Cible de choix ces jours-ci de certains journaux catalogués comme proches des services, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) se rebiffe préférant toutefois clouer au pilori les véritables artisans de cette campagne de désinformation. “Sous-produit du KGB, les officines algériennes oublient que le mur de Berlin est tombé depuis 22 ans, et que le mur de la peur a été détruit par ceux-là mêmes que ces indicateurs s’échinent à critiquer.” Accusant l’ENTV de “désinformation”, deux journaux arabophones de faire dans “la vulgarité”, le RCD assène, dans un communiqué rendu public hier, que “ni les pseudos ni les autres profils de réseaux sociaux ne sauveront le système de l’ombre”. Pour le RCD, des agents des services s’abritant derrière des pseudos féminins, ont investi la Toile en s’échinant à discréditer l’opposition. Les agents des services spéciaux tentent maintenant de désinformer par la pollution sur le Net et la diffamation à travers une partie de la presse écrite. à coup de pseudos, féminins de préférence, les agents du DRS supplient les politiques de se retirer de la contestation pour, disent-ils, “libérer la jeunesse algérienne”, indique le parti de Saïd Sadi, qui voit dans la constitution de la Coordination pour le changement et la démocratie une grande avancée qui “affole les professionnels de la manipulation”. “L’acquis est déjà là. La coordination a fédéré les générations, les opinions et les régions”, se réjouit le RCD, qui estime que “maintenant que les partenaires étrangers, longtemps complaisants, se sont démarqués d’une gestion violente et prédatrice, le combat devient clair”. Le RCD prévient, enfin, “les parrains” ayant “hypothéqué la souveraineté nationale et économique pour acheter l’impunité” qu’il ne sert à rien de crier à “l’ingérence” car “l’intox ne marche plus”.
Liberté
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