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La crédibilité d'une révolution

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  • La crédibilité d'une révolution

    Ca a commencé en Tunisie, la situation avait atteint la limite de l'intolérable, et le peuple a décidé de riposter. Peu après, l'Egypte a suivi le même schéma, et on a créé un symbole: la place Ta'hrir.
    Ces deux révolutions qu'on croyait impossibles il y a à peine quelques mois ont fini par faire comprendre une chose au Monde: une dictature, on n'est pas obligé de la subir à vie.
    Ca, c'est la formule globale, après pour se débarrasser d'une dictature, il faut convaincre le peuple que cette équation peut s'appliquer à SA situation.
    Le problème, c'est qu'il y a d'autres question que les gens se posent avant de franchir le pas, des questions auxquelles les "pro" s'empressent de donner des réponses rassurantes, afin de décourager les gens. Exemple

    1_ Vivons-nous dans une dictature ? .............. Non, ça ne ressemble pas à une dictature.

    2_ Qui est derrière la révolution ? ............ une puissance étrangère, la France, l'Amérique, les sionistes,....

    3_ Peut-on trouver mieux ? .................... Non

    4_ Que risque-t-on ? ........................... Le chaos

    Mais on peut aussi dire:

    1_ Oui, quand les médias sont contrôlées par le pouvoir, quand il n'y a pas de liberté d'expression.
    2_ Une révolution qui marche s'appuie forcément sur des raisons liées à la situation du pays, peu importe l'étiquette que les pro mettent dessus
    3_ Certainement, mais commençons d'abord par donner réellement le choix au peuple
    4_ On n'a rien sans rien, en tout cas la situation actuelle est loin d'être un paradis.

    Donc tout est question de formulation.

  • #2
    L'Algerie ne ressemble peut etre pas a une dictature, mais comme par hasard, il n'y a jamais eu d'alternance politique, tous les gouvernements sont issus d'un des deux partis de l'administration (FLN ou RND) et tous les presidents ont ete investis par l'institution militaire depuis 1962.

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    • #3
      Dictature pensez-vous l'Algérie !... Mr. AAnis ! On aura tout entendu

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      • #4
        Non, je n'ai pas dit que c'etait une dictature, j'ai dit qu'il n'y avait pas d'alternance politique.

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        • #5
          Un peu comme Israël...Peut-être; la locution adverbiale, that is. Or is it a code?
          Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

          J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

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          • #6
            Et meme si c'etait comme en Israel, qu'est-ce que ca peut bien faire? Et qu'est-ce que ca fout sur ce thread?

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            • #7
              Un peu comme Israël...
              Ah! il a sorti the "I" word !

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              • #8
                2

                Mais on peut aussi dire:

                1_ Oui, quand les médias sont contrôlées par le pouvoir, quand il n'y a pas de liberté d'expression.
                2_ Une révolution qui marche s'appuie forcément sur des raisons liées à la situation du pays, peu importe l'étiquette que les pro mettent dessus
                3_ Certainement, mais commençons d'abord par donner réellement le choix au peuple
                4_ On n'a rien sans rien, en tout cas la situation actuelle est loin d'être un paradis.
                Si exactement ce que se sont dit une bonne partie d'Algériens en 1991 .... et tout basculer un certain Juin 1992 et bizarrement a la place 1er Mai.

                Pour une bonne partie d'Algériens c'est du déjà vu et ce n'est que l'histoire qui se répète.

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                • #9
                  Ca c'est la particularité algérienne, la peur du passé. On a essayé d'abandonner les béquilles une fois, et on s'est écrasé par terre, du coup on les a repris et on n'a plus envie de les quitter.
                  D'ailleurs, les Egyptiens aussi ont connu le terrorisme.

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                  • #10
                    Les algériens n'abandonnent pas leur espoir de démocratie, mais ils sont plus prudent, ils ne veulent pas retomber dans le piège.

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                    • #11
                      A mon avis, si on ne veut pas repeter les erreurs des annees 80-90, il ne faut exiger du changement et une alternance, mais sans soutenir des partis aussi radicaux du genre FIS par exemple.

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                      • #12
                        Blofeld, il s'agit tout simplement de la politique de la peur.

                        En Egypte comme en Tunisie, il y a eu des gens qui ont dit ça, et une fois que le peuple a décidé, cette politique a été vaincue.
                        Le mot harki a une histoire par exemple, il est attribué à ceux qui ont aidé le colon pour éviter le changement, pourtant parmi eux, il y avait des gens qui étaient juste peux ambitieux et avaient peur, mais le prix payé est fort, ils ne méritent plus ce pays.

                        Des Algériennes viennent aujourd'hui encore s'essayer à cette politique, attention il y aura le chaos, attention c'est les étrangers qui sont derrière tout ça, attention à said saadi devenu ennemi public numéro 1 depuis qu'il a décidé d'agir fortement, attention aux organisateurs qui sont des vieux opportunistes, et si par malheur tu arrives à démontrer l'irréalisme de cette peur sur un point, c'est toi qui fait peur, c'est toi le pro untel ou untel qui veut faire du mal à l'Algérie de papa.

                        L'histoire nous presse, nous sommes pour l'instant encore indigne de ceux qui nous ont précédé que ce soit en 54, en 88, ou tout simplement indignes du peuple algérien courageux de la décennie noire, même si c'est le même peuple, il est dirigé par des gens différents, qui l'ont etouffé à leur manière.

                        Le fait qu'un président en exil au pays de milka au moment où les algériens mouraient vienne prendre la tête du pays et imposer le pardon, c'était le premier pas impardonnable, qu'il vole l'argent avec ses collègues, c'était une autre raison pour le virer, et enfin le viol d'une constitution que les Algériens ont acquis dans la douleur en corrompant des députés vendus devant les yeux du peuple, le retour à la propagande soviétique, et le mépris de cet homme pour tout ce qui est faible en Algérie ou qu'il n'apprécie pas, ce sont autant de choses qui m'ont convaincu définitivement que tant que cet homme reste, il y aura une grande injustice en Algérie.

                        Je n'ai pas peur d'utiliser le mot dictature.

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                        • #13
                          L'histoire nous presse, ....
                          Autrement dit, la révolution il faut qu'elles se fassent dans les jours qui viennent .... Bizzare comme raisonnement, cela fait une décennies que les algériens vivent dans cette situation, et beaucoup mieux que la décennie d'avant, ils ne sont donc ni au jour ni au mois près, ils la feront quand ils jugeront nécessaire et la façon qu'ils jugent approprie pour leurs intérêts.

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                          • #14
                            Algérian!
                            La Tunisie ou l'Egypte n'ont encore rien pour l'instant ... et l'échelle de temps qu'il faut est longue pour voir quelque chose changer ... dans quel sens je ne sais absolument rien ... c'est l'inconnu !

                            Ce n'est absolument pas l'exemple devenu banal qu'il faut suivre les yeux fermés ...
                            Chez nous, il y a une conscience et nous sommes en avance ... si la stabilité est maintenue ... sinon c'est le retour à la case de départ avec toutes les questions annexes ...(arbitraire, vengeance, violence et autres ...)

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                            • #15
                              Chez nous, il y a une conscience et nous sommes en avance
                              Justement, les bases de cet "équilibre" sont fragiles (éducation, économie, université, administration, ...). Donc si on continue à vouloir maintenir cette "stabilité" à tout prix, on ira vers une situation vraiment intenable, et là les conséquences seront réellement imprévisibles, car le peuple optera pour le premier arrivé (déjà vu, non ?).

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