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Selon le directeur général d’IBC:Les négociations pour la libération du Blida risquent d’être longue
Le directeur général d’International Bulk Carriers (IBC), filiale du groupe Cnan, M. Mansouri, a indiqué, hier, qu’un contact a été établi, la semaine dernière, avec le vraquier Blida qui, selon notre interlocuteur, se trouve actuellement au nord de Mogadiscio, dans les eaux somaliennes. «J’ai moi-même parlé avec un officier qui m’a assuré de la bonne santé des 17 marins algériens», a déclaré M. Mansouri, précisant que l’affréteur du navire Liddarrow est, de son côté, en contact avec les pirates somaliens.
F.-Zohra B. Alger (Le Soir) - Toutefois, le premier responsable d’ABC explique que les négociations n’avancent pas en raison de l’attitude des pirates qui, selon notre interlocuteur, imposent un rythme lent aux discussions sur la situation du navire. «Au vu du nombre important des navires qu’ils retiennent, ils semblent penser que le règlement de l’affaire du Blida, un des derniers navires à avoir été capturés, n’est pas urgente. Ils nous laissent donc mijoter», soulignera-t-il, tout en précisant, que le contact a été établi avec un officier en second du navire. «Nous avons évoqué des problèmes techniques concernant l’état du navire, mais aussi la situation des marins algériens. Ces derniers, selon l’officier, sont en bonne santé et n’ont pas subi de maltraitance. Toutefois, nous pouvons deviner que leur moral ne puisse être au beau fixe. Je tiens aussi à saluer l’attitude des familles qui font preuve de patience. Nous les tenons régulièrement au courant de la situation.» Selon ce responsable, la cellule de crise installée au ministère des Affaires étrangères depuis la prise d’otage du navire, le 1er janvier dernier, se réunit régulièrement pour analyser le développement de la situation. Le vraquier Blida a été victime d’une attaque de pirates somaliens en haute mer, à 150 milles nautiques au sud-est du port de Salaleh, dans le sultanat d’Oman, alors qu'il se dirigeait vers Mombasa, au Kenya. A bord du navire se trouvent 27 membres d’équipage de différentes nationalités, dont 17 Algériens. Actuellement, et selon les forces internationales, les pirates somaliens détiennent 27 navires et 600 marins en otage. Pour ce qui est du payement de rançon, la partie algérienne s’est exprimée par le biais du ministère de la Justice qui a affirmé que «l’Algérie adoptera la position qu’elle a défendue jusque-là, criminalisant le payement des rançons aux criminels et aux kidnappeurs».
F.-Z. B.
F.-Zohra B. Alger (Le Soir) - Toutefois, le premier responsable d’ABC explique que les négociations n’avancent pas en raison de l’attitude des pirates qui, selon notre interlocuteur, imposent un rythme lent aux discussions sur la situation du navire. «Au vu du nombre important des navires qu’ils retiennent, ils semblent penser que le règlement de l’affaire du Blida, un des derniers navires à avoir été capturés, n’est pas urgente. Ils nous laissent donc mijoter», soulignera-t-il, tout en précisant, que le contact a été établi avec un officier en second du navire. «Nous avons évoqué des problèmes techniques concernant l’état du navire, mais aussi la situation des marins algériens. Ces derniers, selon l’officier, sont en bonne santé et n’ont pas subi de maltraitance. Toutefois, nous pouvons deviner que leur moral ne puisse être au beau fixe. Je tiens aussi à saluer l’attitude des familles qui font preuve de patience. Nous les tenons régulièrement au courant de la situation.» Selon ce responsable, la cellule de crise installée au ministère des Affaires étrangères depuis la prise d’otage du navire, le 1er janvier dernier, se réunit régulièrement pour analyser le développement de la situation. Le vraquier Blida a été victime d’une attaque de pirates somaliens en haute mer, à 150 milles nautiques au sud-est du port de Salaleh, dans le sultanat d’Oman, alors qu'il se dirigeait vers Mombasa, au Kenya. A bord du navire se trouvent 27 membres d’équipage de différentes nationalités, dont 17 Algériens. Actuellement, et selon les forces internationales, les pirates somaliens détiennent 27 navires et 600 marins en otage. Pour ce qui est du payement de rançon, la partie algérienne s’est exprimée par le biais du ministère de la Justice qui a affirmé que «l’Algérie adoptera la position qu’elle a défendue jusque-là, criminalisant le payement des rançons aux criminels et aux kidnappeurs».
F.-Z. B.