La Suisse surveille ses frontières
L'exode massif de Tunisiens vers le Nord préoccupe les autorités suisses.
Les autorités suisses ont déjà commencé à se préparer à un flot éventuel de réfugiés nord-africains, a indiqué lundi la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga devant les médias à Berne.
Les autorités helvétiques communiquent en premier ressort avec leurs homologues italiens, a-t-elle précisé. La Suisse est par ailleurs en contact avec les Etats de l'espace Schengen, afin de coordonner son action à celle des pays européens suite à l'arrivée de nombreux réfugiés, essentiellement tunisiens, sur l'île italienne de Lampedusa ces derniers jours.
La conseillère fédérale a ajouté que les préparatifs ont aussi commencé à l'intérieur des frontières, notamment la recherche d'hébergements. «Nous nous sommes déjà mis au travail», a-t-elle souligné.
L'Office fédéral des migrations (ODM) surveille étroitement la situation en Italie et examine les éventuelles mesures à mettre en oeuvre, a expliqué de son côté à l'ATS sa porte-parole Marie Avet. L'ODM se base sur les informations des ambassades et des gardes-frontières.
Jusqu'ici cependant, la Suisse n'a jamais été une destination privilégiée par les réfugiés tunisiens, qui lui préfèrent notamment la France, a-t-elle ajouté.
Pas d'effets pour l'instant
Les gardes-frontières tessinois estiment que les premiers effets du flot de réfugiés partis d'Afrique du Nord se feront sentir au plus tôt dans une semaine à la frontière suisse. Tout est resté calme jusqu'à présent, a indiqué Fabio Ghielmini du corps des gardes-frontières de la région de Lugano.
C'est pourquoi aucune mesure concrète n'a été prévue pour le moment du côté des gardes-frontières. «Mais nous avons la possibilité de demander des renforts d'autres régions de la Suisse en un ou deux jours», a précisé M. Ghielmini.
Le développement de la situation dans le sud de l'Italie est suivi de près, a-t-il ajouté. Les gardes-frontières concentrent aussi leurs efforts sur la gare de Chiasso. «Quelque 90% des clandestins africains qui veulent entrer en Suisse tentent leur chance en train».
20 minutes Ch
L'exode massif de Tunisiens vers le Nord préoccupe les autorités suisses.
Les autorités suisses ont déjà commencé à se préparer à un flot éventuel de réfugiés nord-africains, a indiqué lundi la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga devant les médias à Berne.
Les autorités helvétiques communiquent en premier ressort avec leurs homologues italiens, a-t-elle précisé. La Suisse est par ailleurs en contact avec les Etats de l'espace Schengen, afin de coordonner son action à celle des pays européens suite à l'arrivée de nombreux réfugiés, essentiellement tunisiens, sur l'île italienne de Lampedusa ces derniers jours.
La conseillère fédérale a ajouté que les préparatifs ont aussi commencé à l'intérieur des frontières, notamment la recherche d'hébergements. «Nous nous sommes déjà mis au travail», a-t-elle souligné.
L'Office fédéral des migrations (ODM) surveille étroitement la situation en Italie et examine les éventuelles mesures à mettre en oeuvre, a expliqué de son côté à l'ATS sa porte-parole Marie Avet. L'ODM se base sur les informations des ambassades et des gardes-frontières.
Jusqu'ici cependant, la Suisse n'a jamais été une destination privilégiée par les réfugiés tunisiens, qui lui préfèrent notamment la France, a-t-elle ajouté.
Pas d'effets pour l'instant
Les gardes-frontières tessinois estiment que les premiers effets du flot de réfugiés partis d'Afrique du Nord se feront sentir au plus tôt dans une semaine à la frontière suisse. Tout est resté calme jusqu'à présent, a indiqué Fabio Ghielmini du corps des gardes-frontières de la région de Lugano.
C'est pourquoi aucune mesure concrète n'a été prévue pour le moment du côté des gardes-frontières. «Mais nous avons la possibilité de demander des renforts d'autres régions de la Suisse en un ou deux jours», a précisé M. Ghielmini.
Le développement de la situation dans le sud de l'Italie est suivi de près, a-t-il ajouté. Les gardes-frontières concentrent aussi leurs efforts sur la gare de Chiasso. «Quelque 90% des clandestins africains qui veulent entrer en Suisse tentent leur chance en train».
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