Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Vous n’avez pas compris Mrs les ministres!

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Vous n’avez pas compris Mrs les ministres!

    Un Etat démocratique n’est pas un Etat qui inscrit formellement des droits et libertés dans ses textes fondamentaux. Ce n’est pas un pays qui multiplie les ratifications sans lendemains de toutes les conventions internationales qu’il lui est donné de signer. Ce n’est pas à une vitrine clinquante que se juge l’état d’exercice et de préservations des droits dans un Etat. C’est à l’aune de l’exercice effectif de ces droits et des possibilités concrètes de leur défense.



    Renforcer les ennemis de la démocratie et légaliser leur existence, encourager les courants les plus rétrogrades et leurs concéder l’école en patrimoine, absoudre les crimes les plus abjectes perpétrés à l’encontre de citoyens désarmés, déposséder les victimes de la terreur islamique jusque de leur droit mémoriel, patrimonialiser l’Etat et instituer la fraude en moyen d’accession aux résponsabilités et la corruption en instrument de maintien ; la liste et longue et les exemples nombreux.



    Un Etat démocratique c’est un Etat qui défend ses citoyens et leur garantie les conditions d’exercice de leurs droits. C’est un Etat qui ne néantise pas l’opposition qui, dans des conditions d’exercice normal de la démocratie, a vocation à devenir majoritaire et à établir son gouvernement à la place du votre au moment où vous passez à l’opposition. Un Etat démocratique est un Etat où existe de multiples contre-pouvoirs forts et durablement établis ; C’est un Etat où la séparation et l’équilibre entre les pouvoirs est tangible; c’est un Etat où le meilleur sort qui est fait aux minorités, à la culture, aux arts, où la libre expression de la presse, la préservation des missions de service publiques des grands médias; la préservation de l’indépendance des juges, la sacralisation des droits de la défense, sont autant de limites intransgressibles pour toutes les puissances qu’elles soient politiques ou économiques.



    Sur tous les plans, Monsieur, à l’exception de sa vitrine clinquante, votre système mérite un zéro pointé. De démocratie il n’a que l’usurpation. Avec vos pairs, vous êtes tellement convaincus que ce pays est votre propriété ; tellement convaincus qu’il est là pour vous servir! Oublieux que la France coloniale avait, elle aussi fête le centenaire de la colonisation du Maghreb central, vous ne saisissez pas qu’en ce cinquantenaire de l’indépendance le peuple Algérien veut s’émanciper de votre Dictat. S’il ne parvient pas à vous dégager ; à tous les coups il mettra définitivement à bas vos masques !
    Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

  • #2
    Le compte rendu officiel de l'interview de M. Medelci sur Erope N° 1

    Le compte rendu officiel de l'interview de M. Medelci sur Erope N° 1


    Envoyé par Site Web MAE
    M.MEDELCI : La levée prochaine de l'état d'urgence en Algérie permettra l'expression des opinions

    La levée prochaine de l'état d'urgence, en vigueur depuis une vingtaine d'années en Algérie, signifiera un "retour à l'Etat de droit qui permettra l'expression des opinions", a affirmé lundi le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad MEDELCI, sur les ondes d'Europe 1.

    "Prochainement, on en parlera au passé (à), mais je dis bien (que la levée de l'état d'urgence) interviendra dans les jours prochains", a déclaré M. MEDELCI, expliquant que cela signifiera un "retour, en Algérie, à l'Etat de droit qui permet, de manière totale, l'expression des opinions, mais toujours par référence à la loi".

    Le président de la République, M. Abdelaziz BOUTEFLIKA, avait déjà annoncé cette mesure le 3 février lors d'un Conseil des ministres.

    "Les mesures exceptionnelles, prévues par l'état d'urgence qui permet au ministre de l'Intérieur et aux walis de prendre des dispositions, pourront être levées", a indiqué le ministre des Affaires étrangères, assurant toutefois que la lutte contre le terrorisme "se poursuivra".

    Il a rappelé que le gouvernement algérien, sous la conduite du président BOUTEFLIKA, a "ramené la paix, mais n'a jamais baissé la garde contre le terrorisme".

    Interrogé sur les manifestations de rue en Algérie, dont celle de samedi dernier, le ministre des Affaires étrangères en a réduit la portée, en affirmant qu'elles "ont bien démontré que ce sont des mouvements minoritaires" qui en sont à l'origine.

    "D'élection en élection (bien d'élection en élection), ces minorités n'ont pas amélioré leurs scores. Et, je suppose que de marche en marche, elles ne feront pas mieux", a-t-il dit, assurant que les personnes interpellées lors de la tentative de marche de samedi dernier ont été "toutes relâchées".

    M. MEDELCI a relevé, à cet égard, "la force de retenue exceptionnelle" des forces de l'ordre qui, a-t-il dit, "n'ont pas répondu à des provocations et ont reçu des coups qu'ils n'ont pas rendus".

    Invité à commenter la présence du numéro deux du FIS (parti dissous) à la marche de samedi et cette "chance" que voudraient prendre les islamistes pour se mêler à l'opposition, le chef de la diplomatie algérienne a estimé que "les islamistes ont montré leur limite" dans le pays et que "pour en arriver là, l'Algérie et les Algériens ont payé un prix très très fort".

    Il n'a toutefois pas exclu une "crainte" de voir le mouvement islamiste essayer de réinvestir la rue. "Rien n'est exclu, il faut rester vigilant. Et cette vigilance nous l'appliquons au quotidien", a affirmé le ministre.

    A la question sur un éventuel changement du gouvernement, il a répondu que "la décision appartient au seul président de la République, qui évaluera la possibilité, comme il l'a fait par le passé, d'apporter des ajustements lorsqu'il le jugera nécessaire".

    Appelé à donner sa lecture des derniers soulèvements populaires en Tunisie et en Egypte, le ministre des Affaires étrangères a indiqué qu'"il est difficile de parler à la place des peuples qui sont responsables de leur destin", rappelant que "l'Algérie a toujours respecté les autres surtout lorsqu'il s'agit d'un mouvement populaire d'une si grande intensité".

    Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

    Commentaire

    Chargement...
    X