C'est en simulant la mort qu'une jeune fille de 19 ans, violée et grièvement blessée à la gorge après avoir reçu quinze coups de couteau, a survécu à son agression, lundi à Denain (Nord), près de Valenciennes.
Son agresseur a été interpellé deux heures plus tard et a reconnu mardi soir, après confrontation, être l'auteur des faits.
Agé de 28 ans, condamné à plusieurs reprises pour des délits, il a expliqué avoir agi par vengeance, a indiqué à l'AFP la procureure de la République de Valenciennes, Marie-Madeleine Alliot,, confirmant une partie des informations parues ce matin dans la Voix du Nord.
La jeune femme avait reçu un texto d'une amie sur son portable qui lui donnait rendez-vous, lundi, dans un parc de Denain. Mais sur place, c'est le compagnon de cette dernière qui se présente. Il l'a violée sous la menace d'un couteau à steak, lui a assené quinze coups de couteau et l'a égorgée. Elle a simulé deux fois la mort pour sauver sa vie. La première fois, il la rattrape et la violente encore. La seconde fois, croyant être véritablement parvenu à sa fin, il l'a traînée dans un coin du parc et recouverte de branchages pour la dissimuler au regard des promeneurs. Et dans sa fuite, il a pensé à lui dérober son sac à main.
Elle a alors attendu que son agresseur s'en aille, a pris la fuite dans le sens inverse et, malgré une grave blessure à la gorge, a traversé un ruisseau pour chercher secours sur une route à 300 mètres de là. Les secours qui l'ont prise en charge ont constaté une plaie de 15 cm de long sur 3 cm de profondeur. Elle a été immédiatement hospitalisée. Avant d'être opérée en urgence, elle a pu donner le prénom de son agresseur aux policiers, et sa commune de résidence.
Hier soir, 24 heures après avoir avoué, l'homme a été présenté à un juge d'instruction et mis en examen pour viol aggravé, tentative d'assassinat et vol. Il risque la prison à perpétuité. Il aurait voulu se venger de la jeune femme.
L'auteur présumé a déjà été condamné sept fois pour outrages et atteintes aux biens. Depuis sa sortie de prison, en décembre 2009, il fait l'objet d'un suivi judiciaire et respectait, selon la procureure de la République de Valenciennes, toutes ses obligations de suivi et de formation.
LeParisien.fr
Son agresseur a été interpellé deux heures plus tard et a reconnu mardi soir, après confrontation, être l'auteur des faits.
Agé de 28 ans, condamné à plusieurs reprises pour des délits, il a expliqué avoir agi par vengeance, a indiqué à l'AFP la procureure de la République de Valenciennes, Marie-Madeleine Alliot,, confirmant une partie des informations parues ce matin dans la Voix du Nord.
La jeune femme avait reçu un texto d'une amie sur son portable qui lui donnait rendez-vous, lundi, dans un parc de Denain. Mais sur place, c'est le compagnon de cette dernière qui se présente. Il l'a violée sous la menace d'un couteau à steak, lui a assené quinze coups de couteau et l'a égorgée. Elle a simulé deux fois la mort pour sauver sa vie. La première fois, il la rattrape et la violente encore. La seconde fois, croyant être véritablement parvenu à sa fin, il l'a traînée dans un coin du parc et recouverte de branchages pour la dissimuler au regard des promeneurs. Et dans sa fuite, il a pensé à lui dérober son sac à main.
Elle a alors attendu que son agresseur s'en aille, a pris la fuite dans le sens inverse et, malgré une grave blessure à la gorge, a traversé un ruisseau pour chercher secours sur une route à 300 mètres de là. Les secours qui l'ont prise en charge ont constaté une plaie de 15 cm de long sur 3 cm de profondeur. Elle a été immédiatement hospitalisée. Avant d'être opérée en urgence, elle a pu donner le prénom de son agresseur aux policiers, et sa commune de résidence.
Hier soir, 24 heures après avoir avoué, l'homme a été présenté à un juge d'instruction et mis en examen pour viol aggravé, tentative d'assassinat et vol. Il risque la prison à perpétuité. Il aurait voulu se venger de la jeune femme.
L'auteur présumé a déjà été condamné sept fois pour outrages et atteintes aux biens. Depuis sa sortie de prison, en décembre 2009, il fait l'objet d'un suivi judiciaire et respectait, selon la procureure de la République de Valenciennes, toutes ses obligations de suivi et de formation.
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