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Les éléments : l'air

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  • Les éléments : l'air

    l'air
    Le Monsieur de Chandelle
    Musarde de son air coquin ;
    Au coin d’un couloir-venelle,
    Il offre son sourire badin,
    Effleure d’un œil de velours
    La passante du détour.

    Souffle alors le vent filou.
    Ce zéphyr est un voyou !
    Emouvante,
    Palpitante,
    La passion s’envole légère.
    C’est un tourbillon dans l’air

    Pour se frôler en tremblant
    Et humer ce parfum troublant
    Dernière modification par Absente, 26 avril 2006, 13h42.

  • #2
    le feu

    Le Monsieur de Chandelle
    Au parcours de ses ans,
    S’embrase des espoirs présents
    Pour toujours vibrer du réel,
    S'enflammer et vivre jusqu’au bout,
    Encore et encore jusqu’au bout.

    Ce brasier flamboyant est doucement là,
    Il suffit seulement d’ouvrir les bras,
    Caressant,
    Frissonnant.
    Vivre et aimer l’éternité,
    Sans attendre, ne plus hésiter,

    Pour brûler l’espace entre deux
    Et déguster l’instant heureux

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    • #3
      Bonjour joce,
      C'est joliment écrit, je n'ai pas vraiment senti le feu mais de sa douceur ! thanks
      Page blanche

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      • #4
        samir

        merci,
        le feu couve......

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        • #5
          Ce Monsieur de Bougie est décidément bien troublant, en effet !!!
          Et l'histoire, bien joliment écrite. Merci !!!

          Amicalement,

          Tazerwalt

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          • #6
            la terre

            Le monsieur de chandelle
            Rêve parfois d’un ailleurs,
            D’explorer une terre nouvelle,
            Découvrir d’autres senteurs.

            De ses mains sans sommeil,
            Il sillonne en éveil
            Les contours de ce continent
            Sensuel au goût bouleversant,
            Frémissant,
            Ondoyant.
            Saisir le tempo d’une musique
            Aux tendresses épidermiques,

            Pour danser à deux
            Ce ballet savoureux

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            • #7
              l'eau

              Le Monsieur de Chandelle
              Vit ses délices dans les eaux,
              Tout son corps se détend en elles.
              Il plonge voluptueux dans les flots
              Se perdre un instant pour oublier tout
              Avant que le temps ne le rende fou.

              Vague éblouissante le désir émerge,
              L'obsédante impatience submerge,
              Fulgurante,
              Foudroyante.
              Mourir juste un instant,
              Un tout petit moment;

              Pour de nouveau croire en la vie
              Et la mordre d’appétit

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              • #8
                suite

                Le monsieur de Chandelle,
                Comprend ses illusions,
                Surpris, s’éveille,
                S’enfuit pour cent raisons.

                La passante du détour,
                Enfin loin,
                Ne revient plus
                Que dans ses chimères.
                Parfois.

                Le coeur sourd,
                Mais enfin loin
                Ne reviendra plus.
                Si furtive vision !


                Le cœur éteint
                Enfin !

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