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Sommet de l’alliance présidentielle : Ouyahia rejette les pressions étrangères
• Levée de l’état d’urgence avant la fin du mois.
Les trois leaders, venus hier en fin d’après-midi au siège du FLN, ne pouvaient laisser passer une telle occasion, en l’occurrence la célébration d’un septième anniversaire pour afficher des sourires et échanger des amabilités.
C’est en effet le 16 février 2004, quelques semaines avant l’élection présidentielle qui a vu Abdelaziz Bouteflika rempiler pour un second mandat, qu’est apparue cette alliance. Perçue et conçue surtout comme instrument de soutien au président de la République, elle a toujours voulu rester fidèle à ce serment. Hier, tour à tour, Belkhadem, Ouyahia et Abou Djerra ont renouvelé le serment d’être au côté de celui qui incarne le retour de la paix et la relance du développement.
Une fidélité qui se traduit désormais par un engagement à concrétiser le programme 2010-2014, ont tenu à rappeler les intervenants. L’occasion a été surtout mise à profit pour refuser et dénoncer ce que le SG du FLN désigne comme «des velléités d’interventions étrangères qui touchent les pays arabes». Selon lui, l’agitation a donné lieu à des appels qui cherchent à mettre en place des modèles de démocratie qui n’émanent pas de la volonté nationale. «Nous devons être prudents par rapport à ces appels des ONG et gouvernements étrangers. Il faut, dira-t-il, comprendre les attentes de la jeunesse, apporter des réponses mais en enracinant par notre propre volonté la démocratie par des voies pacifiques», a-t-il soutenu. La prudence et la réserve doivent être de mise par rapport à ce qui provient de l’étranger, dira M. Belkhadem. Ouyahia abondera dans ce sens en rappelant l’isolement de notre pays durant «la décennie noire quand nous avons combattu seuls le terrorisme sans trouver appui ou aide à l’étranger».
Le responsable du RND a surtout affirmé « qu’avant la fin du mois, les décisions prises lors du dernier conseil des ministres seront appliquées sur le terrain». Il a cité notamment la levée de l’état d’urgence et d’autres mesures importantes relatives à l’emploi, au logement et à l’amélioration des services publics. Récemment, le ministre des Affaires étrangères avait évoqué une date qui se précise davantage avec
M. Ouyahia. Ce dernier décochera, par ailleurs, des flèches à l’endroit de ceux qui lorgnent vers les puissances étrangères mal placées pour donner des leçons à l’Algérie. «Nous ne sommes pas près d’écouter ces conseils intéressés parce que la seule souveraineté en Algérie appartient au peuple qui a la liberté de choisir ».
Lançant un appel à la CNCD qui appelle à des manifestations dans la capitale et quelques villes du pays, il dira que «nous devons cesser de semer la peur et les germes de la déstabilisation et de l’anarchie dans notre pays». Refusant avec vigueur les appels en provenance de l’étranger, il insistera sur la nécessité de«respecter les lois du pays». M. Soltani a mis, quant à lui, en exergue le rôle et l’action de l’alliance dans la stabilisation du champ politique du pays avant de déplorer que «son action se soit réduite aux exécutifs sans un prolongement au niveau des bases militantes.»Les trois leaders s’engagent à conforter cette alliance dont chacun a tenu à saluer l’importance.
Hammoudi R. Horizon
• Levée de l’état d’urgence avant la fin du mois. Les trois leaders, venus hier en fin d’après-midi au siège du FLN, ne pouvaient laisser passer une telle occasion, en l’occurrence la célébration d’un septième anniversaire pour afficher des sourires et échanger des amabilités.
C’est en effet le 16 février 2004, quelques semaines avant l’élection présidentielle qui a vu Abdelaziz Bouteflika rempiler pour un second mandat, qu’est apparue cette alliance. Perçue et conçue surtout comme instrument de soutien au président de la République, elle a toujours voulu rester fidèle à ce serment. Hier, tour à tour, Belkhadem, Ouyahia et Abou Djerra ont renouvelé le serment d’être au côté de celui qui incarne le retour de la paix et la relance du développement.
Une fidélité qui se traduit désormais par un engagement à concrétiser le programme 2010-2014, ont tenu à rappeler les intervenants. L’occasion a été surtout mise à profit pour refuser et dénoncer ce que le SG du FLN désigne comme «des velléités d’interventions étrangères qui touchent les pays arabes». Selon lui, l’agitation a donné lieu à des appels qui cherchent à mettre en place des modèles de démocratie qui n’émanent pas de la volonté nationale. «Nous devons être prudents par rapport à ces appels des ONG et gouvernements étrangers. Il faut, dira-t-il, comprendre les attentes de la jeunesse, apporter des réponses mais en enracinant par notre propre volonté la démocratie par des voies pacifiques», a-t-il soutenu. La prudence et la réserve doivent être de mise par rapport à ce qui provient de l’étranger, dira M. Belkhadem. Ouyahia abondera dans ce sens en rappelant l’isolement de notre pays durant «la décennie noire quand nous avons combattu seuls le terrorisme sans trouver appui ou aide à l’étranger».
Le responsable du RND a surtout affirmé « qu’avant la fin du mois, les décisions prises lors du dernier conseil des ministres seront appliquées sur le terrain». Il a cité notamment la levée de l’état d’urgence et d’autres mesures importantes relatives à l’emploi, au logement et à l’amélioration des services publics. Récemment, le ministre des Affaires étrangères avait évoqué une date qui se précise davantage avec
M. Ouyahia. Ce dernier décochera, par ailleurs, des flèches à l’endroit de ceux qui lorgnent vers les puissances étrangères mal placées pour donner des leçons à l’Algérie. «Nous ne sommes pas près d’écouter ces conseils intéressés parce que la seule souveraineté en Algérie appartient au peuple qui a la liberté de choisir ».
Lançant un appel à la CNCD qui appelle à des manifestations dans la capitale et quelques villes du pays, il dira que «nous devons cesser de semer la peur et les germes de la déstabilisation et de l’anarchie dans notre pays». Refusant avec vigueur les appels en provenance de l’étranger, il insistera sur la nécessité de«respecter les lois du pays». M. Soltani a mis, quant à lui, en exergue le rôle et l’action de l’alliance dans la stabilisation du champ politique du pays avant de déplorer que «son action se soit réduite aux exécutifs sans un prolongement au niveau des bases militantes.»Les trois leaders s’engagent à conforter cette alliance dont chacun a tenu à saluer l’importance.
Hammoudi R. Horizon