Au fur et à mesure que la date de la marche du 19 février 2011 se rapproche, de nombreux indices laissent croire que le pouvoir n’a rien laissé au hasard pour ridiculiser encore plus, ceux des citoyens algériens, qui auront le courage de brader ce jour-là l’interdiction officielle de toute manifestation dans la capitale.
La programmation le jour du Mawlid Ennabaoui d’une seule rencontre de football entre le MCA et l’USMH, dont les galeries comptent les bentadjia les plus «recherchés» d’Algérie, procède de cette volonté de faire exécuter à ces galeries des répétitions des nouveaux hymnes à la gloire de Bouteflika agrémentés de demandes insistantes de «changement de gouvernement ». C’est ce qui s’est passé ce lundi au stade de Mohammadia. Des SMS de plus en plus «rimés» et rythmés trahissant l’inspiration douteuse de leurs concepteurs, inondent les portables soigneusement triés des seuls jeunes de quartier, notamment ceux résidant dans les abords de l’itinéraire de la marche «Ya Sadi rouh l’darek, Bouteflika machi Moubarak !» Le 14 juin 2001, le plus populaire des flics d’Alger a été aperçu à l’heure de la marche sur le boulevard Zirout à la tête de plus de mille hooligans algérois soigneusement sélectionnés, scandant des slogans antiarouch et se dirigeant vers la place des Martyrs pour se livrer à des pillages «autorisés». Le soir, le deuxième responsable du ministère de l’Intérieur enflammait le ronron de l’Unique : les Algérois ont sauvé leur ville de vandales venus de l’Est ! Aujourd’hui, ce responsable est directeur de cabinet de la présidence pour bons et loyaux services rendus à la nation ! Une décennie après, les méthodes n’ont pas changé. Si ! Il y a le SMS comme arme de matraquage massif ! Quand l’histoire se répète en Algérie, la première fois c’est une tragédie, la seconde fois, c’est toujours une tragédie plus dramatique encore !
H. M.
Le soir d'algérie
La programmation le jour du Mawlid Ennabaoui d’une seule rencontre de football entre le MCA et l’USMH, dont les galeries comptent les bentadjia les plus «recherchés» d’Algérie, procède de cette volonté de faire exécuter à ces galeries des répétitions des nouveaux hymnes à la gloire de Bouteflika agrémentés de demandes insistantes de «changement de gouvernement ». C’est ce qui s’est passé ce lundi au stade de Mohammadia. Des SMS de plus en plus «rimés» et rythmés trahissant l’inspiration douteuse de leurs concepteurs, inondent les portables soigneusement triés des seuls jeunes de quartier, notamment ceux résidant dans les abords de l’itinéraire de la marche «Ya Sadi rouh l’darek, Bouteflika machi Moubarak !» Le 14 juin 2001, le plus populaire des flics d’Alger a été aperçu à l’heure de la marche sur le boulevard Zirout à la tête de plus de mille hooligans algérois soigneusement sélectionnés, scandant des slogans antiarouch et se dirigeant vers la place des Martyrs pour se livrer à des pillages «autorisés». Le soir, le deuxième responsable du ministère de l’Intérieur enflammait le ronron de l’Unique : les Algérois ont sauvé leur ville de vandales venus de l’Est ! Aujourd’hui, ce responsable est directeur de cabinet de la présidence pour bons et loyaux services rendus à la nation ! Une décennie après, les méthodes n’ont pas changé. Si ! Il y a le SMS comme arme de matraquage massif ! Quand l’histoire se répète en Algérie, la première fois c’est une tragédie, la seconde fois, c’est toujours une tragédie plus dramatique encore !
H. M.
Le soir d'algérie
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