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Pourquoi le Maroc tremble

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  • Pourquoi le Maroc tremble

    C'est un dossier de TelQuel .
    Voici le lien , c'est interessant .

    http://www.telquel-online.com/459/images/Maroc%20tremble.pdf
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2

    The video above is part of a viral campaign to encourage people to protest in Morocco on February 20. The call to protest was initially put out by the center-left PSU party, but it is also backed by civil society movements. Many are skeptical that this movement will end up very far: unlike Egypt or Tunisia, Morocco has not been ruled by the same man for over two decades (Muhammad VI became king in 1999).
    But there are similarities with these countries: over the last five years or so, Morocco has regressed after initially showing promise. Freedom of expression is at the lowest since the late 1990s, with independent voices shut out by campaigns of intimidation and libel lawsuits. Political life has been hijacked by a party run by the king's closest friend. Economic life is being suffocated by the palace, with the king's economic interests now harming entrepreneurship with its anti-competitive measures. There is also still no new constitution making Morocco into a real constitutional monarchy, with Muhammad VI effectively an absolute ruler. The Makhzen — the state and business elite that runs the country — acts with ever more impunity. Rule of law suffers, notably because people close to the royal family can get away with anything — including, a few years ago, shooting a police officer.
    Moroccans deserve better. We need rule of law and a monarchy that respects citizenship and political life. We need to reduce the Makhzen's micro-management of politics and its encouragement of tribalism and feudalism. The Sidi Ifni uprising of 2008 and Agdaym Izik protest of 2010 showed there is a lot of underlying tension caused not just by poverty but because of corrupt management of the country, notably by the palace and its walis (governors). This is why you need accountable government: not because it will make Moroccans richer overnight, but because you need an interface between people and government that is accountable.
    Already a campaign of accusations against this movement has started in Morocco, with these people being branded as "Islamo-leftists," "nihilists" and the other buzzwords favored by the ridiculous Ministry of Communications. Moroccans at home and abroad are getting tired of this bullshit, empty promises, and a king who is not the "executive monarch" he claims to be (if so, he should be taking responsibility for the people he surrounds himself with and spend a lot less time on leisure trips abroad) and who has done nothing to give Moroccans a dignified relationship to the state in the 21st century. Morocco's government has had a chance to initiate more profound reforms in the past decade and failed to seize it. Intimidation continues and torture has been making a comeback. It's about time it got a little push in the right direction.


    The Arabist

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    • #3
      put out by the center-left PSU party
      oui c'est ce qu'on arrete pas de repeter, on sais que c'est les socialistes et la gauche qui ete les grands perdant en 2007 et qui ont accepter de participer a ce meme gouvernement qu'ils veulent remplacer encore une fois puicequ'ils n'ont pas pu gagner.

      le probleme pourkoi les PSU n'ont rien fait de ce qu'ils disent quand ils ont gouverner en 98 et en 02 ?? et meme aujoud'hui ils font partis du gouvernement.

      pour les ex communistes oubien on gagne oubien on change de regime .

      merci pour l'article.

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      • #4
        auscasa, quand on cite quelque chose, faut le faire correctement:

        The call to protest was initially put out by the center-left PSU party, but it is also backed by civil society movements.

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        • #5
          y a des journaux qui attirent par le titre provocateur. Bien sûr le contenu pourrait être interessant.
          La haine aveugle

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          • #6
            C'est Telquel....

            On avance, on avance…

            © (ERRAMI)
            Avant on avait peur de Hassan II, aujourd’hui on a peur pour Mohammed VI : voilà en quoi nous avons évolué.


            Lisez bien ceci : le Maroc devrait servir de modèle, sur bien des plans, à la Tunisie de l’après-Ben Ali. Oui, oui. Nous avons en effet appris, de source proche du nouveau gouvernement tunisien, que l’expérience de l’IER (Instance équité et réconciliation, créée par Mohammed VI en 2004 pour éponger le passif des années de plomb hérité de son père) fait actuellement l’unanimité en Tunisie, désireuse de régler les comptes avec les dépassements de l’ère Ben Ali. Intéressant, non ? Le Maroc est également cité comme référence dans au moins deux questions : la gestion de l’islam politique (la méthode de la carotte
            et du bâton : “on” intègre les islamistes dans le jeu politique, on les associe, on les implique, mais le tout progressivement, en les surveillant de près, en les tenant en respect) et la cooptation des nouvelles élites technocrates, généralement formées en Europe et aux Etats-Unis, dans la gestion des affaires publiques.
            Donc la nouvelle Tunisie, celle de l’après – dictature, celle de la démocratie serait-on tenté de dire, a choisi de s’inspirer du Maroc pour régler des questions particulièrement sensibles. Si cette Tunisie-là se tourne vers le Maroc, c’est que celui-ci n’est pas si nul et que certains de ses choix sont intéressants, même quand ils ne font pas l’unanimité parmi les Marocains.
            Non, franchement, on avance, pas aussi vite ni aussi bien qu’on le souhaiterait, mais on avance quand même. On évolue. On tremble mais on avance. On marche sur des œufs mais, au moins, on marche dans la bonne direction. Il est clair que l’on veut plus, que l’on mérite mieux, que l’on pense être prêts, et notre devoir est de le rappeler constamment. Mais notre devoir nous impose, aussi, de rappeler que tout n’est pas si noir, ni si nul. Etant donné la confusion qui règne en ce moment, ce rappel peut être utile.
            Un chef de parti nous a dit très clairement : “Avant on avait peur de Hassan II, aujourd’hui on a peur pour Mohammed VI”. Comment le contredire ? Comment ne pas voir que ce virage, ce glissement de la peur est important ?
            La peur nous habite encore et toujours, mais cette peur a changé d’objet, de mobile, de sens. Ce n’est plus la même peur et, pour tout vous dire, nous ne sommes plus les mêmes face à cette peur. Nous avons grandi, nous nous sommes affranchis d’un certain nombre de dogmes et nous voyons bien que cette peur nouvelle est plus humaine, plus “moderne”, c’est une peur acceptable parce que plus en rapport avec notre époque, avec ce que nous sommes. En gros, c’est une peur dont on n’a pas honte. C’est même une peur positive, qui peut nous transcender et nous inciter à aller de l’avant. Ce sentiment nous amène, comme le dit Omar Balafrej dans l’interrogatoire de la semaine (p.6), à refuser le statut de “sujets” et à réclamer celui de “citoyens”. Nous sommes citoyens dans les faits, autant l’être sur le papier, dans la Constitution, vis-à-vis de l’administration et de toutes les représentations du pouvoir. Nous le réclamons, nous l’obtiendrons et, en attendant, nous ne nous aveuglerons pas.
            Les Tunisiens ont chassé Ben Ali et, à l’instant où ces lignes sont écrites, les Egyptiens étaient à deux doigts de déboulonner Moubarak. Tunisiens et Egyptiens avaient ceci de commun : ils ont d’abord mené la révolution contre leurs présidents. Le Maroc a la chance d’être différent : c’est un pays qui a besoin d’une correction, pas d’une reconstruction. Ce n’est pas un pays à refaire mais à mieux faire. En une phrase comme en mille, le Maroc n’a pas besoin de mener la révolution contre son roi mais avec lui. La bande-annonce est bonne, on n’a surtout pas envie de la changer, maintenant on attend que le film soit bon aussi... et on pense qu’il peut l’être, effectivement. Goûtez toute la différence.
            A TelQuel, nous avons longtemps hésité sur le choix de la “couv” de la semaine. Voyons : s’agit-il de privilégier l’Egypte parce que le raïs s’y accroche contre tout bon sens ? Ou le Maroc parce que la fièvre patriotique qui y pousse mérite d’être froidement analysée ? Nous avons tranché en coupant la poire en deux : une place pour l’Egypte parce que c’est l’actualité, et une (plus grande) place pour le Maroc parce que c’est notre pays et que l’on n’a pas fini de le décrypter.

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            • #7
              Helas pour le journal, ce n'est plus Benchamsi.
              Celui là n'est qu'un plat ventriste, je lai dit plusieurs fois, et c'est pour ce la que je ne poste plus son editorial .
              " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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              • #8
                Helas, oui helas, Karim Boukhari etait la main dure derriere Benchemsi qui lui representait plutot le cote souple du journal. Quand ca ne vous convient pas vous tirez sur l'ambulance.

                Desole pour vous, Telquel est contre.

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                • #9
                  @Iska
                  Faut comprendre les nuances de TelQuel !
                  Avant on avait peur de Hassan II,
                  aujourd’hui on a peur pour Mohammed VI :
                  voilà en quoi nous avons évolué.
                  il avait résumé le Maroc actuel , en trois phrases !
                  A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                  • #10
                    but it is also backed by civil society movements.
                    im part of this civil society and i ain't backing any of those tugs.

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                    • #11
                      à refuser le statut de “sujets” et à réclamer celui de “citoyens”. Nous sommes citoyens dans les faits, autant l’être sur le papier, dans la Constitution, vis-à-vis de l’administration et de toutes les représentations du pouvoir.

                      voilà ce que cherche les VRAIS marocains de souche , de ne plus être considéré comme " sujet " ?
                      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                      • #12
                        voilà ce que cherche les VRAIS marocains de souche
                        T'es qui toi, pour dire qui est marocain de souche et qui ne l'est pas ?
                        Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

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                        • #13
                          @marok1
                          La réponse :
                          deux catégories au royaume enchanté ( citoyen /sujet )
                          alors fait la différence ,déjà « Attak Maroc » le fait à ta place

                          "" à refuser le statut de “sujets” et à réclamer celui de “citoyens”. ""
                          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                          • #14
                            Si ça te plait pas Zappe !!! normalement t es adhérent « d Attac Maroc » , tu devrais y participer et donner ton avis sur les nuances et les antiphrases de TelQuel
                            Au Maroc, le problème est plus structurel qu'organisationnel. D'un part, le mode de redistribution des richesses doit être complètement revu, nottament les services publics, et d'autre part, le système éducatif doit être revu de fond en comble. Il s'agit pour moi des deux chantiers principaux car, et contrairement à ce que l'on fait croire, les marocains se sont battus pendant tout un règne pour arracher des droits et des acquis sur lesquels on ne doit pas se rendormir.

                            Le népotisme est propre à toutes les sociétés, c'est la nature du système qui le fait capoter ou fleurir, et au Maroc, le vrai problème se trouve ailleurs...
                            Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

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                            • #15
                              Le népotisme est propre à toutes les sociétés
                              A moindre degrés dans les pays démocratisé , mais au Maroc est très apparent par les Fassi ( ce qu avait posté vos compatriotes : la liste )
                              c'est la nature du système qui le fait capoter ou fleurir
                              On revient au peuple qui est garant
                              Un peuple révolté : n accepte jamais
                              Un peuple soumis , accepte d être « sujet » et exploité !
                              et au Maroc, le vrai problème se trouve ailleurs...
                              @Marok 1
                              Soit explicite ! qu est ce que tu veux dire par ailleurs ?
                              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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