La municipalité israélienne de Jérusalem a approuvé, lundi 14 février, un projet de construction de 120 nouveaux logements dans le quartier de colonisation juive de Ramot, à Jérusalem-Est occupé et annexé.
Selon le conseiller municipal Pepe Alalou, du parti de gauche Meretz, hostile à ces constructions, il s'agit de 'deux mises en chantier, l'une portant sur 56 logements, l'autre sur 64'.
La décision a été votée à la veille de la venue de la haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité de l'Union européenne, Catherine Ashton, qui s'est déclarée à de multiples reprises opposée à la colonisation israélienne, notamment à Jérusalem-Est, la considérant comme un obstacle à la paix.
L'ONG israélienne Ir Amim a dénoncé dans un communiqué 'une intensification de la politique agressive de colonisation à Jérusalem-Est' au cours des derniers mois. 'Cette politique a pour effet de transformer Jérusalem en un champ de bataille', met en garde l'association.
Le quartier de Ramot, où vivent 41 000 Israéliens, est l'un des premiers à avoir été érigés dans la partie orientale de la ville. Depuis la conquête de Jérusalem-Est, en 1967, Israël y a construit une douzaine de quartiers de colonisation où vivent plus de 200 000 Israéliens, aux côtés de 270 000 Palestiniens, et a proclamé l'ensemble de la ville sa capitale 'éternelle et indivisible'.
Cette annexion n'a jamais été reconnue par la communauté internationale, qui considère Jérusalem-Est comme un territoire occupé, alors que les Palestiniens veulent en faire la capitale de l'Etat auquel ils aspirent. Les représentants des pays arabes à l'ONU ont déposé en janvier au Conseil de sécurité un projet de résolution condamnant la colonisation israélienne, mais les Etats-Unis, qui disposent d'un droit de veto, s'y sont déclarés opposés.
LeMonde.fr avec AFP
Selon le conseiller municipal Pepe Alalou, du parti de gauche Meretz, hostile à ces constructions, il s'agit de 'deux mises en chantier, l'une portant sur 56 logements, l'autre sur 64'.
La décision a été votée à la veille de la venue de la haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité de l'Union européenne, Catherine Ashton, qui s'est déclarée à de multiples reprises opposée à la colonisation israélienne, notamment à Jérusalem-Est, la considérant comme un obstacle à la paix.
L'ONG israélienne Ir Amim a dénoncé dans un communiqué 'une intensification de la politique agressive de colonisation à Jérusalem-Est' au cours des derniers mois. 'Cette politique a pour effet de transformer Jérusalem en un champ de bataille', met en garde l'association.
Le quartier de Ramot, où vivent 41 000 Israéliens, est l'un des premiers à avoir été érigés dans la partie orientale de la ville. Depuis la conquête de Jérusalem-Est, en 1967, Israël y a construit une douzaine de quartiers de colonisation où vivent plus de 200 000 Israéliens, aux côtés de 270 000 Palestiniens, et a proclamé l'ensemble de la ville sa capitale 'éternelle et indivisible'.
Cette annexion n'a jamais été reconnue par la communauté internationale, qui considère Jérusalem-Est comme un territoire occupé, alors que les Palestiniens veulent en faire la capitale de l'Etat auquel ils aspirent. Les représentants des pays arabes à l'ONU ont déposé en janvier au Conseil de sécurité un projet de résolution condamnant la colonisation israélienne, mais les Etats-Unis, qui disposent d'un droit de veto, s'y sont déclarés opposés.
LeMonde.fr avec AFP
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