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BAHREIN vit de grands troubles. BARHEIN se fissure t il ?

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  • BAHREIN vit de grands troubles. BARHEIN se fissure t il ?

    Source T V Suisse Romande

    Monde
    Milliers de manifestants dans la capitale de Bahreïn
    15.02.2011 09:35 - mise à jour: 22:00
    Des manifestants ont commencé à installer des tentes sur la place principale de la capitale, comme en Egypte. [Hamad I Mohammed - Reuters]


    Des milliers de manifestants chiites sont entrés mardi dans la capitale de Bahreïn, Manama, peu après la mort d'un deuxième manifestant lors de manifestations antigouvernementales. En signe de soutien, le bloc chiite au Parlement a décidé de suspendre sa participation à l'assemblée.

    Un homme a été tué mardi à Bahreïn lors d'incidents qui ont éclaté pendant les funérailles d'un manifestant tué la veille en marge du "jour de colère" organisé contre le gouvernement. Les affrontements se sont produits alors que 2000 personnes s'étaient réunies devant la morgue d'un hôpital pour accompagner la dépouille du jeune homme de 22 ans tué par balles lundi.

    La police a tiré des grenades lacrymogènes sur la procession funèbre mais le cortège s'est reformé et a repris sa marche, a déclaré le député Ibrahim Mattar, élu du groupe d'opposition chiite al-Wefaq. Une personne a été tuée dans la bousculade, victime d'un tir par arme à feu, a dit Ibrahim Mattar. Selon la police locale, les participants de la procession s'en sont pris à des policiers présents dans quatre véhicules.

    La police a dispersé lundi quelques centaines de manifestants. [Reuters] La police a dispersé lundi quelques centaines de manifestants. [Reuters]
    Comme sur la place Tahrir au Caire

    En provenance du lieu des funérailles, situé à la périphérie de Manama, des participants en colère ont gagné la place de la Perle, dans le centre-ville. "Le peuple veut la chute du régime", ont scandé certains, reprenant le principal slogan du soulèvement en Egypte.

    Les manifestants ont commencé à installer des tentes au milieu de cette place qu'ils ont rebaptisée "Place des martyrs". Ils s'apprêtaient à y passer la nuit, ayant affirmé leur intention d'y demeurer jusqu'à ce qu'ils aient obtenu satisfaction de leurs revendications.

    Une dizaine de tentes étaient dressées et des manifestants distribuaient des couvertures, de l'eau et de la nourriture. "Peut-être que ce sera une place Tahrir. Cette place est au coeur de Bahreïn maintenant", a-t-il ajouté, faisant référence à la place Tahrir, symbole de la révolution égyptienne.

    "Nous avons appris des leçons de l'Egypte et de la Tunisie. Nous voulons une nouvelle Constitution, la fin de la discrimination, et l'instauration d'une monarchie constitutionnelle", a déclaré l'un des manifestants. La police avait bloqué les accès menant au secteur, alors qu'un hélicoptère survolait la région.
    Discours du roi

    Dans un discours télévisé au ton conciliant, le roi de Bahreïn, cheikh Hamad ben Issa Al Khalifa a exprimé son regret pour "la mort de deux de nos chers fils", tués lors de la dispersion de manifestations lundi et mardi. Il a annoncé la formation d'une enquête ministérielle menée par le vice-premier ministre Jawad ben Salem al-Aarid, lui-même chiite.

    Le bloc chiite au Parlement, le mouvement al-Wefaq qui compte 18 élus sur 40 sièges, a annoncé avoir suspendu sa participation à l'assemblée en raison de la répression "sauvage" des manifestants. Dans un communiqué, le mouvement a affirmé soutenir "les revendications légitimes du peuple".

    Parmi celles-ci figurent en bonne place la lutte contre la pauvreté et le chômage. Les manifestants rejettent aussi la politique du gouvernement qui accorde la citoyenneté à des sunnites étrangers ainsi que des emplois dans les forces de sécurité et des logements qui modifient l'équilibre démographique.

    La population de Bahreïn est majoritairement chiite, mais sa famille régnante est de confession sunnite. Ce pays fait figure de parent pauvre à côté des autres monarchies pétrolières de la région, ses réserves de pétrole s'étant pratiquement taries. Entre 1994 et 1999, Bahreïn a été le théâtre de violences animées par des chiites qui avaient fait une quarantaine de morts. Les chiites s'estiment discriminés au niveau de l'emploi, des services sociaux comme l'habitat et des services publics fournis à leurs villages.

    agences/lan

    tsr.ch
    Dernière modification par Sioux foughali, 15 février 2011, 22h25.

  • #2
    F1. Ecclestone émet des craintes pour le Grand prix de Bahreïn

    F1. Ecclestone émet des craintes pour Bahreïn
    Automobile mardi 15 février 2011

    Le grand argentier de la Formule 1, Bernie Ecclestone, a exprimé aujourd’hui la crainte que les manifestations survenues hier à Bahreïn puissent avoir des répercussions sur le premier Grand Prix de la saison, prévu du 11 au 13 mars dans ce pays.

    « Le danger est évident, n’est-ce pas ?, a dit Ecclestone au site internet du journal anglais le Daily Telegraph. Si ces gens (les manifestants, NDLR) veulent faire du bruit pour acquérir une reconnaissance internationale, ce sera vraiment facile. Vous commencez à créer un problème sur la grille de départ à Bahreïn et vous avez une couverture médiatique mondiale », a ajouté M. Ecclestone précisant qu’il allait contacter le roi de Bahreïn, cheikh Hamad bin Isa Al-Khalifa, pour faire le point sur la situation.

    À la question de savoir si la course pourrait être annulée, il a répondu : « Je n’en ai pas la moindre idée. C’est difficile de savoir exactement ce qui se passe. » Deux manifestants chiites ont trouvé la mort à Bahreïn lundi et mardi lors de la répression de protestations antigouvernementales dans ce petit royaume du Golfe, gouverné par une dynastie sunnite, et où une partie du peuple réclame des réformes politiques et sociales dans la foulée des soulèvements en Tunisie et en Egypte.
    http://www.ouest-france.fr/sport/dma...ils_filDMA.Htm

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    • #3
      Bahreïn: l'opposition chiite se rebiffe

      Bahreïn: l'opposition chiite se rebiffe
      AFP
      15/02/2011 | Mise à jour : 11:15 Réagir
      Le bloc chiite au Parlement bahreïni, qui compte 18 élus sur 40 sièges, a annoncé aujourd'hui avoir suspendu sa participation à l'assemblée en raison de la répression des manifestations qui ont fait deux morts.

      "Le mouvement al-Wefaq a suspendu sa participation au Parlement, en raison de la réaction sauvage aux manifestations qui a fait deux morts", a déclaré Khalil Ibrahim al-Marzooq, un député de ce mouvement.

      Deux manifestants ont été tués à Bahreïn lors de la répression de protestations antigouvernementales qui se poursuivaient aujourd'hui dans ce petit royaume du Golfe où la population est à majorité chiite.

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      • #4
        Des Bahreïnis essentiellement chiites défient la famille royale

        Les chiites de Bahreïn défient la famille royale



        Place de la Perle, à Manama. Photo envoyée par Eric@bahrain.

        Le vent de révolte qui souffle sur le monde arabe n’épargne pas le royaume de Bahreïn, petit pays du Golfe dont la population est majoritairement chiite mais qui est dirigé par une famille sunnite. Mardi, des manifestants se sont donnés rendez-vous place de la Perle, dans la capitale, qui a pris le temps de quelques heures des allures de place Tahrir.

        À la différence du reste de la Péninsule arabique (Qatar et Koweït), la population bahreïnie est composée à 75 % de chiites regroupés dans les quartiers pauvres du pays. La colère de cette communauté menace la stabilité de Bahreïn depuis plusieurs années déjà.

        En gage de bonne volonté, le roi Hamad ben Isa al-Khalifa a annoncé, le 11 février dernier, le versement d’une allocation de 2 000 euros [1 000 dinars] à chaque famille du royaume. Les autorités veulent ainsi éviter une radicalisation de la protestation chiite dans la foulée des soulèvements de Tunisie et d’Égypte. Dirigé par la dynastie sunnite Al-Khalifa depuis trois siècles, le régime a tout intérêt à calmer ces tensions communautaires pour continuer d’attirer les investissements étrangers. Le royaume de Bahreïn ne dispose d’aucune réserve en hydrocarbures et compte sur sa situation de place boursière pour prospérer.

        La répression des manifestations anti-gouvernementales a fait deux morts depuis lundi, ce qui n’a fait qu’augmenter la colère de milliers de Bahreïnis chiites. Comme en Tunisie et en Égypte, des internautes ont appelé sur Facebook à protester dans tout le pays pour réclamer des réformes politiques et sociales et la libération de 450 prisonniers d’opinion. Mais dans ce pays du Golfe, c’est le début du procès de 25 militants chiites accusés de complot contre l’État qui a mis le feu aux poudres. Selon l'un de nos Observateurs, près de 2 000 personnes se sont donc rassemblées aujourd’hui place de la Perle, un rond-point très fréquenté du centre de Manama.
        Contributeurs

        Eric@bahrain

        Adnan
        "Ils étaient entre 2 000 et 3 000, on se serait cru place Tahrir"
        Eric, expatrié français, vit à Bahreïn depuis trois ans.

        Mardi était le 'Jour de colère' à Bahreïn. Cet après-midi, entre 2 000 et 3 000 Bahreïnis ont rejoint en moins d'une heure la place de la Perle, un rond-point du centre de Manama. Ils ont même commencé à installer des semblants de tentes. On se serait cru place Tahrir [Égypte] ! Je n'ai pas vu beaucoup de policiers. La manifestation était bon enfant, mais je n'avais jamais vu ça à Manama."

        Place de la Perle, dans le centre de la capitale, Manama, en milieu d'après-midi, mardi. Les manifestants sont arrivés en début d'après-midi après qu'un homme a été tué au cours des funérailles d'un premier manifestant tué la veille lors d'un autre rassemblement anti-gouvernemental. Vidéo envoyée par Eric@bahrain.

        Eric@bahrain
        "Certes, ceux qui se révoltent aujourd’hui sont majoritairement chiites, mais s'ils protestent, c’est surtout parce que ce sont les plus pauvres"
        Adnan Alaoui est professeur d’anglais à Manama. Il était présent ce matin aux funérailles d’Ali Mcheimech, un manifestant chiite tué lundi à Diya, une ville située à l’est de Manama.

        Ce matin, le cortège qui allait de l’hôpital au cimetière s’est transformé en véritable manifestation. Nous avons crié des slogans appelant à un changement de régime, mais notre marche était pacifique. Pourtant, la police nous a attaqués avec des gaz lacrymogènes et j’ai entendu des coups de feu. Demain, nous irons enterrer notre deuxième martyr [un deuxième manifestant chiite a été tué par balle lors des funérailles de mardi matin], puis nous retournerons manifester, et ce jusqu’à ce que nous ayons de vraies réponses à nos exigences.

        Les revendications des chiites sont d’abord politiques. Nous ne voulons plus de la Constitution de 2002 qui a établi une monarchie constitutionnelle avec un Parlement aux pouvoirs limités. La famille royale monopolise tous les postes politiques stratégiques. Le pouvoir législatif est faible parce qu’il comporte une chambre haute contrôlée par les sunnites et une chambre basse où nous sommes représentés par 18 députés [sur 40], alors que nous représentons les trois quarts de la population. Nous ne souhaitons pas renverser la monarchie. Nous demandons que le Premier ministre soit chiite, pour rétablir l’équilibre des pouvoirs.

        "Des étrangers sont embauchés comme policiers ou militaires parce que le roi n’a pas confiance en son peuple"

        De ce déséquilibre politique découle des revendications sociales et économiques. Le régime distribue des passeports à tour de bras aux Syriens, aux bédouins de Jordanie et aux Pakistanais [La population du pays a augmenté de 20 % ces dernières années, atteignant 1,2 million d’habitants. Une majorité de ces nouveaux citoyens viennent de Syrie, de Jordanie, du Yémen ou du Pakistan. Ils seraient recrutés par l’armée ou la police et bénéficient gratuitement de services sociaux]. Ces personnes sont embauchées dans les métiers de la défense (armée et police) parce que le roi n’a pas confiance en son peuple ! Quand on fait une demande de logement, un Bahreïni peut attendre pendant 20 ans, alors que les expatriés se voient promettre un logement et des papiers en moins d’une semaine. Les salaires des chiites n’arrêtent pas de baisser depuis quelques années et le chômage grimpe.

        "Que justice soit rendue à la majorité chiite du pays, la plus pauvre, et surtout la plus cachée, dans les bidonvilles loin derrière les buildings"

        En promettant 2 000 euros [1 000 dinars] à chaque famille, le roi croit pouvoir anesthésier notre colère. En tant que citoyen bahreïni, je refuse que mes revendications soient estimées par les autorités à 2 000 euros [1 000 dinars]. Je veux que justice soit rendue à la majorité chiite du pays, la plus pauvre, et surtout la plus cachée, dans les bidonvilles, loin derrière les buildings.

        Les autorités et les médias nationaux enferment notre combat dans une logique communautaire. Certes, ceux qui se révoltent aujourd’hui sont majoritairement chiites, mais s’ils protestent, c’est surtout parce que ce sont les plus pauvres. En réalité, nous nous considérons d’abord comme citoyens du Bahreïn."



        Billet rédigé avec la collaboration de Peggy Bruguière, journaliste à FRANCE 24.

        Adnan


        http://observers.france24.com/fr/con...olfe-peninsule


        Bahreïn : Le roi tente de désamorcer la fronde anti-gouvernementale


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        • #5
          Bahreïn: les USA "très préoccupés" par la violence lors des manifestations

          WASHINGTON - Les Etats-Unis se sont dits mardi "très préoccupés" après la mort de deux manifestants lors d'affrontements avec la police à Bahreïn, et ont appelé toutes les parties à la retenue.

          "Les Etats-Unis sont très préoccupés par les récentes violences entourant les manifestations à Bahreïn", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Philip Crowley, dans un communiqué.

          Il a salué la promesse du gouvernement bahreïni d'enquêter sur la mort de deux manifestants et d'"agir légalement contre tout usage injustifié de la force par les forces de sécurité bahreïnies".

          "Nous appelons à ce qu'il soit donné suite à ces déclarations aussi vite que possible. Nous appelons aussi toutes les parties à faire preuve de retenue et à s'abstenir de recourir à la violence", ajoute le communiqué.

          Des milliers de manifestants se sont rassemblés mardi dans le centre de Manama, certains réclamant un changement de régime, après la mort de deux jeunes chiites dans la répression de protestations anti-gouvernementales.

          Le roi, cheikh Hamad ben Issa Al Khalifa, a déploré la mort des manifestants et annoncé la formation d'une commission d'enquête.

          Les deux chiites ont été tués lors de la répression des protestations anti-gouvernementales qui ont éclaté lundi dans ce petit royaume du Golfe à majorité chiite, gouverné par une dynastie sunnite.

          Ces manifestations se déroulaient à l'initiative d'internautes qui ont appelé sur Facebook à se rassembler pour réclamer des réformes politiques et sociales dans la foulée des soulèvements en Tunisie et en Egypte.

          (©AFP / 16 février 2011 00h25)
          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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