choses ont changé, puisque ces policières ont fait leur première apparition lors de la récente marche de protestation organisée à Alger.
En termes chiffrés, l’Algérie compte à l’heure actuelle près de 3 000 femmes policières dans les renseignements généraux, soit une moyenne de 28% des effectifs féminins dans ce corps. Bien évidemment, ce chiffre a été revu à la hausse du fait que, chaque année, de nouvelles recrues intègrent l’institution policière. En fait, les policières algériennes exerçant dans les renseignements généraux se sont vite adaptées à ce métier à haut risque. Aujourd’hui, elles sont parvenues à infiltrer les réseaux de drogue, de prostitution, de vol, d’émigration clandestine, d’enlèvement de mineurs, au sein desquels sévissent des femmes, qui agissent parfois en qualité de chefs de bande. Les femmes policières ont démantelé plusieurs de ces gangs grâce à leur travail de sape et en collectant des informations très importantes qui, par la suite, permettront d’identifier les personnes faisant partie de réseaux criminels et, bien sûr, de les neutraliser.
Malgré le risque de leur métier, elles s’engagent avec beaucoup de volonté et de courage. Les femmes policières prouvent que le dévouement, le sens du devoir et le professionnalisme sont des valeurs qui s’accordent au masculin et au féminin. Grâce à leur contribution, plusieurs centaines de femmes criminelles ont été arrêtées durant ces deux dernières années. Autrefois, des policiers s’occupaient des enquêtes dans des affaires d’enlèvements de mineurs, aujourd’hui ce sont des femmes policières qui prennent en charge ce genre d’affaires.
Elles viennent sur cette nouvelle lancée amorcer la féminisation des unités opérationnelles de la police et occupent des postes très importants et opérationnels, notamment en tant que commandants, officiers, sous-officiers et civils assimilés, et tiennent désormais une place de choix, voire incontestable dans l’institution.
Par Lynda Guenineche
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