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La mobilité et la communication sans fil envahissent les objets du quotidien, les services à la santé et la gestion de la maison.
Les exemples d’applications foisonnent au Mobile World Congress de Barcelone. La mobilité est cette fois bel et bien sortie du téléphone. Malgré toute son intelligence embarquée, le smartphone se fait simple relais de communication pour les objets du quotidien. Les experts participant à ce Forum prévoient une croissance exponentielle de la demande en nouvelles applications et en contenus innovants sur le mobile dans la région MENA et en Asie durant les trois prochaines années et ce, en raison des améliorations et des innovations sur les réseaux de télécommunications mobiles, les équipements et les nouveaux services mobiles.
Le bureau d’études et de recherches Nielsen a élaboré quelques prévisions qui démontrent, qu’à la fin de l’année en cours, les ventes de smartphones, sur le marché américain, dépasseront celles des téléphones dotés de caractéristiques et d’options précises. Les marchés européen, asiatique et moyen-oriental, connaîtront, quant à eux, une augmentation de la demande sur les applications et les contenus nouveaux utilisables via le mobile. Lors du dernier trimestre 2010, il s’est vendu dans le monde davantage de smartphones que d’ordinateurs ! Les statistiques d’IDC sont sans appel : 100,9 millions de téléphones intelligents contre 92,1 millions de PC. En 20 ans, le téléphone a connu une fulgurante évolution.
Du simple texto, on est passé au coup de fil, puis à l’appareil photo, à la vidéo, à l’Internet pour finalement aboutir sur un téléphone multifonctions, comme l’iPhone, le Blackberry, le Windows Phone.A en croire les récentes études sur ces téléphones mobiles, ce perfectionnement des usages suscite un engouement auprès des consommateurs. Une incroyable vitesse d’adoption et d’adaptation de la société au téléphone mobile. Il touche quasiment toute la population. Les écrans sont aussi de plus en plus grands. Une sophistication qui n’a pas rebuté le consommateur.
En quoi ces portables de nouvelle génération changent-ils notre vie ? Ils sont un lien avec les proches, mais ils permettent aussi de gérer, d’organiser son quotidien personnel et professionnel, d’avoir un accès immédiat à l’information, de consommer de plus en plus par des achats sur le net et même de se déplacer. Le marché des smartphones reste très lucratif à double titre.
Premièrement, parce que les clients qui troquent leur mobile traditionnel pour un smartphone passent sur un forfait plus cher.
Deuxièmement, c’est un moyen de retenir les clients. SFR le sait bien : en 2008, il avait perdu près de 150 000 clients au profit d’Orange, alors seul opérateur autorisé à vendre l’iPhone, avant qu’une décision de justice ne vienne casser cette exclusivité.
Toute cette évolution se rapproche de la formule attribuée à Bill Gates : «l’information au bout des doigts». Elle permet de repousser les limites de l’intelligence, d’aller plus vite dans la compréhension du monde, de se connecter individuellement à tous les savoirs et d’approcher d’un peu plus près la vérité...
Kamel Benelkadi (El Watan).
Les exemples d’applications foisonnent au Mobile World Congress de Barcelone. La mobilité est cette fois bel et bien sortie du téléphone. Malgré toute son intelligence embarquée, le smartphone se fait simple relais de communication pour les objets du quotidien. Les experts participant à ce Forum prévoient une croissance exponentielle de la demande en nouvelles applications et en contenus innovants sur le mobile dans la région MENA et en Asie durant les trois prochaines années et ce, en raison des améliorations et des innovations sur les réseaux de télécommunications mobiles, les équipements et les nouveaux services mobiles.
Le bureau d’études et de recherches Nielsen a élaboré quelques prévisions qui démontrent, qu’à la fin de l’année en cours, les ventes de smartphones, sur le marché américain, dépasseront celles des téléphones dotés de caractéristiques et d’options précises. Les marchés européen, asiatique et moyen-oriental, connaîtront, quant à eux, une augmentation de la demande sur les applications et les contenus nouveaux utilisables via le mobile. Lors du dernier trimestre 2010, il s’est vendu dans le monde davantage de smartphones que d’ordinateurs ! Les statistiques d’IDC sont sans appel : 100,9 millions de téléphones intelligents contre 92,1 millions de PC. En 20 ans, le téléphone a connu une fulgurante évolution.
Du simple texto, on est passé au coup de fil, puis à l’appareil photo, à la vidéo, à l’Internet pour finalement aboutir sur un téléphone multifonctions, comme l’iPhone, le Blackberry, le Windows Phone.A en croire les récentes études sur ces téléphones mobiles, ce perfectionnement des usages suscite un engouement auprès des consommateurs. Une incroyable vitesse d’adoption et d’adaptation de la société au téléphone mobile. Il touche quasiment toute la population. Les écrans sont aussi de plus en plus grands. Une sophistication qui n’a pas rebuté le consommateur.
En quoi ces portables de nouvelle génération changent-ils notre vie ? Ils sont un lien avec les proches, mais ils permettent aussi de gérer, d’organiser son quotidien personnel et professionnel, d’avoir un accès immédiat à l’information, de consommer de plus en plus par des achats sur le net et même de se déplacer. Le marché des smartphones reste très lucratif à double titre.
Premièrement, parce que les clients qui troquent leur mobile traditionnel pour un smartphone passent sur un forfait plus cher.
Deuxièmement, c’est un moyen de retenir les clients. SFR le sait bien : en 2008, il avait perdu près de 150 000 clients au profit d’Orange, alors seul opérateur autorisé à vendre l’iPhone, avant qu’une décision de justice ne vienne casser cette exclusivité.
Toute cette évolution se rapproche de la formule attribuée à Bill Gates : «l’information au bout des doigts». Elle permet de repousser les limites de l’intelligence, d’aller plus vite dans la compréhension du monde, de se connecter individuellement à tous les savoirs et d’approcher d’un peu plus près la vérité...
Kamel Benelkadi (El Watan).