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La dégradation du pouvoir d’achat «nourrit» la malnutrition en Algérie
En Algérie, plus d’un demi-million d’enfants sont mal nourris, soit un enfant sur cinq. Il existe des rapports qui parlent d’un recul de la malnutrition, mais qui s’accordent à relever qu’elle existe toujours du fait de la pauvreté de larges couches de la population, notamment dans les régions reculées.
Il est vrai que les parents se soucient un peu plus de la qualité de nourriture de leur progéniture, mais le marché est tel qu’il leur laisse bien peu de moyens pour se conformer aux normes nutritives. Une mercuriale en folie, un pouvoir d’achat laminé, il n’en faut pas plus pour des ménages harassés par toutes les dépenses qu’il faut consentir.
C’est tout naturellement qu’ils opèrent des coupures par-ci, par là, et qu’ils se serrent la ceinture quitte à priver leurs enfants d’éléments essentiels à leur croissance. La demande alimentaire dépasse largement ce que le chef de famille est en mesure d’offrir, sur le plan aussi bien quantitatif que qualitatif. Ce qui signifie que le résultat est le même, que l’enfant souffre d’une carence protéino-calorique ou qu’il ait des aliments de mauvaise qualité. D’ailleurs, les enfants ont pris le pli de manger sur le pouce dans des gargotes et dans des pizzerias durant leur pause déjeuner, inconscients des répercussions sur leur santé de ces sandwiches douteux et de la nocivité des mélanges explosifs proposés par ces gargotes.
D’où la nécessité de créer des cantines au sein des établissements scolaires afin de permettre aux élèves d’avoir des repas équilibrés. La décision de la tutelle d’en doter des écoles est certes louable, mais il faut non seulement l’élargir à tous les établissements, mais en plus vérifier le contenu des assiettes des élèves.
Nombreux sont les parents qui parlent de détournement de denrées, notamment les produits carnes. Certains n’hésitent pas à pointer du doigt des responsables d’école qui, selon eux, s’approprient la viande et le poulet destinés aux cantines scolaires.
Des contrôles inopinés ne seraient pas de trop pour empêcher de tels agissements qui se font au détriment des enfants. La malnutrition peut aussi avoir pour origine la malabsorption des éléments nutritifs en raison de diarrhées dues à une mauvaise hygiène, à un approvisionnement en eau impropre et à un mauvais assainissement. Problème de santé publique, la malnutrition peut provoquer des décès précoces.
Par la Tribune
En Algérie, plus d’un demi-million d’enfants sont mal nourris, soit un enfant sur cinq. Il existe des rapports qui parlent d’un recul de la malnutrition, mais qui s’accordent à relever qu’elle existe toujours du fait de la pauvreté de larges couches de la population, notamment dans les régions reculées.
Il est vrai que les parents se soucient un peu plus de la qualité de nourriture de leur progéniture, mais le marché est tel qu’il leur laisse bien peu de moyens pour se conformer aux normes nutritives. Une mercuriale en folie, un pouvoir d’achat laminé, il n’en faut pas plus pour des ménages harassés par toutes les dépenses qu’il faut consentir.
C’est tout naturellement qu’ils opèrent des coupures par-ci, par là, et qu’ils se serrent la ceinture quitte à priver leurs enfants d’éléments essentiels à leur croissance. La demande alimentaire dépasse largement ce que le chef de famille est en mesure d’offrir, sur le plan aussi bien quantitatif que qualitatif. Ce qui signifie que le résultat est le même, que l’enfant souffre d’une carence protéino-calorique ou qu’il ait des aliments de mauvaise qualité. D’ailleurs, les enfants ont pris le pli de manger sur le pouce dans des gargotes et dans des pizzerias durant leur pause déjeuner, inconscients des répercussions sur leur santé de ces sandwiches douteux et de la nocivité des mélanges explosifs proposés par ces gargotes.
D’où la nécessité de créer des cantines au sein des établissements scolaires afin de permettre aux élèves d’avoir des repas équilibrés. La décision de la tutelle d’en doter des écoles est certes louable, mais il faut non seulement l’élargir à tous les établissements, mais en plus vérifier le contenu des assiettes des élèves.
Nombreux sont les parents qui parlent de détournement de denrées, notamment les produits carnes. Certains n’hésitent pas à pointer du doigt des responsables d’école qui, selon eux, s’approprient la viande et le poulet destinés aux cantines scolaires.
Des contrôles inopinés ne seraient pas de trop pour empêcher de tels agissements qui se font au détriment des enfants. La malnutrition peut aussi avoir pour origine la malabsorption des éléments nutritifs en raison de diarrhées dues à une mauvaise hygiène, à un approvisionnement en eau impropre et à un mauvais assainissement. Problème de santé publique, la malnutrition peut provoquer des décès précoces.
Par la Tribune
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