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Ils ont la poésie dans l’âme, ils ont meme crée leur propre maison d’édition, pour permettre à leur poésie de survivre et de survoler partout….
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Ils sont frères. Ils sont tous les deux poètes. Ils ont voulu semer leurs verbes à travers toute l’Algérie, mais les maisons d’édition sont réticentes pour ce qui est de la publication des recueils de poésie. Ce n’est pas rentable, telle est toujours leur réplique.
C’est ainsi que les frères Mohand Chérif et Hamza Zirem ont décidé de créer leur propre maison d’édition, pour permettre à leur poésie de voyager. Les Nuits de l’absence est le premier recueil qui vient donner naissance aux éditions Zirem, et son auteur n’est autre que Mohand Chérif Zirem.
Son frère Hamza, quant à lui, a publié juste avant Essai sur Térence, suivi de Dernières épîtres, paru aux éditions Miniscules. Ce dernier ouvrage est composé, en effet, de deux chapitres. Le premier est consacré à une brève présentation de la littérature latine, en rendant hommage à Térence, un jeune esclave romain, qui s’est distingué par ses aptitudes intellectuelles, tout de suite remarquées par le cercle aristocratique.
Cela a fait de lui un irrévocable dramaturge et homme de théâtre. Ses écrits sont des chefs-d’œuvre de la comédie. Son inspiration venait du vécu des gens. Il avait l’art et la manière de transformer les fléaux sociaux en des comédies.
Malheureusement, cet homme de théâtre mourut très jeune. Le chagrin l’a emporté après avoir perdu 108 pièces composées en Grèce. Le poète Hamza Zirem, qui est enseignant, vient de nous donner une grande soif, celle d’approfondir la recherche sur Térence, son vécu et ses œuvres.
Peut-être qu’il pensera un jour à nous éclairer lui-même sur ce personnage qu’il nous a présenté en quelques feuilles. Le jeune poète complète par la suite sa publication par des vers qu’il a appelée Dernières épîtres. Et là, l’amoureux du verbe a exprimé dans sa «langue», qui est la poésie et l’écriture poétique, ses visions de la vie qui sont plutôt pessimistes pour un jeune poète.
Par ailleurs, les Nuits de l’absence, de Mohand Chérif Zirem, est un appel à la vie. La joie se mélange aux pleurs, l’amour se conjugue avec la souffrance, l’espoir se familiarise avec la patience, et la rivière laisse couler ses flots.
Mohand Chérif dédie ses poèmes à l’âme qui les lui a dictés. A la vie tout simplement, car c’est elle qui nous ouvre les yeux sur toutes les beautés qui nous entourent. La force de l’être est puisée, en effet, de son vécu, des traces que la vie a laissées sur la peau de chacun.
L’âme est nourrie, quant à elle, par la conjugaison des sentiments qu’elle porte. Mohand Chérif est un psychologue clinicien. Sa philosophie de la vie, il a tient, peut-être, de cette lourde responsabilité qui lui est attribuée. Celle de soulager les souffrances des autres : Ce temps ne m’est point Les instants qui passent Sont un naufrage démoniaque Ma plume hâtive S’égare à mi-chemin Outrepasser l’absurde Fuir la monotonie caverneuse Loin de l’aura maussade Hors de tes yeux Tout me semble vain.
- Le jeune independant
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Ils sont frères. Ils sont tous les deux poètes. Ils ont voulu semer leurs verbes à travers toute l’Algérie, mais les maisons d’édition sont réticentes pour ce qui est de la publication des recueils de poésie. Ce n’est pas rentable, telle est toujours leur réplique.
C’est ainsi que les frères Mohand Chérif et Hamza Zirem ont décidé de créer leur propre maison d’édition, pour permettre à leur poésie de voyager. Les Nuits de l’absence est le premier recueil qui vient donner naissance aux éditions Zirem, et son auteur n’est autre que Mohand Chérif Zirem.
Son frère Hamza, quant à lui, a publié juste avant Essai sur Térence, suivi de Dernières épîtres, paru aux éditions Miniscules. Ce dernier ouvrage est composé, en effet, de deux chapitres. Le premier est consacré à une brève présentation de la littérature latine, en rendant hommage à Térence, un jeune esclave romain, qui s’est distingué par ses aptitudes intellectuelles, tout de suite remarquées par le cercle aristocratique.
Cela a fait de lui un irrévocable dramaturge et homme de théâtre. Ses écrits sont des chefs-d’œuvre de la comédie. Son inspiration venait du vécu des gens. Il avait l’art et la manière de transformer les fléaux sociaux en des comédies.
Malheureusement, cet homme de théâtre mourut très jeune. Le chagrin l’a emporté après avoir perdu 108 pièces composées en Grèce. Le poète Hamza Zirem, qui est enseignant, vient de nous donner une grande soif, celle d’approfondir la recherche sur Térence, son vécu et ses œuvres.
Peut-être qu’il pensera un jour à nous éclairer lui-même sur ce personnage qu’il nous a présenté en quelques feuilles. Le jeune poète complète par la suite sa publication par des vers qu’il a appelée Dernières épîtres. Et là, l’amoureux du verbe a exprimé dans sa «langue», qui est la poésie et l’écriture poétique, ses visions de la vie qui sont plutôt pessimistes pour un jeune poète.
Par ailleurs, les Nuits de l’absence, de Mohand Chérif Zirem, est un appel à la vie. La joie se mélange aux pleurs, l’amour se conjugue avec la souffrance, l’espoir se familiarise avec la patience, et la rivière laisse couler ses flots.
Mohand Chérif dédie ses poèmes à l’âme qui les lui a dictés. A la vie tout simplement, car c’est elle qui nous ouvre les yeux sur toutes les beautés qui nous entourent. La force de l’être est puisée, en effet, de son vécu, des traces que la vie a laissées sur la peau de chacun.
L’âme est nourrie, quant à elle, par la conjugaison des sentiments qu’elle porte. Mohand Chérif est un psychologue clinicien. Sa philosophie de la vie, il a tient, peut-être, de cette lourde responsabilité qui lui est attribuée. Celle de soulager les souffrances des autres : Ce temps ne m’est point Les instants qui passent Sont un naufrage démoniaque Ma plume hâtive S’égare à mi-chemin Outrepasser l’absurde Fuir la monotonie caverneuse Loin de l’aura maussade Hors de tes yeux Tout me semble vain.
- Le jeune independant