MANAMA - Le chef de l'opposition chiite à Bahreïn, cheikh Ali Salmane, a réclamé mercredi l'établissement d'une "monarchie constitutionnelle" où le Premier ministre serait "élu par le peuple", avertissant que la contestation antigouvernementale risquait de durer des mois.
"Nous réclamons un Etat démocratique, (...) une monarchie constitutionnelle dans laquelle le gouvernement serait élu par le peuple", a déclaré cheikh Salmane, chef de l'Association de l'Entente nationale islamique (AENI), ou Al-Wefaq, qui compte 18 élus à l'Assemblée, sur 40 sièges.
Cheikh Salmane a cependant assuré qu'il ne réclamait pas "un Etat religieux" et qu'il n'y avait "pas de place à Bahreïn pour une wilayat al-Faqih" sur le modèle de l'Iran où les religieux dirigent le pays.
"J'aspire au jour où nous aurons un gouvernement élu, auquel le peuple demandera des comptes", a-t-il ajouté.
Des milliers de Bahreïnis continuaient mercredi de manifester contre le gouvernement, au lendemain de la mort de deux manifestants dans ce petit Etat du Golfe à majorité chiite, gouverné par une dynastie sunnite.
Le mouvement de contestation a été lancé à l'initiative d'internautes qui ont appelé sur Facebook à manifester pour réclamer des réformes politiques et sociales dans ce petit Etat du Golfe, dans la foulée des soulèvements en Tunisie et en Egypte.
Le mouvement de contestation est "un mouvement de jeunes qu'Al-Wefaq soutient", a assuré cheikh Ali Salmane, qui a exhorté le gouvernement à ne "pas recourir à la force et à protéger nos jeunes qui campent sur la place +Tahrir+", dans le centre de Manama.
Tout en exhortant les protestataires à manifester "pacifiquement", il a averti que le sit-in dans le centre de Manama pourrait "durer pendant des semaines, voire des mois pour réaliser ses revendications".
Cheikh Salmane a annoncé que sept groupes de l'opposition chiite, libérale et de gauche allaient organiser samedi à Manama "une marche de soutien" avec les protestataires qui campent sur la place de la Perle, rebaptisée Tahrir (Libération) par les manifestants, en référence à la place du Caire occupée par les opposants au régime égyptien.
Il a invité le gouvernement à "engager le dialogue" avec l'opposition sur des réformes à réaliser "selon un calendrier précis".
Cheikh Salmane a tenté de rassurer l'Arabie saoudite, grand voisin de Bahreïn, et les Etats-Unis, principal allié de Manama, en affirmant que son mouvement était soucieux de "renforcer les relations internationales" de son pays.
(©AFP / 16 février 2011 13h21)
"Nous réclamons un Etat démocratique, (...) une monarchie constitutionnelle dans laquelle le gouvernement serait élu par le peuple", a déclaré cheikh Salmane, chef de l'Association de l'Entente nationale islamique (AENI), ou Al-Wefaq, qui compte 18 élus à l'Assemblée, sur 40 sièges.
Cheikh Salmane a cependant assuré qu'il ne réclamait pas "un Etat religieux" et qu'il n'y avait "pas de place à Bahreïn pour une wilayat al-Faqih" sur le modèle de l'Iran où les religieux dirigent le pays.
"J'aspire au jour où nous aurons un gouvernement élu, auquel le peuple demandera des comptes", a-t-il ajouté.
Des milliers de Bahreïnis continuaient mercredi de manifester contre le gouvernement, au lendemain de la mort de deux manifestants dans ce petit Etat du Golfe à majorité chiite, gouverné par une dynastie sunnite.
Le mouvement de contestation a été lancé à l'initiative d'internautes qui ont appelé sur Facebook à manifester pour réclamer des réformes politiques et sociales dans ce petit Etat du Golfe, dans la foulée des soulèvements en Tunisie et en Egypte.
Le mouvement de contestation est "un mouvement de jeunes qu'Al-Wefaq soutient", a assuré cheikh Ali Salmane, qui a exhorté le gouvernement à ne "pas recourir à la force et à protéger nos jeunes qui campent sur la place +Tahrir+", dans le centre de Manama.
Tout en exhortant les protestataires à manifester "pacifiquement", il a averti que le sit-in dans le centre de Manama pourrait "durer pendant des semaines, voire des mois pour réaliser ses revendications".
Cheikh Salmane a annoncé que sept groupes de l'opposition chiite, libérale et de gauche allaient organiser samedi à Manama "une marche de soutien" avec les protestataires qui campent sur la place de la Perle, rebaptisée Tahrir (Libération) par les manifestants, en référence à la place du Caire occupée par les opposants au régime égyptien.
Il a invité le gouvernement à "engager le dialogue" avec l'opposition sur des réformes à réaliser "selon un calendrier précis".
Cheikh Salmane a tenté de rassurer l'Arabie saoudite, grand voisin de Bahreïn, et les Etats-Unis, principal allié de Manama, en affirmant que son mouvement était soucieux de "renforcer les relations internationales" de son pays.
(©AFP / 16 février 2011 13h21)
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