La destination Maroc, une des plus prisées des touristes européens pour les vacances de Pâques, n’a pas profité, comme on aurait pu le croire, des bouleversements politiques en Tunisie et en Egypte. Les prix, plus chers, expliquent l’absence de report automatique. Mais une certaine anxiété au sujet d’un risque de "contamination" a entrainé aussi des annulations de réservations.
Les professionnels marocains du tourisme grincent des dents: le tourisme local ne profite pas de la situation actuelle en Tunisie et en Egypte, marquée par la quasi annulation de toutes les réservations des tours opérateurs, dans le sillage des violentes manifestations pour le départ des Présidents Ben Ali et Moubarak. Beaucoup d’annulations ont été enregistrées sur ces deux destinations. Mais contrairement à ce qu’on aurait pu attendre, le Maroc n’a pas été une destination de remplacement. Au contraire, le secteur a enregistré de nombreuses annulations de réservations. Les professionnels de l’hôtellerie, les tours opérateurs et, même les restaurateurs, au Maroc, sont dans l’expectative. A Marrakech, et Agadir, les deux grandes destinations du tourisme d’affaires, beaucoup d’annulations, selon des patrons d’hôtels. L’ambiance politique dans la région n’est pas pour rassurer les touristes, estiment des opérateurs français. Selon Jean Jacques Bouchet, DG de Fram Maroc, ‘’bien avant la crise politique en Egypte et en Tunisie, les réservations sur la période allant jusqu’à la mi-juin 2011 étaient en léger recul’’. Il estime, dans une déclaration à un hebdomadaire marocain, que les réservations annulées en Tunisie ne seront pas reportées sur le Maroc, car les packages et les prix sont différents. De plus, il faut compter une heure de vol supplémentaire pour aller à Agadir au lieu de Tunis, précise-t-il. Pour le cas de l’Egypte, il annonce que son groupe enregistre quelques reports sur le Maroc.
Les Canaries ou Marmara, à défaut de Marrakech
Le président de la Fédération marocaine du tourisme, Othmane Chérif Alami considère néanmoins que « le Maroc est à l’abri d’une contagion’’, en référence aux annulations massives constatées sur le marche tunisien et égyptien. Il se veut plutôt optimiste, et annonce que les réservations du premier semestre sont en hausse de 15% à 20% pour le tourisme de loisir. Il admet cependant que le Maroc a connu ‘’quelques annulations’’ pour les manifestations et conférences liées au tourisme d’affaires. Du côté des professionnels du tourisme, on tente de rassurer la clientèle européenne, très frileuse actuellement à l’égard de la destination Nord-africaine, lui préférant le calme et la sécurité de l’Espagne, les îles Canaries et Turquie. L’année touristique 2010 n’a pas été mauvaise pour le Maroc, avec une hausse de 11% du nombre des arrivées à 9,3 millions de touristes. Les recettes voyages ont même culminé à 56,1 milliards de dirhams, soit environ 5,61 milliards d’euros, en progression de 6% par rapport à 2009. On ne connait pas encore l’impact qu’a eu l’annonce d’une manifestation pacifique « pour la dignité du peuple et pour des réformes démocratiques" pour le 20 février prochain sur le comportement des touristes.
Maghreb emergent
Les professionnels marocains du tourisme grincent des dents: le tourisme local ne profite pas de la situation actuelle en Tunisie et en Egypte, marquée par la quasi annulation de toutes les réservations des tours opérateurs, dans le sillage des violentes manifestations pour le départ des Présidents Ben Ali et Moubarak. Beaucoup d’annulations ont été enregistrées sur ces deux destinations. Mais contrairement à ce qu’on aurait pu attendre, le Maroc n’a pas été une destination de remplacement. Au contraire, le secteur a enregistré de nombreuses annulations de réservations. Les professionnels de l’hôtellerie, les tours opérateurs et, même les restaurateurs, au Maroc, sont dans l’expectative. A Marrakech, et Agadir, les deux grandes destinations du tourisme d’affaires, beaucoup d’annulations, selon des patrons d’hôtels. L’ambiance politique dans la région n’est pas pour rassurer les touristes, estiment des opérateurs français. Selon Jean Jacques Bouchet, DG de Fram Maroc, ‘’bien avant la crise politique en Egypte et en Tunisie, les réservations sur la période allant jusqu’à la mi-juin 2011 étaient en léger recul’’. Il estime, dans une déclaration à un hebdomadaire marocain, que les réservations annulées en Tunisie ne seront pas reportées sur le Maroc, car les packages et les prix sont différents. De plus, il faut compter une heure de vol supplémentaire pour aller à Agadir au lieu de Tunis, précise-t-il. Pour le cas de l’Egypte, il annonce que son groupe enregistre quelques reports sur le Maroc.
Les Canaries ou Marmara, à défaut de Marrakech
Le président de la Fédération marocaine du tourisme, Othmane Chérif Alami considère néanmoins que « le Maroc est à l’abri d’une contagion’’, en référence aux annulations massives constatées sur le marche tunisien et égyptien. Il se veut plutôt optimiste, et annonce que les réservations du premier semestre sont en hausse de 15% à 20% pour le tourisme de loisir. Il admet cependant que le Maroc a connu ‘’quelques annulations’’ pour les manifestations et conférences liées au tourisme d’affaires. Du côté des professionnels du tourisme, on tente de rassurer la clientèle européenne, très frileuse actuellement à l’égard de la destination Nord-africaine, lui préférant le calme et la sécurité de l’Espagne, les îles Canaries et Turquie. L’année touristique 2010 n’a pas été mauvaise pour le Maroc, avec une hausse de 11% du nombre des arrivées à 9,3 millions de touristes. Les recettes voyages ont même culminé à 56,1 milliards de dirhams, soit environ 5,61 milliards d’euros, en progression de 6% par rapport à 2009. On ne connait pas encore l’impact qu’a eu l’annonce d’une manifestation pacifique « pour la dignité du peuple et pour des réformes démocratiques" pour le 20 février prochain sur le comportement des touristes.
Maghreb emergent
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